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    De nombreux anniversaires autour de moi en cette période, des mots et de la musique pour les célébrer...Bon anniversaire à tous les Poissons et Béliers

     

     


     (mise en route non automatique)

     

     

    Quelques notes...

     

     Mars puis avril déjà ! Dieu que passent les ans !

    Est venue l’heure d’invoquer une des muses

    Celle qui susurre aux poètes de beaux chants

    Des vers parfaits. Oh, la drôlesse, ailleurs, s’amuse !

     

    Moi je reste là, plume en l’air, la tête au vent

    Espérant un écho, un signe à retranscrire

    La mémoire ne projette sur son écran

    Qu’images d’un film sans paroles. Rien à écrire.

     

    Honteusement lâchée, je griffonne des mots

    Guettant l’idée géniale, perdue dans mes repères !

    Poétiser sans muse ? Je frôle l’échafaud.

    Quelques notes soudain, inspiration dans l’air ?

     

     

     

    Il est bien suffisant pour célébrer le temps

    De  chanter, sans oublier de lever les verres

    De rire, faire la fête, profiter de l’instant

    Pour!

     

     



     

    LASIDONIE

     

     


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    Un sourire pour un frais parfum dans le vent

    L’eau pure surgie de la source,

    Un rire de bonheur pour le soleil brûlant

    Qui dans le soir poursuit sa course


    Docile

     

    Un sourire pour une vie au goût muscat

    Dégustée  comme une caresse,

    Un rire chaleureux pour instants chocolat

    Que l’on sait enrober d’ivresse


    Subtile

     

    Un sourire, un rire, des éclats de vie, au loin,

    Bien loin pour l’esprit qui s’attarde

    Embourbé dans les ornières d’autres chemins !

    Un sourire, un rire, se hasardent

     

    Fragiles,

    En ombre.


     


    .

     LASIDONIE

     


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    Ce poème m'a été inspiré par cette superbe photo de :


      M. Gonnet :" l'atelier" article du 29-03

     

      Je le remercie de m'avoir donné son accord , ainsi que celui d'une illustration différente, bien pâle au regard de ce magnifique drapé ! Allez admirer, dans son atelier, ses autres créations ..

     

     


    Elle glisse peu à peu, s’aventure, ondoyante,

    Veut franchir l’océan aux couleurs chatoyantes,

    Puis vaincre des ombres le mouvant rempart

    La lumière en éclats surgie de nulle part.

    Elle vibre, chante, éclaire de toute sa puissance

    L’abîme où gisent les défuntes espérances.

    Comme une larme déposée, l’onde, dans ses plis,

    En reflets irisés s’écoule lente, sans bruit.

    Pour atteindre là bas l’île de couleur Sienne

    Qui oscille en dérive au courant qui l’entraîne,

    L’orangé se fait flamme, se fait métal précieux.

    Les ombres s’allongent, de vagues fantômes bleus

    Fuyant  sur  les rives sombres en ligne adoucie.

    Aux accents mordorés, la pierre reprend vie !

     

    Elle a glissé, la lumière de nulle part,

    Sur les ombres du soir.

     

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    LASIDONIE

     

     


     


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      Pour contrebalancer  le poème sombre d'hier, une rediffusion  "relookée"d'un autre , qui d'aprés les statistiques d'OB, a une bonne audience. Je le remets ici pour ceux qui ne l'auraient pas lu :




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     Le volcan

       

     

      Dans la secret de la pénombre   

      Sur les ailes des rêves audacieux   

      Soudain surgi d’un écran sombre   

      Un regard vient illuminer mes cieux.    

     

     

      Chaleur et flammes tout à coup m’embrasent   

      Raniment cet obscur désir enfoui   

      Comme de la lune les changeantes phases   

     Après glacier, ardent volcan je suis.  

     

     

     

    Et je me brûle au feu de Lucifer   

    Par un torrent or rubis submergée   

    Lumière dans le bonheur de l’enfer   

    Par un puissant élan de vie portée.
     

     
     

    Dans le secret de la pénombre   

    Sur les ailes des rêves mystérieux   

    Furtif, s’est envolé dans l’ombre   

    Le clair fantôme des amours heureux !


     

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                                                        LASIDONIE

                                                                                                                ( poèmes 2007)

     

     

     


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  • Poème s
    orti de mes tiroirs : La tempête comme toutes les tempêtes se calme--répit des naufragés--pour renaître un peu plus tard. Malheur à ceux qui n'ont pu trouver de bouée ...



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    L’horizon se charge, s’assombrit, noircit.

    De lourds nuages emprisonnent l’aurore

    M’enveloppent, annonciateurs de la nuit.

    Comment échapper au mal qui dévore,

    C’est fini !

     

    Reverrai-je le port

    Cette halte attendue

    Pour abriter un corps

    Et son âme éperdue.

     

    Pèse sur moi cette sombre menace

    De cet orage si dévastateur

    Qu’il m’emporte, me pousse de guerre lasse

    Vers un inconnu hostile, sans lueur

    Il me glace !

     

    Où trouver un répit

    Dans la ronde infernale

    Des écueils et des cris

    Dans la peur qui s’installe !

