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Par lasidonie le 16 Avril 2008 à 00:03
De nombreux anniversaires autour de moi en cette période, des mots et de la musique pour les célébrer...Bon anniversaire à tous les Poissons et Béliers
(mise en route non automatique)Quelques notes...
Mars puis avril déjà ! Dieu que passent les ans !
Est venue l’heure d’invoquer une des muses
Celle qui susurre aux poètes de beaux chants
Des vers parfaits. Oh, la drôlesse, ailleurs, s’amuse !
Moi je reste là, plume en l’air, la tête au vent
Espérant un écho, un signe à retranscrire
La mémoire ne projette sur son écran
Qu’images d’un film sans paroles. Rien à écrire.
Honteusement lâchée, je griffonne des mots
Guettant l’idée géniale, perdue dans mes repères !
Poétiser sans muse ? Je frôle l’échafaud.
Quelques notes soudain, inspiration dans l’air ?
Il est bien suffisant pour célébrer le temps
De chanter, sans oublier de lever les verres
De rire, faire la fête, profiter de l’instant
Pour!
LASIDONIE
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Par lasidonie le 14 Avril 2008 à 00:02
Un sourire pour un frais parfum dans le vent
L’eau pure surgie de la source,
Un rire de bonheur pour le soleil brûlant
Qui dans le soir poursuit sa course
Docile
Un sourire pour une vie au goût muscat
Dégustée comme une caresse,
Un rire chaleureux pour instants chocolat
Que l’on sait enrober d’ivresse
Subtile
Un sourire, un rire, des éclats de vie, au loin,
Bien loin pour l’esprit qui s’attarde
Embourbé dans les ornières d’autres chemins !
Un sourire, un rire, se hasardent
Fragiles,
En ombre.
.
LASIDONIE
18 commentaires -
Par lasidonie le 10 Avril 2008 à 09:00
Ce poème m'a été inspiré par cette superbe photo de :
M. Gonnet :" l'atelier" article du 29-03
Je le remercie de m'avoir donné son accord , ainsi que celui d'une illustration différente, bien pâle au regard de ce magnifique drapé ! Allez admirer, dans son atelier, ses autres créations ..
Elle glisse peu à peu, s’aventure, ondoyante,
Veut franchir l’océan aux couleurs chatoyantes,
Puis vaincre des ombres le mouvant rempart
La lumière en éclats surgie de nulle part.
Elle vibre, chante, éclaire de toute sa puissance
L’abîme où gisent les défuntes espérances.
Comme une larme déposée, l’onde, dans ses plis,
En reflets irisés s’écoule lente, sans bruit.
Pour atteindre là bas l’île de couleur Sienne
Qui oscille en dérive au courant qui l’entraîne,
L’orangé se fait flamme, se fait métal précieux.
Les ombres s’allongent, de vagues fantômes bleus
Fuyant sur les rives sombres en ligne adoucie.
Aux accents mordorés, la pierre reprend vie !
Elle a glissé, la lumière de nulle part,
Sur les ombres du soir.
LASIDONIE
14 commentaires -
Par lasidonie le 1 Avril 2008 à 11:22
Pour contrebalancer le poème sombre d'hier, une rediffusion "relookée"d'un autre , qui d'aprés les statistiques d'OB, a une bonne audience. Je le remets ici pour ceux qui ne l'auraient pas lu :
Le volcan
Dans la secret de la pénombre
Sur les ailes des rêves audacieux
Soudain surgi d’un écran sombre
Un regard vient illuminer mes cieux.
Chaleur et flammes tout à coup m’embrasent
Raniment cet obscur désir enfoui
Comme de la lune les changeantes phases
Après glacier, ardent volcan je suis.
Et je me brûle au feu de Lucifer
Par un torrent or rubis submergée
Lumière dans le bonheur de l’enfer
Par un puissant élan de vie portée.
Dans le secret de la pénombre
Sur les ailes des rêves mystérieux
Furtif, s’est envolé dans l’ombre
Le clair fantôme des amours heureux !
LASIDONIE
( poèmes 2007)
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Par lasidonie le 31 Mars 2008 à 00:08
Poème sorti de mes tiroirs : La tempête comme toutes les tempêtes se calme--répit des naufragés--pour renaître un peu plus tard. Malheur à ceux qui n'ont pu trouver de bouée ...
L’horizon se charge, s’assombrit, noircit.De lourds nuages emprisonnent l’aurore
M’enveloppent, annonciateurs de la nuit.
Comment échapper au mal qui dévore,
C’est fini !
Reverrai-je le port
Cette halte attendue
Pour abriter un corps
Et son âme éperdue.
Pèse sur moi cette sombre menace
De cet orage si dévastateur
Qu’il m’emporte, me pousse de guerre lasse
Vers un inconnu hostile, sans lueur
Il me glace !
Où trouver un répit
Dans la ronde infernale
Des écueils et des cris
Dans la peur qui s’installe !
Semblait proche le rivage accueillant
Aperçu en rêverie apaisée
Echappée des tumultes grandissants,
Abri, refuge d’une âme épuisée,
Si tentant !
