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Par lasidonie le 25 Juin 2008 à 15:00
Qui peut prétendre n'avoir jamais utilisé ce SI au moment de prendre un chemin ?
Et si, et si, et si
Pensées qui errent, puis squattent
L’esprit trop indécis
Vont, viennent, ou bien se hâtent
De rattraper le gris.
Rendre vivant LE rêve ?
Si j’osais, une fois,
Pour qu’un Si ne m’enlève
Le courage d’un pas,
Avant qu’IL ne s’achève !
Si je pouvais ! "Tu peux"
Me dit un quelque chose
Sous les cendres du feu,
Une braise un brin rose
Qui s’éteint dans le bleu.
« Fais moi devenir flamme
Mais si, mais si, mais si,
Entends, je le réclame
Tu verras toi aussi
Rougir toute ton âme ».
J’ai soufflé, rien qu’un peu
Trop doucement sans doute
Je voudrais faire mieux
Si, Si ! C’est la déroute
Je suis sortie du jeu !
Trop triste un coeur charbon !
D'Eole, une parcelle ?
Mais non ! Que si, voyons !
Serait-ce l'étincelle ?
Déjà un embryon...
Lasidonie
21 commentaires -
Par lasidonie le 20 Juin 2008 à 00:05
Qui de vous se reconnaîtra, amis qui passez ? Mon clin d'oeil malicieux à celui qui n'osera l'avouer..Chut !
Entre toutes mon petit cœur balance
Se disait l’amoureux impénitent
Me voici au fil des jours hésitant
Déboussolé au gré des circonstances
Tantôt se présente joli minois
Au regard clair tout chargé d’innocence
Ou l’autre, noir, qui semble dire : Prudence !
Tantôt c’est un rire qui sonne en moi,
Un sourire divin qui m’illumine
Accélère mon pouls, j’en deviens fou
Comme de ces mots suggérés, si doux.
Elles savent s’y prendre les coquines !
Comme l’errant du désert assoiffé
Je guette l’eau qui ne sera mirage !
Comment choisir devant tant de plumage
Selon le vent je me laisse porter.
Mon cœur est trop petit je le regrette
Tant j’aimerai toutes vous inviter
A longtemps dans ma vie séjourner
N’en soyez offensées belles coquettes
Une petite voix me dit brunette
Ou blondinette ou rousse pourquoi pas.
Mais il est sûr qu’un jour ce sera toi,
L’inconnue, venue me conter fleurette.
Mon cœur soudain deviendra large grand
Pour le remplir de tes yeux, de tes rires
De tout ce qu’il a gardé pour te dire
Ce que toi seule entendra dans l’instant.
LASIDONIE
13 commentaires -
Par lasidonie le 15 Juin 2008 à 00:05
Fiévreux, un cœur qui bat
Au rythme de ses rêves !
Palpitations d’émois
Qui agitent sans trêves.
Dis mon cœur, toi, tu bats ?
Si tu t’arrêtais, là.
C’est le Bonheur, un cœur qui chante
Cadence les heures et les jours
Joyeux d’accompagner l’entente
D’un merveilleux duo d’amour.
Dis, mon cœur, allez, chante
Ta flamme vacillante.
Douleur du cœur qui cogne
Tambourine, épuisé
Achevant la besogne
Des pas vite éloignés.
O, dis mon cœur, tu cognes
Recogne, sans vergogne !
Ignorant les coups, les silences,
Merveille ce cœur rajeuni
De toutes ses incohérences
Qui sourit, simplement, au Oui.
Dis mon cœur, mais, tu ris ?
LASIDONIE
17 commentaires -
Par lasidonie le 12 Juin 2008 à 00:05
Le temps a fait bombance de mes jours
Il me grignote, me savoure
Affamé il ne m’épargne
Ni de morsures, ni de traces
Jamais il ne se lasse,
Il se tient derrière moi dans le miroir
Mes regards le fuient
Car mon esprit se débine
Devant la mine
Qui observe son ouvrage
Machiavélique
Le temps a fait de mes amours
Un superbe saccage
Dont les restes sans espoirs
Gisent au placard des objets délaissés
Et se traîne mon cœur famélique
De détresse en illusions
A guetter la tendresse d’un rayon
D’où, merveilleux, surgirait
Le verbe aimer.
Hélas dans la lumière des néons
S’écrit en lettres noires
Il est bien tard !