     

    Semblait proche le rivage accueillant

    Aperçu en rêverie apaisée

    Echappée des tumultes grandissants,

    Abri, refuge d’une âme épuisée,

    Si tentant !

     

    Mais tout n’était que songe

    La  lumière, illusion,

    Tout n’était que mensonge

    Le mirage, un félon.

     

    Le clair pour rêver à la lune, éteint

    Mort le soleil, hors d’atteinte l’étoile

    Naufragée sans bouée, sans lendemain

    Adieu boussole j’arrache ma voile

    J’écris fin.


    (Poèmes 2005)
    LASIDONIE

     


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    Ami comment pourrais je vivre,

    La fontaine pleure son eau de givre.

    Las, le printemps est encore bien loin,

    Nul que lui pour faire fuir mon chagrin !

     

    Entend ce délicat frémissement

    De petits riens dans l’air ambiant

    Sonnant le glas de saison morte:

    Venu des mimosas parfum te porte

    Caresse tiède d’un rayon.

    L’air bourdonne, danse de chansons.

    Tout là-haut dans les futaies dissipées,

    De la gent ailée réveillée,

    Vibrent les premières notes d’amour

    Comme un signal du grand retour.

     

    Mois de désespérant silence !

    Ami, il me parlait l’indifférence !

    Le sourire sur mes lèvres est passé

    L’espoir ne fait plus battre un cœur glacé !

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    Dans les vergers, les parterres de fleurs,

    Vois, la palette de  couleurs,

    Du vert à l’or, du rose au rouge

    La nature s’invite au bal, tout bouge,

    L’eau vient de crever sa prison,

    Libre elle glousse en son jargon,

    La fontaine en frissonne d’allégresse

    Le silence s’est tût, liesse !

    Carillonnent en signal du grand retour

    Les nouvelles notes d’amour.

       

    Leurs promesses m’enivrent : Vivre un été

    Délivrée des gerçures du passé.

    Je les sens proches et le grand froid m’épargne,

    Sais tu, L’impatience me gagne ! 

     

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     Carillonnez, carillonnez, amies

    Pour ouvrir les prunelles assoupies

    De celle qui, désespérant, attend

    La symphonie d'un gai Printemps.

     

    Lasidonie

     


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  • Pas très joyeuse ces temps ci, l'écriture me prolonge...



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    Pourquoi faut-il toujours

    Redécouvrir le mal

    Quand on l’a oublié

    Le bonheur d’un instant, d’un jour,

    Efface les craintes d’hier,

    Quand le cœur apaisé

    Adopte un rythme de croisière.

    Naïveté ou inconscience, 

    Le pire a perdu sa substance,

    Devient chose banale.

    Livre des révoltes sauvages

    Des déceptions des désespoirs 

    On veut en déchirer les pages !

    Et l’on se prend à croire

    Aux remords aux regrets

    Et l’on voit le temps s’alléger

    Les projets refleurir.

    Sûr, on va repartir

    Sur un chemin sans fin

    Délivré des souffrances,

    Saurait--on être heureux enfin ?

    Rien ne change jamais,

    Le mal resurgit, sans pitié

    Ecrase, piétine tous les rêves

    Et l’on cherche en silence

    Le comment garder pied

    S’accrocher pour ne pas tomber.

    Dans un sursaut, alors

    Vient l’envie de frapper sans trêve,

    Pour ébranler un mur

    Réapparu, solide, si dur  

    Et de hurler au sort :

    Pourquoi, pourquoi, pourquoi !

     

                                                                                         11-03-08
                                                                       Lasidonie


     


     


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  • Je reviens à la poésie classique avec ce poème écrit en 2006. Par ailleurs le  numérique m'a permis de créer, par un jeu de formes ( le personnage est né du chaos ...) un jeu de couleurs, ces images d'irréalité : " Poésie et numérique associés"...sur le thème du "tout passe" !



    DEMAIN


    Comme revenue des profondeurs de l'enfer
    j'ouvre les yeux sur la lumière, émerveillée.
    Un vent ami a chassé les noires ondées,
    Le ciel en fantaisie s'est habillé de pers
    Pour mieux dans le lointain se fondre avec la mer

    Et mon esprit, hier redoutable adversaire
    S'étonne stupéfait " mais où est donc la nuit ?
    Se peut-il que tout ne soit que songe maudit ?
    Ce fleuve d'amour retenu, douleur amère
    Ne serait qu'une toute petite rivière ?"


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    Souffrir tant et tant, mais survivre de morsures,
    Rager de l'impuissance à changer le destin,
    Noyer les déceptions, cultiver le chagrin,
    Et découvrir qu'une insupportable blessure
    Peut n'être parfois que banale égratignure !

    Une étrange voie en mon âme tourmentée
    S'est dessinée, me conduit vers l'apaisement.
    Délivrée d'un rêve inaccessible angoissant
    Elle n'est plus cette vagabonde naufragée
    Que de faux espoirs secrets tiennent éveillée.


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    Le vent sèche la pluie, et le jour suit la nuit
    Encore, toujours. Ainsi du mal qui me délaisse.
    Les écorchures cicatrisent : Coeur en détresse
    Revoit le cap. Demain existe, il me sourit.
    La guérison est proche. Quand viendra donc l'oubli ?



    12-02-06
    LASIDONIE



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