•  

    Qui peut prétendre n'avoir jamais utilisé ce SI au moment de prendre un chemin ?

     

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    Et si, et si, et si

    Pensées qui errent, puis squattent

    L’esprit trop indécis

    Vont, viennent, ou bien se hâtent

    De rattraper le gris.

     

    Rendre vivant LE rêve ?

    Si j’osais, une fois,

    Pour qu’un Si ne m’enlève

    Le courage d’un pas,

    Avant qu’IL ne s’achève !

     

    Si je pouvais ! "Tu peux"

    Me dit un quelque chose

    Sous les cendres du feu,

    Une braise un brin rose

    Qui s’éteint dans le bleu.

     

    « Fais moi devenir flamme

    Mais si, mais si, mais si,

    Entends, je le réclame

    Tu verras toi aussi

    Rougir toute ton âme ».

     

    J’ai soufflé, rien qu’un peu

    Trop doucement sans doute

    Je voudrais faire mieux

    Si, Si ! C’est la déroute

    Je suis sortie du jeu !

     

    Trop triste un coeur charbon !

    D'Eole, une parcelle ?

    Mais non ! Que si, voyons ! 

    Serait-ce l'étincelle ?

    Déjà un embryon...

     

     

     

    Lasidonie

     

     


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  •  Qui de vous se reconnaîtra, amis qui passez ? Mon clin d'oeil malicieux à celui qui n'osera  l'avouer..Chut !


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    Entre toutes mon petit cœur balance

    Se disait l’amoureux impénitent

    Me voici au fil des jours hésitant

    Déboussolé au gré des circonstances 

     

    Tantôt se présente joli minois

    Au regard clair tout chargé d’innocence

    Ou l’autre, noir, qui semble dire : Prudence !

    Tantôt c’est un rire qui sonne en moi,

     

    Un sourire divin qui m’illumine

    Accélère mon pouls, j’en deviens fou

    Comme de ces mots suggérés, si doux.

    Elles  savent s’y prendre les coquines !

     

    Comme l’errant du désert assoiffé

    Je guette l’eau qui ne sera mirage !

    Comment choisir devant tant de plumage

    Selon le vent je me laisse porter.

     

    Mon cœur est trop petit je le regrette

    Tant j’aimerai toutes vous inviter

    A longtemps dans ma vie séjourner

    N’en soyez offensées belles coquettes

     

    Une petite voix me dit brunette

    Ou blondinette ou rousse pourquoi pas.

    Mais il est sûr qu’un jour ce sera toi,

    L’inconnue, venue me conter fleurette.


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    Mon cœur soudain deviendra large grand

    Pour le remplir de tes yeux, de tes rires

    De tout ce qu’il a gardé pour te dire

    Ce que toi seule entendra dans l’instant.




     

    LASIDONIE

     

     

     


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    Fiévreux, un cœur qui bat

    Au rythme de ses rêves !

    Palpitations d’émois

    Qui agitent sans trêves.

     

    Dis mon cœur, toi, tu bats ?

    Si tu t’arrêtais, là.

     

    C’est le Bonheur, un cœur qui chante

    Cadence les heures et les jours

    Joyeux d’accompagner l’entente

    D’un merveilleux duo d’amour.

     

    Dis, mon cœur, allez, chante

    Ta flamme vacillante.

     

    Douleur du cœur qui cogne

    Tambourine, épuisé

    Achevant la besogne

    Des pas vite éloignés.

     

    O, dis mon cœur, tu cognes

    Recogne, sans vergogne !

     

    Ignorant les coups, les silences,

    Merveille ce cœur rajeuni

    De toutes ses  incohérences

    Qui sourit, simplement, au Oui.

     

    Dis mon cœur, mais, tu ris ?


     

    LASIDONIE

     

     

     


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    Le temps a fait bombance de mes jours 

    Il me grignote, me savoure

    Affamé il ne m’épargne

    Ni de morsures, ni de traces

    Jamais il ne se lasse,

    Il se tient derrière moi dans le miroir

    Mes regards le fuient

    Car mon esprit se débine

    Devant la mine

    Qui  observe son ouvrage

    Machiavélique


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    Le temps a fait de mes amours

    Un superbe saccage

    Dont les restes sans espoirs

    Gisent au placard des objets délaissés

    Et se traîne mon cœur famélique

    De détresse en illusions

    A guetter la tendresse d’un rayon

    D’où, merveilleux, surgirait

    Le verbe aimer.

    Hélas dans la lumière des néons

    S’écrit en lettres noires

    Il est bien tard !

