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Par lasidonie le 14 Octobre 2007 à 00:39
"Nous existons dans le regard des autres" me dit, sur l'article précédant, Patrice,un passager nouveau. C'est précisement ce qui conduit, je pense, à la difficulté d'être !
Dire adieu !
Le pouvoir !
Adieu à ce qui fut soi-même,
Ou plutôt à ce qui hors de soi
Permettait de se sentir vivre,
Exister pour et parce que…
Des rêves,
Merveilleux,
Tant de phares pour le présent
Pour fixer les désirs, les joies,
Ainsi s’oublier
Dans le passage du temps !
Dire adieu !
Le pouvoir !
Bannir l’attente du naufragé
Dont la vie ne tient
Que par la main qui se tend
Le regard qui soutient !
Ne pas penser,
Juste, en spectateur, regarder
Ne chercher qu’en soi l’horizon.
Fuir, dire non,
A la présence,
Illusoire partage chaleureux,
Morale dépendance !
Ainsi oublier
En affrontant le temps !
Dire Adieu !
N’exister que par lui,
Apprendre,
Et si on le peut,
Etre heureux. !
Merci pour vos messages déposés à l'entrée de ma caverne.
LASIDONIE
13 commentaires -
Par lasidonie le 9 Octobre 2007 à 00:03
Je mets des points de suspension
Je ne peux plusJ’ai essayé,
Je n’assume plus,
Tout me file entre les doigts
Le vide est en moi
Il ne me lâche pas
Alors écrire à quoi bon !
Ce n’est plus un secours
Ni un horizon.
Que viennent les jours meilleurs
Pour m’arracher du cœur
L’insupportable ?
Je l'ai espéré, en vain.
J'ai eu du temps pour me leurrer
A en perdre le goût
De tout.
Du temps pour me vautrer
Dans le passé
Sa fausse lueur
A perdre la notion des heures !
Du temps à gaspiller
Pour imaginer, m'inventer
...Le désert !
Pouvoir conjuguer au présent
Celui qui m'a fait défaut hier
L'oubli !
Quand ?
L'ours en moi s'agite,
Réclame sa caverne éloignée
Pour s'en aller dormir sa vie
Sans plus rêver.
SIDO le 9-10-2007
24 commentaires -
Par lasidonie le 26 Septembre 2007 à 08:40
Une larme
Juste une goutte de liquide
Pour flot de tristesse à noyer.
Juste une touche à peine humide
Pour grand bonheur à maîtriser !Larmes de douleur ou de liesse
Sont les témoins de nos émois,
Nos cœurs transpirent les faiblesses
Que volonté ne masque pas !Plus sombres les pleurs, nos orages
Pour les désespoirs à crever,
Plus lourdes les averses, nos rages
Pour l’impuissance à maquiller !Lasidonie
25-09-07
11 commentaires -
Par lasidonie le 25 Septembre 2007 à 00:18
Un peu "dévoyé" de la consigne proposé par l'atelier d'écriture "s'inspirer des voyelles de Rim baud"voici pour évoquer consonnes et voyelles quelques couleurs...Je me suis amusée à les reprendre une fois dans chaque évocation.
A rose vif de la surprise sur les joues ardentes
B le nacré de la peau de bébé qui s’éveille au jour
C gris ombré de la couleuvre dans les collines herbeuses
D violine des dentelles montagneuses au couchant
E rose pêche teintant le visage de l’enfant à Noël
F rouge flamboyant du feu de la passion
G bleu ciel de mon humeur gaie
H bleu marine qui accompagne mes hélas
I voici le jaune irisé d’orange du dahlia éclatant
J le vert tendre des jeux d’autrefois
L pour un blanc bleuté du lointain sur la mer
M pourpre pour la main chaleureuse qui se tend
N le noir total qui obscurcit la pensée
O sépia celui des oublis qui font mal
P vert teinté de beige des cocotiers penchés sous le vent
R le gris argent des nuages ramassés pour éclater
S le vert émeraude de mes « si » persistants
T le rouge carmin mêlé de noir ou de gris, c’est pour toi
U, pourquoi pas la vague jaune or de l’utopie ?
