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Par lasidonie le 14 Novembre 2007 à 09:05
Je m’enivreDans la faible clarté du jour
De ce que mes yeux
Persiennes ouvertes
Sur mon amour
Délivrent
De lumière éblouie
Sur ce visage qui s’évade
Au pays des songes,
Me fait aimer la vie.
C’est en lui que je puise
De mon présent le bleu
De mes nuit la beauté !
Douceur exquise
Soupir heureux !
Portée par ton souffle apaisé
Je m’envole
Avec toi mon enfant
Pour d’aériens instants
Que je vole,
Au temps.
Axel, 4mois 1/2
Lasidonie
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Par lasidonie le 9 Novembre 2007 à 00:00
Un autre voyage, celui-ci, bien différent...
Je voyage dans tes yeux
Leur couleur de jade me transporte
Vers ces îles lointaines
Aux eaux cristal, translucides,
Tièdes au corps, douces à l’âme.
Je m’y perds avec bonheur
Apaisée.
C’est le soleil chaleureux, réconfortant
Qui caresse ma peau,
Enfièvre mes pensées
Quand un éclair plus vif en accentue la teinte
Chargée de mordoré,
Je m’y perds avec volupté,
Revivifiée.
De gris soudain les voici assombris
Orage, nuage de tristesse,
Une contrariété passagère, un souci ?
Ils me projettent vers ces terres hostiles
Que visitent inlassablement vents et pluie.
Je m’y perds avec effroiCoeur lourd inquiet
Tes yeux sont couleur horizon
Navire en partance pour escapades joyeuses,
Que le ciel soit clair ou charbon
Lâchant les amarres qui l’entravent
Il se sent libre et léger.
Avec lui je vogue, heureuse,
Abandonnée.
Texte écrit dans le cadre de l'atelier "Papier libre" , je l'ai légèrement modifié.
LASIDONIE
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Par lasidonie le 6 Novembre 2007 à 09:00
Un flash-back sur un poème en vers impairs publié sur mon blog au tout début.
Vacances, voyages, partir. Partir ! N'est-ce pas aussi fuir ce que l'on a en nous ?Voyage
Il est des voyages qu’on aimerait oublier :
Projetés , baignés dans une atmosphère irréelle
S’effacent du quotidien les peurs, tous les regrets.
L’esprit distrait s’abîme dans les visions nouvelles.
Couleurs, parfums, ravissent un cœur égratigné !
Les sons surprenants de musique inhabituelle
Eloignent la mélodie des violons écoutés
Et leur cortège de rêves brisés qui m’appellent.
Disparus les vifs chagrins, les vaines espérances.
Un à un palissent les visages familiers,
Photo vieillie. L’âme en paix savoure le silence.
Le temps s’éternise dans l’éphémère trop aimé.
Pourtant il faut revenir, sortir du sortilège
S’arracher brutalement au bonheur de l’oubli.
Et resurgissent les angoisses que rien n’abrège
Le mal est présent, tenace, il n’était qu’endormi.
Enchantement payé d’une morsure cruelle !
Tout a repris sa place, les souvenirs réveillés!
Comme ces amourettes qu’on croyait éternelles
Il est des voyages qu’on aimerait oublier.
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Par lasidonie le 30 Octobre 2007 à 00:45
Une grille de Monastère à Palerme, des mots surgissent ...
Libre de direLes regrets et les désaccords,
L’impossible à construire,
Et son cortège de remords,
Libre de chanter l’amour fait de lumière,
Les rêves, les espérances soulevées
Comme l’aube première
Timide, effarouchée !
Mais esclave de l’interdit
Au fond de l’âme cadenassé
Qui torture sans répit
Les yeux clos éveillés
L’esprit abandonné !
Dans le sommeil se blottir,
Rejoindre le silence, ne pas parler
Et ses douleurs d’esclave retenir…
LASIDONIE
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Par lasidonie le 26 Octobre 2007 à 00:02
Jeu d’écriture pour l’atelier « ludique »
Ecrire un texte comportant les mots suivants :
« Atypique, dommage, mort, pieu, sang, simple, mains, sentiments, recherche, attente, liqueur, corsage, assaillir, clan et pathétique »
Le texte, compte tenu des mots imposés, est un peu "étrange" ! Pour l'agrémenter j'ai choisi ces photos prises en Sicile.°°°°°°°°
UN HOMME QUI ME PLAIT
C’était un être Atypique,
Très différent de son clan
Dépourvu de cet élan
Vers les rêves pacifiques.
