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    Pas à pas, laisse le soir
    S’envoûter des couleurs automnales
    Les nuages dérober au soleil ses trésors
    Pour en parer leurs navires
    Chargés de tout l’or
    De tes rêves.
    Vois l’effronté
    Rougissant  du murmure feutré
    Des vagues amoureuses
    Flamboyantes dans leur frou-frou de danseuse.

    Pas à pas laisse la nuit
    Traverser tes songes, les ramener
    Vers les temps des bonheurs endormis
    Faire renaître chanter
    Les joies oublieuses,
    Anéantir les ombres qui rodent
    Dans l’espace infini de ta mémoire.
    Entends  le vent du matin
    Soulever les voiles de l’aube rieuse,
    Découvrir le jour vêtu de neuf.

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    Pas à pas tu renaîtras
    Laisse, attend, je serais là.
    Pour t’accompagner
    Sur les chemins des errants, nomades
    Des immensités du coeur
    A la recherche perpétuelle
    Du  pays des sources et des cascades
    Aux aurores bleutées.
    Pas à pas il fera bon
    Croquer ensemble l’espérance nouvelle.

    Pas à pas la nuit, le jour...


    LASIDONIE
     

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    Rediffusion d'un des tout premiers poèmes de ce blog, en forme de petite comptine

    ***

     

      Nous sommes tous confrontés un jour à la FUITE DU TEMPS. Nos enfants ont grandi, créent à leur tour la vie, joie nouvelle pour les grands-mères, grands-pères, que nous sommes devenus. Mais le coeur, lui, ignore le temps !  Un rien, un petit sortilège, un tour de manège et le voilà aussi jeune que celui de ses petits enfants... 

     

     

     

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    Sortilège

     

     

    Grand-mère depuis quand ?

    Un subit sortilège
    M'a redonné quinze ans !
    Et tourne le manège
    Et retourne le temps.

     

    Oubliés les enfants :
    Pour me faire renaître
    Un délire étonnant
    Les a fait disparaître !
    En un tour, un instant

     
    Et me voila rêvant
    Tête dans les étoiles
    A observer longtemps
    Les traces sidérales
    Et leur filet d'argent


    Et me voilà partant
    Pour une autre aventure
    Sur un destrier blanc
    Enlaçant l’encolure
    De mon prince charmant

     Et tourne le manège
    Et retourne le temps
    L'étrange sortilège
    M'a redonné quinze ans,

    Et le coeur d'une enfant...

     
    LASIDONIE

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    Je reviens ici avec une autre pensée sur le sourire, que j'avais évoqué sous l'angle optimiste, il y a peu de temps.

    Ce poème en forme libre reflète davantage Lasidonie...



    Sourire ?  Cela s’apprend-t-il un sourire ?

    Est-ce l’esquisse d’une lumière

    Sur le visage du nouveau né,

    Vague reflet, indéfini, sans objet,

    Sourire ? Cela surgit-il du néant un sourire

    Des profondeurs obscures,

    Du vide, que l’on découvre en soi-même,

    Qui plombent le regard ?

    Sourire ? Est-ce cet étirement naïf un sourire

    Celui des lèvres ouvertes du privé de sens,

    Installé dans sa bienheureuse passivité 

    Aveugle, sourd, aux détresses de la pensée ?

     

    Sourire ?  Cela s’apprend-t-il un sourire 

    Comme on apprend à lire ?

    Leçon : Dégrippez les lèvres,

    Détendez vos traits, laissez briller vos yeux

    Pour rien, comme çà, pour la vie qui va

    Pour l’encre qui vole au tragique

    Son manteau d’amertume

    Et le déchire en éclats de mots, pour rire.

    Regardez. Oui, le sourire est autour de soi,

    S’il n’est pas en soi ! Fermez la porte de l’intérieur.

    Echange, complicité, partage, là est le secret.


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    Sourire ?  Cela ne s’apprend pas un sourire.

     Nul ne le fabrique, il ne s’achète.

    Cadeau du ciel, hasard d’un coup de dés

    Sur une âme bien disposée !

    Il se donne.

     


    LASIDONIE
    10-01-08

     

     

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    Pour rester dans l'or...

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    Fleurs cachées
    Intime trésor
    Couleur or
    Du Désert des coeurs
    En devenir

     
    Que serait la nuit, sans le jour !
    Ainsi des mots
    Qui cherchent un chemin
    Pour dire tout haut
     Les chagrins d’hier et de toujours
    L’espoir, la peur des lendemains.
    S’élèvent vers le ciel
    Leurs voix tant retenues,
    Mots mystérieux,
    Rebelles,
    Timides aveux,
    Qui font tressaillir
    En vibrations ténues
    Leur gangue éclatée.