V le blanc vide du présent, du voici, du voila
Pour des consonnes qui s’échappent sans couleur…
Lasidonie
11 commentaires -
Par lasidonie le 23 Septembre 2007 à 00:41
Je vous retrouve avec ces quelques mots...
OsmoseC’est bon de sentir ta main dans la mienne
Elle me communique sa tiédeur
Dans ta paume amie palpite mon cœur
Confiant. Que la mauvaise saison vienne,
Orages ou bourrasques je ne crains plus !
Tes doigts sont ma racine, mon absolu
C’est bon de garder ta main dans la mienne !
C’est doux de poser ma main dans la tienne
Elle s’abandonne, émue, tremble un peu
Une pression les unit toutes deux,
Echo de tendresse qu’elles retiennent
Mes doigts avec les tiens dansent un ballet,
Osmose, un instant d’irréalité !
C’est doux de fondre ma main dans la tienne !
Nos mains, chaleur contre chaleur, se tiennent
Pour conjurer le temps quoi qu’il advienne.
C'était un rêve, autant qu'il m'en souvienne...
16 commentaires -
Par lasidonie le 12 Septembre 2007 à 00:43
Un petit plat réchauffé, à déguster sans modération, certains sont tellement meilleurs repris à petit feu ! !
Je délaisse ma cuisine pour quelque temps, mais vous laisse quelques effluves de soleil pour les jours qui suivent...
Avez vous remarqué comme certains mots sont lancés à la volée, sans que nous ayons à l'esprit leur sens réel. " vous allez bien ?" " mes sentiments les meilleurs" etc..On se soucie le plus souvent comme d'une guigne de la santé de l'interlocuteur ! Et les sentiments qui terminent une lettre n'ont d'existence que la trace sur le papier ! Mais cela s'appelle de la politesse , ou de la civilité...
CIVILITES
Oh là, bonjour, bonsoir, vous allez bien ?
A vous mes pensées les plus amicales !
Des civilités combien machinales,
Des mots sans importance, des petits riens.
Pour entamer ou clore élégamment
On les ajoute souvent dans l'échange :
Très belle façon de donner le change
A ce qui peut laisser indifférent !
Mon bon jour, mon bon soir, tous mes souhaits
Je veux bien, à vous, gratuité en faire
Les donner sans réfléchir, pour vous plaire
Mais halte là, non, pas mon amitié.
Image chaleureuse, mot trop précieux
Chargé d'affinités inattendues
Il ne peut être formule entendue
Mais partage spontané, fabuleux !
Sélectifs, sincères, à peu destinés
En elle les élans du coeur sont fête
Ô ! Si sur le sens une erreur vous faites
Alors, vous n'aurez pas mon amitié !LASIDONIE
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Par lasidonie le 8 Septembre 2007 à 00:28
Ecrire oui
Mais quoi ?
La pensée flotte,
Papillon moribond d’un été
Aux couleurs poussière
Ailes dépoudrées en dérive
Touffeur, pas un souffle,
Ni discret murmure,
Rien que le silence,
Le silence du néant des idées.
Tient ?
Un picotement sur la main
Molle, indifférente au sommeil des doigts.
Un papillon rescapé vient de s’y poser !
Lasidonie
11 commentaires -
Par lasidonie le 6 Septembre 2007 à 00:30
Gaie, pourquoi pas ?...c'était hier. Ce n'était, je l'ai dit, qu'un minuscule flash !
Ce poème, comme une litanie triste il est vrai, se lira, selon votre humeur, au premier ou au second degré...
L'oiseau ne vole plus
Siffler, il ne veut plus,
Tu as coupé ses ailes
Son ciel s'est fait la belle.
Tu as soufflé le froid
Il en subit la loi.
Se battre est impossible
Son mal est indicible !
Le voici englué,
Retenu prisonnier
Dans cette marée noire !
En la vie comment croire?
Il est trop faible, trop fatigué
Il préfère s'abandonner,
S'enfoncer dans la nappe froide
Du soleil ignorer l'oeillade !
Ce soir l'oiseau s'est tût
T'en es-tu aperçu ?
LASIDONIE
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