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Par lasidonie le 21 Décembre 2007 à 12:00
Mes divagations numériques d'hier m'ont suggérée ceci :
Je voyage dans les abyssesMondes des mystères inexplorés
Le silence se fait complice
Dans ma recherche de curieux secret
Les incohérences de l’âme
La perdent dans les remous argentés.
De la refroidissante lame
Comment résister au subtil bleuté ?
J’erre dans les grottes glacées
Que la mer ouvre à l’esprit vagabond
Sans peur, bien trop émerveillée
Par cette aventure restée sans nom.
Je voyage dans les abysses
Mondes des mystères toujours cachés
A la recherche d’artifice
Pour du Moi bien sombre faire gaîté.
21-12-07
Lasidonie
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Par lasidonie le 18 Décembre 2007 à 20:00
Un très beau livre, un bel hymne à l'apprentissage de la liberté, un appel au rêve : "Jonathan le goéland" chemine vers la lumière après bien des épreuves.
Comme une forte envie de le suivre...
Si tu as vu là-bas planer le goéland
Jonathan,
Retiens le je t’en prie
J’aimerai partir sur ses ailes dans le vent
Vers les nues infinies
Découvrir avec lui des mondes moins hostiles
Où finit l’océan.
Je suis en grande lassitude, ma vie, fragile !
J’entends encore le chant
D’une autre liberté, mon ultime voyage,
Crois-tu, le voudra-t-il ?
Je serai douce, muette, porte lui ce message,
Que vienne mon exil !
Hélas, amie, j’ai vu filer le goéland
L’impatient Jonathan !
(14-12-07)
LASIDONIE
17 commentaires -
Par lasidonie le 14 Décembre 2007 à 10:14La tristesse m'habite, elle me colle, indéfiniement, m'a choisie comme compagne. J'avais espéré la dégoûter, la tenir à l'écart, rien à faire...
Un poème écrit il y a plus de 2 ans, avec un certain optimisme...Depuis, ce dernier s'est perdu dans les feuilles mortes ! Et l'hiver est bien proche...
Saisons
S'était emparé de ma vie, le triste automne.
Il fallait me résigner, accepter ces jours
Que la pâleur du soleil rendait, ô, si lourds !
Les heures filaient dans un demain monotone.
Qu'espérer désormais ? Occuper sa journée,
S'activer, pour oublier la marche du temps
Et l'espoir secret, tenace, d'un meilleur présent.
L'hiver était à ma porte, chasser la pensée !
J'en sentais la vive morsure sur mon visage,
Dans tous mes doigts, plus malhabiles à écrire.
Il obligeait mes yeux à se froncer pour lire.
Déjà dans mon miroir, j'en devinais l'image.
Non, non, ce n'est pas le moment ! Je sens frémir,
S'agiter en moi une folle ardeur ; Vivre, vivre,
Epuiser toutes les joies, courir le monde, ivre
De la senteur des fleurs, de musique, puis partir.
S'est répandue soudain une bouffée d'espoir :
Chassant l'Automne, une saison inespérée,
Bousculant l'Hiver, de la torpeur m'a tirée !
Brume et brouillard chagrin, ce sera pour plus tard.
( Juin 2005 )
LASID ONIE
17 commentaires -
Par lasidonie le 4 Décembre 2007 à 00:00
Parution ancienne dans "Papier libre", une évocation de la chambre chère à son coeur.
******
Ma chambreC’était un tout petit carré
Ecrasé de murs épuisés
Par l’inévitable vieillesse !
Hommes et logis même détresse !
C’était mon premier grand chez-moi
Abri de liberté, mon toit.
Pas hésitants d’indépendance
A contrôler sans assistance,
Pour rajeunir, donner gaieté
Au plâtre défraîchi, usé
Qui par mes doigts bien malhabiles
Devint fresque aux couleurs subtiles.
Du rose du bleu et puis du pers
Vision d’arc en ciel en poster
Pour étudiante trop amoureuse
Du brillant d’étoiles enjôleuses.