     
    Fleurs  trop sombres
    Du désert des coeurs
    D’Or et d’ombre
    Pépites  de vie
     A découvrir

     


    LASIDONIE
    Samedi, je passe au Rose...
     
     

     


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  • Après la version rose, voici la version grise de la St Valentin, preuve s'il en est que les mots peuvent devenir des outils au service de contraires sans être la transcription d'une vérité intérieure...

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     Ensemble ! Un résumé, un condensé d’amour

     Une vision simple des choses de la vie

     Partage de chaleur pour un très long parcours

     Ensemble ! Symbole pour solitude abolie.

     

     Le temps s’inscrit sur les corps, coule dans les cœurs

    En maître tout puissant les uns il fortifie

    Sur les autres il s’acharne, jusqu’à ce que l’amour meurt.

    Puis continue sa course sa tâche finie !

     

    Ensemble ! Le passé de deux vies, triste rappel !

    Routes tracées au croisement accidentel

    Morne côte à côte de deux indépendances

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    Ensemble ! Rêve rangé aux accessoires usés

    Qui réveille  parfois comme un goût de sucré

    Puis se dissout : banalité de l’existence !


    Lasidonie

     


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  • Aprés relecture ces jours ci  d'un livre du philosophe Comte-Sponville dont j'avais évoqué le thème dans un article :
    http://lunatiquebleue.over-blog.com/article-3777579.html

    Quelques mots en forme de poème, une photo extraite d'un PPS reçu , légèrement retouchée, pour les illustrer :


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    La solitude en face à face

    Nul ne la peut rompre, dure loi

    De l’intériorité du soi,

    Proche et lointain dans cet espace.

     

    Seuls, c’est là  notre condition.

    Pour aimer, souffrir, comme l’autre,

    Fausse pensée des bons apôtres,

    Mon cœur n’a pas de diapason !

     

    L’intimité qui vaut partage

    N’est qu’attrayant masque trompeur

    Que nous portons, unique acteur,

    Pour de l’angoisse, chasser l’image !

     

    Aussi nous faut-il être heureux

    D’un éclairage, d’un bel échange,

    D’un « marche avec », que l’âme engrange :

    Nos solitudes,  pour vivre deux.


    LASIDONIE

     


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    Un article d'archive

    La mer est omnipresente sur ce blog car elle fait partie de l'union de ces deux éléments , l'eau, le ciel, images de l'infini, de l'évasion...

     

     

     

     

    Rêveries marines

     

    Quand mon regard noyé de solitude

    Interroge au-delà de l'horizon

    Seule la voix de la mer me répond.

    Je suis voile posée sur son sillon

    Portée par un courant d'incertitude.

    C'est de sa colère le grondement

    Violent s'élançant à l'assaut des grèves

    Pour en amie crier mes rages brèves

    Lorsque les regrets m'assaillent sans trêve !  

    Ma complice, compagne de mes tourments !

     

    D'autre fois ses mouvements incertains

    M'appellent vers d'autres riants rivages,

    Mystérieux, inexplorés et sauvages,

    Rêve apaisant pour un coeur en naufrage

    Tout à l'écoute d'un écho lointain.

     

    Quand mon âme baignée de gratitude

    Chante la vie et ce qu'elle a de bon

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    Seul le rire de la mer lui répond.

    Mais je deviens écume papillon

    Insouciante, légère de quiétude.



    LASIDONIE 

     

    Photo d'origine

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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  • L'air de la chanson de Claude Nougaro " Ah tu verras, tu verras, tout recommencera.." trottant dans ma tête, je me suis mise à écrire en fredonnant la musique, et les mots se sont calés...jusqu'au final qu'il m'a fallu adapter pour respecter la versification. Mais la parenthèse enlevée on retrouve le rythme du dernier vers du couplet de la chanson.


    Amusez vous à fredonner...


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    Je ne suis pas l’hiver qui attend le printemps

    Je ne suis pas la vague, perdue dans l’océan

    Ni le lourd ciel d’orage, qui souhaite la pluie

    Ni la branche arrachée, la tempête finie

     

    Je ne suis pas automne, qui enterre l’été

    Je ne suis pas toujours confrontée au jamais

    Ni torrent audacieux courant vers l’aventure

    Ni ours mal léché honteux de sa parure

     

    Je suis des quatr’ saisons au fil de mes humeurs

    Je suis de la nature ses bonheurs et ses pleurs

    Tour à tour eaux dormantes devenant frissonnantes

    (Ou bien nuages enfuis) sous les nuées dansantes.

     

    Eh bien oui c’est ainsi,

    Je suis moi d’aujourd’hui.

     

     

    25/01/08

    LASIDONIE

     


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