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    Comme une main décrispée

    Au dessus d’elle, en elle,

    Le nuage émergeait de l’ombre

    Tendant sa paume ouverte

    En offrande de lumière

     

    Et l’ombre vibrait

    Des mots non retenus  

    Caressants, libres,

    Glissant en écharpe de soi

    Pour dénuder

     Les secrets murmures  de ses rêves.

    Ses rêves !

    Toute sa vie, elle s’en était enveloppée

    Pour L‘attendre, lui, cet inconnu mystérieux

    Venant bouleverser une existence

    De passivité, d’indifférence

     D'amour en dérive.

    Minute après minute,

    Que l’espoir, son rêve, pour vivre,

    Empêcher la haine de s’installer,

    Elle restait enchaînée

    Aux sentiments exacerbés.

    O comme Elle l’avait rêvé !

    Il l’avait prise par la main

    Elle l’avait aimé.

    Tout s’était évanoui, dans sa chaleur,

    De ce temps gaspillé en vain,

    En révolte absurde

    En souffrance coupable

    Insoutenable.

    Elle l’avait rêvé son rêve,

    Avait crû le tenir son rêve,

    Avec lui les jours s’étaient parés du rose

    Que laisse en cadeau le soleil

    Au bout de sa course.

    Ecran merveilleux

    D’une réalité trop vite déclose, 

    Illusion d’une  affamée de partage !

     

     Comme une Main refermée,

     Au dessus d’elle, en elle,

    S’enfonçait dans l’ombre le nuage

    Rejoignant  la nuit,

    Pour une nouvelle solitude.



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    LASIDONIE

     

     



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    Sans doute par déformation professionnelle, Je suis toujours autant "méfiante" avec les mots, tant leur sens peut être sujet à confusion, tant leur agencement séduisant en paroles ou à l'écrit, peut se révéler source d'erreur. Mais le silence est aussi langage qui n'est guère plus fiable ! Que de conflits, de manques aussi dans les non-dits ! Alors dire, se taire ? Où est le vrai ? " Il faut peser ses mots"  : sagesse proverbiale !

    Je reviens donc, sous un angle un peu différent, sur ce thème qui m'avait fait écrire  il y a 2 ans un poème à partir du mot "Amitié".

    (On peut le relire LA .)

     


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    La "bouche" de la nature (Sicile)

     

     

    Quand les mots impuissants, acteurs désenchantés

    Refusent de jouer une pièce frivole

    Ils s’effacent de scène, accablés de leur rôle

    Et attendent, muets, dans un endroit secret.

     

    Heureux de la place le silence s’installe

    A  l’aise, envahissant le premier plan offert

    Pour un autre concert, dans un autre univers,

    Au langage symbole. Transcription  fatale !

     

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    Monastère désaffecté ( Crète)

     

    Mille possibles se présentent tour à tour

    Mille certitudes que renversent les doutes

    Confronté au non dit de l’esprit en déroute

    Qui erre dans ses contradictions, à l’écoute

     

    Des mots à réveiller, endormis de pudeur

    Ou bien encombrés de leurs factices costumes,

    Dont on attend que vérité se désembrume,

    Apparaisse, éclatante. Apaisement du cœur !

     

    Partenaires ou vieux complices du silence

    Ils se travestissent, souvent  flatteurs, trompeurs.

    Valse du Vrai, du Faux, au hasard du danseur 

    Nous jouons sans cesse de leur ambivalence.

     

    Décrypter, j’y renonce

    Je me laisse porter

    Mais tous sens aiguisés

    Pour du Vrai capter l’once.

     


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    Paysage Crétois

     

     

    LASIDONIE

     


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    Un début de commentaire sur le poème de M. Gonnet : Son chemin ici  ce jour, est devenu, en laissant courir les doigts sur le clavier, une suite longue en forme de réponse ! Je la publie ici, avec son assentiment.



     "Connais-tu ce chemin"...

     


    Je connais un chemin

    Si souvent emprunté

    Où les pas buttant sur les pierres

    Se font lourds et lents,
    Parsemé d’ornières

    Creusées par mauvais temps,

    Où cet autre tant cherché

    Se dissimule dans les replis

    Des rêves entretenus par l’étrange,

    Rocs, arbres secs, ravins herbeux

    Etant paravents du merveilleux !

    Cet autre, démon, ange,

    Quel qu’il soit, dans la pensée,

    Garde encore ses mystères

    Laissant le cœur pantois.

    J’ai aperçu une fois

    Un joli sentier fleuri

    Ensoleillé, ombré

    De cette ombre joyeuse

    Qui permet la halte bienheureuse

    Avant le re-départ vers…

    Le chemin caillouteux, sombre,

    Aux ombres maléfiques

    De débris d’orage recouvert

    Qui laisse entrevoir, sans nom,

    Le trou noir

    Point ultime à l’horizon.