Eux n'imaginait que mort
Pieu et sang sur un corsage
Créer les pires dommages
Assaillir celui qui dort
Lui n’aimait que simples choses,
Le battement de son cœur
L’attente de l’âme sœur
La main qui enfin se pose
En recherche de bonheur !
Des sentiments pathétiques
Dans un monde si tragique
C’était un être atypique
Des autres bien différent
En lui persistait le chant
D’un futur amour unique.
Lasidonie
Mosaiques d'une immense villa romaine au sud d'Enna ; Statue en marbre d'un éphèbe datant de 480 AC (musée Archéologique).
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Par lasidonie le 24 Octobre 2007 à 00:06
L'amour vainqueur
S’enfonçait la belle nymphe Aréthuse
Dans les profondeurs des forêts, des bois
Guettant par plaisir gibier aux abois.
Des chasseresses libres, l’emblème, la muse,
Elle refusait autres soupirants
Que ses amis habitants des futaies,
Repoussait les assiduités d’Alphée
Dieu du fleuve pourtant si séduisant !
Amoureux de cette nymphe rebelle
Prit corps d’un chasseur le fils d’Océan,
Tenta la conquérir, la poursuivant
Jusqu’aux rives de la mer éternelle !
L’onde engloutit Aréthuse, la guida.
Terre de Sicile fut son hôtesse,
Source elle devint par vœu de Déesse
Loin du fleuve maudit et de ses bras.
Malheureux, Alphée, pour la faire sienne,
En mer profonde traça son chemin.
C’est ainsi que depuis ce jour lointain
Se mêle eaux du fleuve et de la fontaine.
Alphée était le Dieu du fleuve d'Elide, qui coulait au-delà d'Olympie, la demeure des Dieux. Fils d'Océan et de Téthys, Il tomba amoureux de la nymphe des bois Aréthuse. Celle-ci lui échappa en se jetant dans la mer et parvenue en Sicile fut changée en source par la Déesse protectrice chasseresse Arthémis. La légende prétend que des fleurs jetées dans le fleuve Alphée en Grèce réapparaissent dans l’eau douce de la fontaine d'Aréthuse à Syracuse.
LASIDONIE
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Par lasidonie le 22 Octobre 2007 à 00:25
Le manuscritJ’aurais voulu te voir écrivain à plein temps
Rédiger les lignes heureuses de mon présent
Avec ces petits riens, des mots de franc partage,
Des pensées anodines qui du mal soulage.
Ou t’imaginer en poète de mes nuits
Pour mettre en rimes roses mes songes trop gris
M’accompagner en troubadour jusqu’à l’aurore
Avec des mélodies qui, la détresse, ignorent.
Le sablier aurait laissé couler, jaloux,
Ses grains effrités, quelle importance après tout
D’ainsi ponctuer de gouttelettes séchées,
Larmes oubliées, toutes les pages tournées !
Tu n’as pu laisser que quelques notes au hasard
Sur un manuscrit jauni exposé sans fard !
O pouvoir être ta geôlière asservie
Pour t’emprisonner dans le livre de ma vie !
LASIDONIE
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Par lasidonie le 15 Octobre 2007 à 08:39
Ce texte est paru dans l'atelier " Papier libre", les mots imposés sont en évidence
Ce fut un été bien étrange
Celui des désirs insoumis, capricieux
Oscillation entre espérance et désillusions
Battements du cœur audacieux
Qui, fébrile, insensé, imagine ! Palpitations
A l’approche de la rencontre, mélange
De joie incontrôlée,
De crainte inavouée,
Comment freiner l'esprit qui accélère ?
Capter, attendre un signe
De ces yeux clairs
Discrète traduction d’un émoi partagé ?
Guetter,
Etre enivrée d’un sourire
Du partage d’un rire
Et puis vouloir mourir de chagrin
Devant l’indifférence
L’évidence
Contre laquelle lutter en vain !
Tu fus mon dernier été mélodie,
Tantôt sombre, tantôt brûlant !
Feuilles mortes, rêves détruits
Mon automne est là maintenant.
LASIDONIE
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