    Le temps a fait bombance et s’est moqué

    De  ma faim, de ma soif d’amour,

    Et ne m’a rien laissé.


     


     

    Le tableau date de mes débuts en peinture

    LASIDONIE


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    A l’encre de mon cœur je t’ai gravé

    J’ai fixé de  noir et blanc ton visage

    Pour que ma mémoire en garde l’image

    Au-delà du temps, fidèle à jamais.

     

    Les couleurs au fil des années pâlissent

    S’estompent aussi tous les moments heureux

    Aquarellés sur tes traits en rose en bleu

    Le souvenir n’en laisse qu’une esquisse

     

    Le noir et blanc jamais ne se délave

    De ma vie il marque le clair obscur

    De ta présence le reflet futur

    De ton absence la persistante lave.

     

    De tes yeux clairs l’océane lueur,

    De tes sourires, avant qu’ils ne s’effacent,

    Seront redessinées les moindres traces

    A l’encre indélébile de mon cœur.

     


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    LASIDONIE

    Vous pouvez voir l'illustration, en grand format , sur le blog photos   ici


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    Le dernier mot, donne le fin mot de ce jeu avec les mots, qui devient jeu de maux, si on ne se paye pas de mots...



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    Mensonge

    Le songe ment

    Qui faisait naître la source

    Dans les dunes sableuses

     

    Mensonge

    Par diversion

    Ou par conviction ?

     

    Mensonge

    Le songe ment

    Qui faisait naître les fleurs

    Dans la terre stérile

     

    Mensonge

    Par exagération

    Ou par discrétion ?

     

    Mensonge

    Prolonge le songe

    Qui faisait naître le sucre

    Dans les jours amers

     

    Mensonge

    Par affection

    Ou par addiction ?

     

    Mensonge

    Tout est mensonge

    Qui fait naître l’illusion

    Dans l’esprit trop rêveur !

     

     

    Dans le demi-mensonge

    Dans le demi-réel

    Je plonge

    Avec Lui

    Avec Elle

    Poésie

     

    LASIDONIE


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    Je l’ai vue radieuse

    Resplendissante de sauvagerie

    Et dans un grand cri

    Sourd et continu

    Libérant sa furie

    Engloutir les promesses non tenues

    En effacer toutes traces

    Avant de repartir victorieuse

    M’ayant fait comprendre

    La force trompeuse des mots.

    Un grand vent de fraîcheur

    Venu du large

    Balaya de mon cœur

    L’inaccessible, l’inutile,

    Et l’écume soulevée

    En gouttelettes fines

    Se déposa sur mes yeux lassés

    Eparpillant  avec elles

    Les pensées rebelles.

    Surgi des profondeurs du rêve

    Ancré dans le hasard

    Un regard,

    Une  voix, attentive,

    De miel,

    Auront suffi

    Pour que s’efface la tristesse

    Que je renaisse à l’essentiel.

    Et de ma nuit

    Je devins Eve.

    Une brise comme une caresse

    Ramena la douceur sur la grève.

     


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    Lasidonie

     

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  •  

     En rejetant la contrainte d'une parution régulière, quotidienne, je reprends lentement, avec ce texte, le chemin de l'écriture. Ceux qui sont abonnés à la news-letters seront informés des parutions futures.


    ****

     


    Sans souci de métrique ni de rythmique classique.

     




    Réapprendre à dire

    Réapprendre à sourire

    Chemin interminable, ardu

    Quand le dos fourbu

    Courbé, masque les possibles.

    Le regard, tourné vers cet indicible,

    Douloureux  Soi,

    A perdu de la beauté l’émoi

    Que la fleur offerte lui propose

    Dans le velouté d’un rouge qui ose.


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    Redécouvrir le parcours

    Allégé du poids des faux amours

    Avancer sans chercher

    Les points d’appui du passé

    Béquilles illusoires,

    Bribes effilochées de fragiles espoirs

    Avancer désormais

    L’esprit libéré

    De l’esclavage des pensées

     Bourreaux impitoyables

    Qui s’acharnent, accablent

    L âme mise à nue

    Détruisent l’once de paix revenue.

    Marcher,

    Tenter de retrouver

    Ces chemins heureux

    Défrichés de leurs buissons épineux

     Se perdre dans leur lumière

    Se sentir légère

    Dépouillée de tristes défroques

    Et pour un cœur qui suffoque

    Respirer, respirer,

    Bercé

    Du chant des arbres.


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    LASIDONIE

     


     

     

     


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