    Je ne connais pas ton chemin,

    Mais j’aimerai bien…

     


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    Les gorges de Samaria (Crète)

     

    Lasidonie

     

      Une autre illustration plus "vertigineuse" si vous regardez ICI


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  • Comme annoncé voici le 2eme volet de ce thème abordé le 4 juillet, cette fois dans sa forme classique.



    Le  mot retenu

     

    Au vent doux, léger, de ton parfum imprégné,

    Je sais dire je t’aime

    Pour l’écume nacrée d’océans apaisés

    J’ai aussi un je t’aime


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    Quand la musique me rapproche de ton cœur

    Je chante que je l’aime

    Au fidèle oiseau blanc messager du meilleur

    Je lance mes je t’aime

     

    Ils ne peuvent m’entendre, ni même me comprendre

    Mais me parlent de toi

    Rien ne freine mes élans, mes paroles tendres

    Témoins de mes émois

     

    Mais à toi, bel amour, que je garde secret,

    Je ne peux, ce je t’aime !

    Je voudrais le crier, ne fais que le penser

    Et l’écrire en poème.

     

    Est-il besoin de dire, quand tout est transparence ?

    Je t’aime est dans mes yeux

    Dans tous mes petits riens, sans aucune importance,

    Qui sauront rendre heureux.

     

    Le vent, l’océan, l’oiseau, chacun l’entendra,

    Mais, toi, tu le verras…

     

     LASIDONIE


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    Un poème , "vite fait ",( avant une absence) , lus par certains d'entre vous peut-être il y a un mois, écrit pour QUAI DES RIMES  ICI . La photo d'une gare, un train, un quai vide... et des mots à ajouter...

     


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    Un quai, là, désert

    Dans cette gare du bout du monde

    O vision d’enfer

    Quand dans le vide les espoirs fondent

     

    Un train par ici

    Délesté de tous ces anonymes

    Un cœur trop meurtri

    Par l’absence d’espérance infime

     

    Elle demeurait

    A contempler les voies attirantes

    Au reflet bleuté

    Eperdue dans une vaine attente.

     

    Un quai, là, désert

    Vide de sa seule passagère

    Un train là, d’hier

    Pour souffrance et douleur meurtrière.


     

    LASIDONIE

     

     

     

     


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  • Laissons le luth chanter les jours heureux

    Qu’il ennuage d’oubli les tristesses

    Qu’il vibre en nos silences et puis nous berce

    D''émois mélodiques doux, merveilleux.

     

    Lorsque s’éteint le feu de ma mémoire

    Qu’une musique ancienne pour rêver !

    O luth  que ton accent rare, enjoué

    Eclaircisse de ma vie le grimoire.

     

    Transportés par le chant intemporel

    Les blessures se ferment, la Paix s’installe

    Le cœur dans l' harmonieux fait une escale

    Mon être se réveille au sensuel

     

    La vie renaît en toute nonchalance

    Désirs fondus en tendres vibrations

    Lorsque de nous le mal prend possession

    Confions au  luth nos rêves de romance.


     

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    LASIDONIE

     









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  •   Une parution lançée, puis retirée, l'état d'esprit ayant changé...Ce poème résonne bizarrement aujourd'hui : Je ne peux que penser à l'actualité et à INGRID B.  qui a toujours su, eut le courage, de dire : " la vie, je t'aime". A côté de cela mes mots sont bien dérisoires !

    Sur ce  même thème deux écrits différents. Celui-ci, libre. Le suivant, classique, dans quelque jours.


     

    J’aimerais pouvoir écrire

    J’aimerais pouvoir le prendre

    J’aimerais pouvoir le dire

    J’aimerais le murmurer

    J’aimerais pouvoir  le vivre

    Chaque journée le je t’aime.



     

    Conditionnel antérieur

    Conditionnel au futur

    Conditionnel imparfait

    Conditionnel inventé

    Conditionnel fait pour vivre

    Encore un nouveau je t’aime.

     

    Je conjugue les temps

    Je conjure le temps

    Je conjugue néant

    Je conjure l’oubli

    Et ne vis qu’en courant

    Après un je vous aime.


     

    LASIDONIE

     


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  • rayons--noirs.jpg

     

    NOCTURNE

     

    La nuit, la nuit s’en vient, la porte s’est fermée
    Sur le soleil, le ciel ; Autour de moi, en moi
    Un abîme, où glissent des formes éthérées
    Spectres fugitifs de rêves insoumis, froids.

     Le noir, le noir s’en vient, et pèse le silence
    Sur les eaux, sur la mer ; il gagne aussi mon cœur
    Hoquetant une vie, en son incohérence,
    Quand l’esprit abusé discerne une lueur !

     Le vide, le vide est là, il m’aspire, m’attire
    Sur son lit fait d’extrême, de pensées sans passé
    Sans présent, ni futur au réel qui déchire.
    Des regrets, des espoirs, délivrée à jamais.

     

     

    LASIDONIE

     


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