Le temps a fait bombance et s’est moqué
De ma faim, de ma soif d’amour,
Et ne m’a rien laissé.
Le tableau date de mes débuts en peinture
LASIDONIE
9 commentaires -
Par lasidonie le 5 Juin 2008 à 00:04
A l’encre de mon cœur je t’ai gravé
J’ai fixé de noir et blanc ton visage
Pour que ma mémoire en garde l’image
Au-delà du temps, fidèle à jamais.
Les couleurs au fil des années pâlissent
S’estompent aussi tous les moments heureux
Aquarellés sur tes traits en rose en bleu
Le souvenir n’en laisse qu’une esquisse
Le noir et blanc jamais ne se délave
De ma vie il marque le clair obscur
De ta présence le reflet futur
De ton absence la persistante lave.
De tes yeux clairs l’océane lueur,
De tes sourires, avant qu’ils ne s’effacent,
Seront redessinées les moindres traces
A l’encre indélébile de mon cœur.
LASIDONIE
Vous pouvez voir l'illustration, en grand format , sur le blog photos ici
17 commentaires -
Par lasidonie le 31 Mai 2008 à 13:40
Le dernier mot, donne le fin mot de ce jeu avec les mots, qui devient jeu de maux, si on ne se paye pas de mots...
Mensonge
Le songe ment
Qui faisait naître la source
Dans les dunes sableuses
Mensonge
Par diversion
Ou par conviction ?
Mensonge
Le songe ment
Qui faisait naître les fleurs
Dans la terre stérile
Mensonge
Par exagération
Ou par discrétion ?
Mensonge
Prolonge le songe
Qui faisait naître le sucre
Dans les jours amers
Mensonge
Par affection
Ou par addiction ?
Mensonge
Tout est mensonge
Qui fait naître l’illusion
Dans l’esprit trop rêveur !
Dans le demi-mensonge
Dans le demi-réel
Je plonge
Avec Lui
Avec Elle
Poésie
LASIDONIE
17 commentaires -
Par lasidonie le 29 Mai 2008 à 00:02
Je l’ai vue radieuse
Resplendissante de sauvagerie
Et dans un grand cri
Sourd et continu
Libérant sa furie
Engloutir les promesses non tenues
En effacer toutes traces
Avant de repartir victorieuse
M’ayant fait comprendre
La force trompeuse des mots.
Un grand vent de fraîcheur
Venu du large
Balaya de mon cœur
L’inaccessible, l’inutile,
Et l’écume soulevée
En gouttelettes fines
Se déposa sur mes yeux lassés
Eparpillant avec elles
Les pensées rebelles.
Surgi des profondeurs du rêve
Ancré dans le hasard
Un regard,
Une voix, attentive,
De miel,
Auront suffi
Pour que s’efface la tristesse
Que je renaisse à l’essentiel.
Et de ma nuit
Je devins Eve.
Une brise comme une caresse
Ramena la douceur sur la grève.
Lasidonie
11 commentaires -
Par lasidonie le 21 Mai 2008 à 09:50
En rejetant la contrainte d'une parution régulière, quotidienne, je reprends lentement, avec ce texte, le chemin de l'écriture. Ceux qui sont abonnés à la news-letters seront informés des parutions futures.
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Sans souci de métrique ni de rythmique classique.
Réapprendre à dire
Réapprendre à sourire
Chemin interminable, ardu
Quand le dos fourbu
Courbé, masque les possibles.
Le regard, tourné vers cet indicible,
Douloureux Soi,
A perdu de la beauté l’émoi
Que la fleur offerte lui propose
Dans le velouté d’un rouge qui ose.
Redécouvrir le parcours
Allégé du poids des faux amours
Avancer sans chercher
Les points d’appui du passé
Béquilles illusoires,
Bribes effilochées de fragiles espoirs
Avancer désormais
L’esprit libéré
De l’esclavage des pensées
Bourreaux impitoyables
Qui s’acharnent, accablent
L âme mise à nue
Détruisent l’once de paix revenue.
Marcher,
Tenter de retrouver
Ces chemins heureux
Défrichés de leurs buissons épineux
Se perdre dans leur lumière
Se sentir légère
Dépouillée de tristes défroques
Et pour un cœur qui suffoque
Respirer, respirer,
Bercé
Du chant des arbres.
LASIDONIE
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