• Mes divagations numériques d'hier m'ont suggérée ceci :



    Je  voyage dans les abysses

    Mondes des mystères inexplorés

    Le  silence se fait complice

    Dans ma recherche de curieux secret

     

    Les incohérences de l’âme

    La perdent dans les remous argentés.

    De la refroidissante lame

    Comment résister au subtil bleuté ?

     

    J’erre dans les grottes glacées

    Que la mer ouvre à l’esprit vagabond

    Sans peur, bien trop émerveillée

    Par cette aventure restée sans nom.

     

    Je voyage dans les abysses

    Mondes des mystères toujours cachés

    A la recherche d’artifice

    Pour du Moi bien sombre faire gaîté.  

     

    21-12-07


    Lasidonie

    11 commentaires

  •    Un très beau livre, un bel hymne à l'apprentissage de la liberté, un appel au rêve : "Jonathan le goéland"  chemine vers la lumière après bien des épreuves.

     Comme une forte envie de le suivre...



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    Si tu as vu là-bas planer le goéland

    Jonathan,

    Retiens le je t’en prie

    J’aimerai partir sur ses ailes dans le vent

    Vers les nues infinies

    Découvrir avec lui des mondes moins hostiles

    Où finit l’océan.

    Je suis en grande lassitude, ma vie, fragile !

    J’entends encore le chant

    D’une autre liberté, mon ultime voyage,

    Crois-tu, le voudra-t-il ? 

    Je serai douce, muette, porte lui ce message,

    Que vienne mon exil !

    Hélas, amie, j’ai vu filer le goéland

    L’impatient Jonathan !

     

                                                                                                                                 (14-12-07)

                                                            LASIDONIE
     

     

     


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  •  

    La tristesse m'habite, elle me colle, indéfiniement, m'a choisie comme compagne. J'avais espéré la dégoûter, la tenir à l'écart, rien à faire...

    Un poème écrit il y a plus de 2 ans, avec un certain optimisme...Depuis, ce dernier s'est perdu dans les feuilles mortes !  Et l'hiver est bien proche...



     

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      Saisons

     

    S'était emparé de ma vie, le triste automne.

    Il fallait me résigner, accepter ces jours

    Que la pâleur du soleil rendait, ô, si lourds !

    Les heures filaient dans un demain monotone.

     

     

    Qu'espérer désormais ? Occuper sa journée,

    S'activer, pour oublier la marche du temps

    Et l'espoir secret, tenace, d'un meilleur présent.

    L'hiver était à ma porte, chasser la pensée !

     

      

    J'en sentais la vive morsure sur mon visage,

    Dans tous mes doigts, plus malhabiles à écrire.

    Il obligeait mes yeux à se froncer pour lire.

    Déjà dans mon miroir, j'en devinais l'image.

     

     

    Non, non, ce n'est pas le moment ! Je sens frémir,

    S'agiter en moi une folle ardeur ; Vivre, vivre,

    Epuiser toutes les joies, courir le monde, ivre

    De la senteur des fleurs, de musique, puis partir.

     


     

    S'est répandue soudain une bouffée d'espoir :

    Chassant l'Automne, une saison inespérée,

    Bousculant l'Hiver, de la  torpeur m'a tirée !

    Brume et brouillard chagrin, ce sera pour plus tard.


    ( Juin 2005 )

    LASID ONIE


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  • Parution ancienne dans "Papier libre", une évocation de la chambre chère à son coeur.

    ******




     
      Ma chambre

     

      C’était un tout petit carré

      Ecrasé de murs épuisés

      Par l’inévitable vieillesse !

      Hommes et logis même détresse !

     

      C’était mon premier grand chez-moi

      Abri de liberté, mon toit.

      Pas hésitants d’indépendance

      A contrôler sans assistance,

     

      Pour rajeunir, donner gaieté

      Au plâtre défraîchi, usé

      Qui par mes doigts bien malhabiles

      Devint fresque aux couleurs subtiles.

     

     Du rose du bleu et puis du pers

     Vision d’arc en ciel en poster

     Pour étudiante trop amoureuse

     Du brillant d’étoiles enjôleuses.