Mais tout n’était que songe
La lumière, illusion,
Tout n’était que mensonge
Le mirage, un félon.
Le clair pour rêver à la lune, éteintMort le soleil, hors d’atteinte l’étoile
Naufragée sans bouée, sans lendemain
Adieu boussole j’arrache ma voile
J’écris fin.
(Poèmes 2005)
LASIDONIE
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Par lasidonie le 24 Mars 2008 à 00:01
Ami comment pourrais je vivre,
La fontaine pleure son eau de givre.
Las, le printemps est encore bien loin,
Nul que lui pour faire fuir mon chagrin !
Entend ce délicat frémissement
De petits riens dans l’air ambiant
Sonnant le glas de saison morte:
Venu des mimosas parfum te porte
Caresse tiède d’un rayon.
L’air bourdonne, danse de chansons.
Tout là-haut dans les futaies dissipées,
De la gent ailée réveillée,
Vibrent les premières notes d’amour
Comme un signal du grand retour.
Mois de désespérant silence !
Ami, il me parlait l’indifférence !
Le sourire sur mes lèvres est passé
L’espoir ne fait plus battre un cœur glacé !
Dans les vergers, les parterres de fleurs,
Vois, la palette de couleurs,
Du vert à l’or, du rose au rouge
La nature s’invite au bal, tout bouge,
L’eau vient de crever sa prison,
Libre elle glousse en son jargon,
La fontaine en frissonne d’allégresse
Le silence s’est tût, liesse !
Carillonnent en signal du grand retour
Les nouvelles notes d’amour.
Leurs promesses m’enivrent : Vivre un été
Délivrée des gerçures du passé.
Je les sens proches et le grand froid m’épargne,
Sais tu, L’impatience me gagne !
Carillonnez, carillonnez, amies
Pour ouvrir les prunelles assoupies
De celle qui, désespérant, attend
La symphonie d'un gai Printemps.
Lasidonie
24 commentaires -
Par lasidonie le 13 Mars 2008 à 00:10
Pas très joyeuse ces temps ci, l'écriture me prolonge...
Pourquoi faut-il toujoursRedécouvrir le mal
Quand on l’a oublié
Le bonheur d’un instant, d’un jour,
Efface les craintes d’hier,
Quand le cœur apaisé
Adopte un rythme de croisière.
Naïveté ou inconscience,
Le pire a perdu sa substance,
Devient chose banale.
Livre des révoltes sauvages
Des déceptions des désespoirs
On veut en déchirer les pages !
Et l’on se prend à croire
Aux remords aux regrets
Et l’on voit le temps s’alléger
Les projets refleurir.
Sûr, on va repartir
Sur un chemin sans fin
Délivré des souffrances,
Saurait--on être heureux enfin ?
Rien ne change jamais,
Le mal resurgit, sans pitié
Ecrase, piétine tous les rêves
Et l’on cherche en silence
Le comment garder pied
S’accrocher pour ne pas tomber.
Dans un sursaut, alors
Vient l’envie de frapper sans trêve,
Pour ébranler un mur
Réapparu, solide, si dur
Et de hurler au sort :
Pourquoi, pourquoi, pourquoi !
11-03-08
Lasidonie
24 commentaires -
Par lasidonie le 10 Mars 2008 à 00:15
Je reviens à la poésie classique avec ce poème écrit en 2006. Par ailleurs le numérique m'a permis de créer, par un jeu de formes ( le personnage est né du chaos ...) un jeu de couleurs, ces images d'irréalité : " Poésie et numérique associés"...sur le thème du "tout passe" !
DEMAIN
Comme revenue des profondeurs de l'enfer
j'ouvre les yeux sur la lumière, émerveillée.
Un vent ami a chassé les noires ondées,
Le ciel en fantaisie s'est habillé de pers
Pour mieux dans le lointain se fondre avec la mer
Et mon esprit, hier redoutable adversaire
S'étonne stupéfait " mais où est donc la nuit ?
Se peut-il que tout ne soit que songe maudit ?
Ce fleuve d'amour retenu, douleur amère
Ne serait qu'une toute petite rivière ?"
Souffrir tant et tant, mais survivre de morsures,
Rager de l'impuissance à changer le destin,
Noyer les déceptions, cultiver le chagrin,
Et découvrir qu'une insupportable blessure
Peut n'être parfois que banale égratignure !
Une étrange voie en mon âme tourmentée
S'est dessinée, me conduit vers l'apaisement.
Délivrée d'un rêve inaccessible angoissant
Elle n'est plus cette vagabonde naufragée
Que de faux espoirs secrets tiennent éveillée.
Le vent sèche la pluie, et le jour suit la nuit
Encore, toujours. Ainsi du mal qui me délaisse.
Les écorchures cicatrisent : Coeur en détresse
Revoit le cap. Demain existe, il me sourit.
La guérison est proche. Quand viendra donc l'oubli ?
12-02-06
LASIDONIE
23 commentaires
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