En consteller le mobilier
Simple transfuge retapé
Fut plaisir mêlé de hardiesse
Créer, inventer, une ivresse !
C’était mon coin de paradis
Sombre de jour comme de nuit
Mais lumineux de rêveries,
De longs séjours en galaxie.
4-11-07Lasidonie
16 commentaires -
Par lasidonie le 3 Décembre 2007 à 00:05
Les coloris pastel d’un soir heureux
La voyageuse envolée d’airs joyeux
Pourquoi faut-il sans cesse mon amie
Qu’ils se revêtent de mélancolie ?
L’esprit en perpétuel désaccord,
Comme l’instrument maladroit, distord
De la vie la partition harmonieuse,
Fausse note malvenue, capricieuse !
Le désorchestré des plaisirs, subi,
Plonge dans la solitude et l’ennui
Le cœur grisé par ce qui est fumée,
Happé par son odeur jusqu’à nausée.
L’inaccessible devient étendard
Quand les dés lancés tombent au hasard !
L’âme trahie sur ses regrets se penche
Se refuse au jour, dans le gris s’épanche !
Et le présent se décline au passé
Conjugue un futur idéalisé !
« Hélas, ne comprends-tu pas, mon amie ?
Ainsi se déguise mélancolie ! »
6-11-07
Lasidonie
10 commentaires -
Par lasidonie le 29 Novembre 2007 à 00:02
Pour l'"Atelier ludique"
Consigne de KILDAR : écrire sur le thème de la page blanche.
°°°°°°
Devant moi la pageVide absolu,
Immaculée du néant,
Eblouissante de lumière
Renvoyée par l’écran,
Ecran de mes nuits blanches
Où les mots se bousculent,
Se mêlent, s’emmêlent
Me fuient, me harcèlent,
Devant moi la page
Vierge, de pudeur écrasée
De douleur retenue
Emprisonnée
Derrière l’écran du blanc
Qui scintille, attend
Un signe, une trace
Qui la ferait vivre, s’animer
De la pensée qui passe !
Devant moi la page
comme une image
D'écume !28-11-07
LASIDONIE
19 commentaires -
Par lasidonie le 28 Novembre 2007 à 00:25
La nuit m'inspire ! Cette fois, sans souci métrique, selon un simple vagabondage des mots...
L’arbre se déhancheDanse, penche
Le soleil explose
Or rose,
Nuages en cadence
S’élancent,
La mer tient ses flots,
Tempo !
Allons,
Valsons !
La nuit flirte, patiente,
Diamante
Ses lampions de fête,
Bisette
Du soleil au soir
Or noir
Les paillettes sombrent
Dans l’ombre.
Allons,
Dormons.
25-11-07
LASIDONIE
16 commentaires -
Par lasidonie le 26 Novembre 2007 à 00:08
En relisant de la poésie ancienne, j'ai été tentée par un "plaisir démodé " : l'écriture d'un Rondel. Se plier à des contraintes de versification est un exercice séduisant. En voici les règles :-2 quatrains, rimes embrassées puis croisées
- 1 quintain rimes embrassées
- Tout en octosyllabes sur 2 rimes
-Un refrain issu des 2 premiers vers pour la 2eme strophe, et du premier vers pour le final.
Ce formalisme donne à l'ensemble un petit air chantant...du XV ème siècle...
*********
Photo d'un coucher de soleil ...pour les besoins du poème devenue photo de nuit...
Entend comme la nuit est belle
De ses murmures susurrés,
Dans le lointain abandonné
Aux étreintes de l’immortelle.
La lune aux ténèbres rebelleLui fait sourire d'amitié
Entend comme la nuit est belle
De ses murmures susurrés
La complainte d’un violoncelle
Aux longs accents atténués
Dans la paix de l'instant chancelle
S'endort en accords clairsemés
Entend comme la nuit est belle
LASIDONIE
10-11-07
22 commentaires
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