     

    En consteller le mobilier

    Simple transfuge retapé

    Fut plaisir mêlé de hardiesse

    Créer, inventer, une ivresse !

     

    C’était mon coin de paradis

    Sombre de jour comme de nuit

    Mais lumineux de rêveries,

    De longs séjours en galaxie.


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    4-11-07

    Lasidonie


    16 commentaires
  •  


     

    Les coloris pastel d’un soir heureux

    La voyageuse envolée d’airs joyeux

    Pourquoi faut-il sans cesse mon amie

    Qu’ils se revêtent de mélancolie ?


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    L’esprit en perpétuel désaccord,

    Comme l’instrument maladroit, distord

    De la vie la partition harmonieuse,

    Fausse note malvenue, capricieuse !

     

    Le désorchestré des plaisirs, subi,

    Plonge dans la solitude et l’ennui

    Le cœur grisé par ce qui est fumée,

    Happé par son odeur jusqu’à nausée.

     

    L’inaccessible devient étendard

    Quand les dés lancés tombent au hasard !

    L’âme trahie sur ses regrets se penche

    Se refuse au jour, dans le gris s’épanche !

     

    Et le présent se décline au passé

    Conjugue un futur idéalisé !

    « Hélas, ne comprends-tu pas, mon amie ?

    Ainsi se déguise mélancolie ! »

     

    6-11-07

    Lasidonie

     


    10 commentaires
  •  

    Pour l'"Atelier ludique"
    Consigne de KILDAR : écrire sur le thème de la page blanche.

    °°°°°°


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    Devant moi la page

    Vide absolu,

    Immaculée du néant,

    Eblouissante de lumière

    Renvoyée par l’écran,

    Ecran de mes nuits blanches

    Où les mots se bousculent,

    Se mêlent, s’emmêlent

    Me fuient, me harcèlent,

    Devant moi la page

    Vierge, de pudeur écrasée

    De douleur retenue

    Emprisonnée

    Derrière l’écran du blanc

    Qui scintille, attend

    Un signe, une trace

    Qui la ferait vivre, s’animer

    De la pensée qui passe !

    Devant moi la page

     comme une image
     
    D'écume !

     

    28-11-07


    LASIDONIE 

     

     


    19 commentaires

  •  
    La nuit m'inspire ! Cette fois, sans souci métrique, selon un simple vagabondage des mots...



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    L’arbre se déhanche

    Danse, penche

    Le soleil explose

    Or rose,

    Nuages  en cadence

    S’élancent,

    La mer tient ses flots,

    Tempo !

     

    Allons,

    Valsons !

     

    La nuit flirte, patiente,

    Diamante

    Ses lampions de fête,

    Bisette

    Du soleil au soir

    Or noir

    Les paillettes sombrent

    Dans l’ombre.

     

    Allons,

    Dormons.

     

    25-11-07

    LASIDONIE

     


     


    16 commentaires

  • En relisant de la poésie ancienne, j'ai été tentée  par un  "plaisir démodé " : l'écriture d'un  Rondel. Se plier à des contraintes de versification est un exercice séduisant. En voici les règles :

    -2 quatrains,  rimes embrassées puis croisées
    - 1 quintain rimes embrassées
    - Tout en  octosyllabes sur 2 rimes
    -Un refrain issu des 2 premiers vers pour la 2eme strophe, et du premier vers pour le final.

    Ce formalisme donne à l'ensemble un petit air chantant...du XV ème siècle...


    *********



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    Photo d'un coucher de soleil ...pour les besoins du poème devenue photo de
    nuit...

     


    Entend comme la nuit est belle 

    De ses murmures susurrés, 

    Dans le lointain abandonné 

    Aux étreintes de l’immortelle. 

      La lune aux ténèbres rebelle

    Lui fait sourire d'amitié

    Entend comme la nuit est belle

    De ses murmures susurrés 

    La complainte d’un violoncelle 

    Aux longs accents atténués 

    Dans la paix de l'instant chancelle 

    S'endort en accords clairsemés

    Entend comme la nuit est belle

     

    LASIDONIE
    10-11-07


    22 commentaires


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