• Je m’enivre

    Dans la faible clarté du jour

    De ce que mes yeux

    Persiennes ouvertes

     Sur mon amour

    Délivrent

    De lumière éblouie

    Sur ce visage qui s’évade

    Au pays des songes,

    Me fait aimer la vie.

    C’est en lui que je puise

    De mon présent le bleu

    De mes nuit la beauté !

    Douceur exquise

    Soupir heureux !

    Portée par ton souffle apaisé

    Je m’envole

     Avec toi mon enfant

    Pour d’aériens instants

    Que je vole,

    Au temps.

     

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    Axel, 4mois 1/2


    Lasidonie

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    Un autre voyage, celui-ci, bien différent...

     



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    Je voyage dans tes yeux
    Leur couleur de jade me transporte
    Vers ces îles lointaines
    Aux eaux cristal, translucides,
    Tièdes au corps, douces à l’âme.
    Je m’y perds avec bonheur
    Apaisée.

     

    C’est le soleil chaleureux, réconfortant
    Qui caresse ma peau,
    Enfièvre mes pensées
    Quand un éclair plus vif en accentue la teinte
    Chargée de mordoré,
    Je m’y perds avec volupté,
    Revivifiée.

     

    De gris soudain les voici assombris
    Orage, nuage de tristesse,
    Une contrariété passagère, un souci ?
    Ils me projettent vers ces terres hostiles
    Que visitent inlassablement vents et pluie.
    Je m’y perds avec effroi

    Coeur lourd inquiet

     
     

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    Tes yeux sont couleur horizon
    Navire en partance pour escapades joyeuses,
    Que le ciel soit clair ou charbon
    Lâchant les amarres qui l’entravent
    Il se sent libre et léger.
    Avec lui je vogue, heureuse,
    Abandonnée.


    Texte écrit dans le cadre de l'atelier "Papier libre" , je l'ai légèrement modifié.

    LASIDONIE

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    Un flash-back sur un poème  en vers impairs  publié sur mon blog au tout début.

    Vacances, voyages, partir. Partir !  N'est-ce pas aussi fuir ce que l'on a en nous ?

     

     

    Voyage

     

                   Il est des voyages qu’on aimerait oublier :

    Projetés , baignés dans une atmosphère irréelle

        S’effacent du quotidien les peurs, tous les regrets.

     L’esprit distrait s’abîme dans les visions nouvelles.

     

     

    Couleurs, parfums, ravissent un cœur  égratigné !

    Les sons surprenants de musique inhabituelle

    Eloignent la mélodie des violons écoutés

    Et leur cortège de rêves brisés qui m’appellent.

     

     

     

     

    Disparus les vifs chagrins, les vaines espérances.

     Un à un palissent les visages familiers,

     Photo vieillie. L’âme en paix savoure le silence.

     Le temps s’éternise dans l’éphémère trop aimé.

     

     

     Pourtant il faut revenir, sortir du sortilège

    S’arracher brutalement au bonheur de l’oubli.

     Et resurgissent les angoisses que rien n’abrège

     Le mal est présent, tenace, il n’était qu’endormi.

     

     

     

    Enchantement payé d’une morsure cruelle !

     Tout a repris sa place, les souvenirs réveillés!

          Comme ces amourettes qu’on croyait éternelles

    Il est des voyages qu’on aimerait oublier.

     

     

     


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  • Une grille de Monastère à Palerme, des mots surgissent ...


    Libre de dire

    Les regrets et les désaccords,

    L’impossible à construire,

    Et son cortège de remords,

    Libre de chanter l’amour fait de lumière,

    Les rêves, les espérances soulevées

    Comme l’aube première

    Timide, effarouchée !


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    Mais esclave de l’interdit

    Au fond de l’âme cadenassé

    Qui torture sans répit

    Les yeux clos éveillés

    L’esprit abandonné !

    Dans le sommeil se blottir,

    Rejoindre le silence, ne pas parler

    Et ses douleurs d’esclave retenir…


    LASIDONIE

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  • Jeu d’écriture pour l’atelier « ludique » 

     

    Ecrire un texte comportant les mots suivants :
     

    « Atypique, dommage, mort, pieu, sang, simple, mains, sentiments, recherche, attente, liqueur, corsage, assaillir, clan et pathétique »
                                             
    Le texte, compte tenu des mots imposés, est un peu "étrange" ! Pour l'agrémenter j'ai choisi ces 
    photos prises en Sicile.

     

    °°°°°°°°

                                                                 

       UN HOMME QUI ME PLAIT 

     

          C’était un être Atypique,

          Très différent de son clan

          Dépourvu de cet élan

          Vers les rêves pacifiques.

     

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    Eux n'imaginait que mort

    Pieu et sang sur un corsage
    Créer les pires dommages
    Assaillir celui qui dort
       
     

     

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          Lui n’aimait que simples choses,

          Le battement de son cœur

          Lattente de l’âme sœur

          La main qui enfin se pose

     

          En  recherche de bonheur !

          Des sentiments pathétiques

          Dans un monde si tragique

          Refusant liqueur-douceur !


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          C’était un être atypique

          Des autres bien différent

          En lui persistait le chant

          D’un futur amour unique.


     

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    Lasidonie


    Mosaiques d'une immense villa romaine au sud d'Enna ; Statue en marbre d'un éphèbe datant de 480 AC (musée Archéologique).

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    L'amour vainqueur



    S’enfonçait la belle nymphe Aréthuse

    Dans les profondeurs des forêts, des bois

    Guettant par  plaisir gibier aux abois.

    Des chasseresses libres, l’emblème, la muse,

     

    Elle refusait autres soupirants

    Que ses amis habitants des futaies,

    Repoussait les assiduités d’Alphée

    Dieu du fleuve pourtant si séduisant !

     

    Amoureux de cette nymphe rebelle

    Prit corps d’un chasseur le fils d’Océan,

    Tenta  la conquérir, la poursuivant

    Jusqu’aux rives de la mer éternelle !

     

    L’onde engloutit Aréthuse, la guida.

    Terre de Sicile fut son hôtesse,

    Source elle devint par vœu de Déesse

    Loin du fleuve maudit et de ses bras.

     

    Malheureux, Alphée, pour la faire sienne,

    En mer profonde traça son chemin.

    C’est ainsi que depuis ce jour lointain

    Se mêle eaux du fleuve et de la fontaine.

     



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    Alphée était le Dieu du fleuve d'Elide, qui coulait au-delà d'Olympie, la demeure des Dieux. Fils d'Océan et de Téthys, Il tomba amoureux de la nymphe des bois Aréthuse. Celle-ci lui échappa en se jetant dans la mer et parvenue en Sicile fut changée en source par la Déesse protectrice chasseresse Arthémis. La légende prétend que des fleurs jetées dans le fleuve Alphée en Grèce réapparaissent dans l’eau douce de la fontaine d'Aréthuse à Syracuse.

                                                                          LASIDONIE


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  • Le manuscrit

     

     

    J’aurais voulu te voir écrivain à plein temps

    Rédiger les lignes heureuses de mon présent

    Avec ces petits riens, des mots de franc partage,

    Des pensées anodines qui du mal soulage.

     

    Ou t’imaginer en poète de mes nuits

    Pour mettre en rimes roses mes songes trop gris

    M’accompagner en troubadour jusqu’à l’aurore

    Avec des mélodies qui, la détresse, ignorent.



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    Le sablier aurait laissé couler, jaloux,

    Ses grains effrités, quelle importance après tout 

    D’ainsi  ponctuer de gouttelettes séchées, 

    Larmes oubliées, toutes les pages tournées !

     

    Tu n’as pu laisser que quelques notes au hasard

    Sur un manuscrit jauni exposé sans fard !

    O pouvoir être ta geôlière asservie

    Pour t’emprisonner dans le livre de ma vie !



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    LASIDONIE


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    Ce texte  est paru dans l'atelier " Papier libre", les mots imposés sont en évidence

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    Ce fut un été bien étrange

    Celui des désirs insoumis, capricieux

    Oscillation entre espérance et désillusions

    Battements du cœur audacieux

    Qui,  fébrile, insensé, imagine ! Palpitations

    A l’approche de la rencontre, mélange

    De joie incontrôlée,

    De crainte inavouée,

    Comment freiner l'esprit qui accélère ?

    Capter, attendre un signe

    De ces yeux clairs

    Discrète traduction d’un émoi partagé ?

    Guetter,

    Etre enivrée d’un sourire

    Du partage d’un rire

    Et puis vouloir mourir de chagrin

    Devant l’indifférence

     L’évidence

    Contre laquelle lutter en vain !

    Tu fus mon dernier été mélodie,

    Tantôt sombre, tantôt brûlant !

    Feuilles mortes, rêves détruits

    Mon automne est là maintenant.

     

     

    LASIDONIE


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