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    Pendant mon absence prolongée rediffusion d'un des tout premiers poèmes diffusés sur mon blog ,  fruit d'une collaboration à distance . Peut-être que l'oiseau volera jusqu'à l'auteur des mots que j'avais mis ici sous forme poétique en 2006 ; forme très imparfaite, classiquement parlant, qu'après avoir relue j'ai remodelé aujourd'hui. Mais l'essentiel est de garder la trame des idées, leur esprit, et de les agencer au mieux.

     

    Oiseau, porte lui ce message, car il est toujours triste de perdre de vue aussi les amitiés virtuelles...

     

     

    L'oiseau libéré

    L'enfant me dit « pourquoi l'oiseau est-il si haut ?

     Mon ami des jours gris le voilà sans fardeau,   

     Ce bouton blanc, qu'il est beau sur robe bleutée ! » 

    Pour ses yeux, matelot accoché aux nuées.


    La cage sans son coeur a perdu son doux chant.
    L'enfant, soudain sans voix, l'a délivré
    du temps .
    Les ailes dans le vent s'agitent en ses pensées
    Pour rejoindre là haut cette libre envolée

       

     

    Tout là bas dans l'azur l'oiseau peint son ivresse
    De croches dessinées en arabesques liesse,
    Baguette de l'orchestre, la main de l'enfant
    Se met à l'imiter en larges gestes lents.

    Ses yeux, très loin, entendent encore l'oiseau,
    Dernières notes dessinées
    en fins fuseaux.
    Sur ce jeune visage, une goutte laissée
    Sur une plume,  petite main refermée.

     
     
    Dans son dernier adieu l'enfant fait la promesse:
    Cage dorée miroir, plus jamais ! ni tristesse.
    Pour fuir loin de l'ennui qui teint le ciel en noir
     
    O, voler nous aussi avec l'aile du soir.

     

      

     

     

    D et SIDO 

     

     


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      blog-4108-VAGUE-ROCHER.jpg

     

     

    Il est des amours d’océan furieux

    Déchainant leurs rouleaux gris, gigantesques 

    En assauts incontrôlés impérieux

    Poussés par une force titanesque

     

    Ou des amours puissants de torrents rois

    Déversant sur des berges emportées

    Dans un tourbillon à semer l’effroi

    Leurs eaux rageuses et démesurées !

     

    Océans, torrents, des amours ardents  

    Exigeant partage sans retenue

    De la sincérité, de l’exaltant ;

    Tenter les refreiner, peine perdue !

     

    Le torrent se met à chanter la source,

    L’océan prend du lac l’étal beauté,

    Rêve-douceur dans l’aimer imagé !

    Le tendre du temps au seuil de sa course,

     

    Celui de la fontaine d’un été,

    Le respire d’un rien, d’un quelque chose,

    Par le léger d’un souffle déposé

    Au  réveil de fleurs fraichement écloses.

     

    Tels se veulent les amours clair lagon

    Qu’une caresse de brise fait vivre

    Leur tendresse n’exclue pas le frisson

    Ni l’ivresse ; de son plein gré les suivre !

     

     

    blog-3831-LAGON-CRETE.jpg

     

     

    Sommes-nous maitres des élans du cœur

    De leur contrôle ou de leur démesure ?

    Pouvoir aimer c‘est blessure ou bonheur

    Souvent les deux, en alchimie obscure !

     

     

    Lasidonie

     

      (en pause)

     

     

    N.B.Une photo nouvelle travaillée sur le blog "l'aventure numérique"


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    blog-3488-SABLE-ET-LAC.jpg

     

    Ronde des nuits, des jours silence,
    Longues heures à enjamber,
    Escamotées, sans nul attrait,
    Au cœur Infligent épreuve immense.

    Au-delà de l’espace
    Ce fil, lien si ténu,
    S’en trouve interrompu.
    Le vide me fait face.

    Que Tu es loin, ami !

    Notre musique se languit
    Compagne de ma solitude,
    Pour mon chagrin bref interlude,
    Moment de répit dans l’oubli.

    Puis très vite l’absence
    De ce qui fait le miel
    Des jours, leur essentiel,
    Réveillent ma souffrance.

    Sans ta voix, rien n'est mélodie,
    Je plonge dans l’abime noir
    De l’impossible à concevoir :
    Une belle histoire en charpie !

    Fais-moi un signe, ami.

     

     

     

    Lasidonie


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    Proposition m'a été faite d'écrire un poème sur le thème du bleu, pour insertion dans une nouvelle revue amateurs lancée par  TILK link . Me sont immédiatement venues à l'esprit des images de vacances azurées.

      

    Une saison bleue

     

     

    Mon âme traine triste en ce matin d’automne,
    Délacée de ses rêves d’été généreux
    Tandis que rayonnant le ciel affiche  bleu
    Et le corps alangui de délices frissonne

     La mer prend à l’azur sa couleur dominante
    Aussi les volets clos sur les murs blancs au loin
    D’azurite en turquoise ou de saphir marin
    Ces lieux rivalisent de teintes éclatantes

     Mais de pierres bleutées, toutes en camaïeu
    Mon cœur ne peut choisir que celle de tes yeux
    Que mon regard timide en ces instants implore

     Sertis dans mes pensées, cachés dans leur écrin
    Ils en sont le précieux, mais aussi le chagrin
    Du trop beau souvenir de saison mandragore.

     

    crete.jpg (Paysage crétois)

     

    SIDO

    Le 13/11/2011

     

     

     


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     img-1016-nuages-dans-le-soir.jpg

     

    Le ciel lourd aux teintes d'acier

    M'étreint, enserre toute choses,

    Progresse en chevalier armé

      A sa  force rien ne s'oppose !

     

    Sans relâche il pourfend l'espoir

    Chasse les brèves éclaircies

    Qui d'un rêve rosit le soir

    Regagne en un rien la partie

     

        Combat inégal de fureur

        D'effroi. je me sens fêtu frêle.

     L'adversaire dominateur

    Entre gris et noir m'écartèle,

     

    M'arrache à ce qui peint le bleu

    Sur la toile des jours aimée

     Saccage sans pitié l'heureux

    Toute resistance matée !

     

     Pourtant une vibration fine

     Au fond du fond : toujours Subir ?

     Du peu se refaire héroine !

    Maigre victoire, mais choisir !

     

        Voie qui ne se couvre de fleurs !

    Le ciel deploira son armée

    Qu'importe ! Résister aux pleurs,

    Chuter, se dresser, rescapée !

     

        LASIDONIE


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    Vacances, Rencontres, Plaisir, plaisir ou déplaisir d'amour :

    c'est l'été et avec lui le temps des Rediffusions (sur une image nouvelle un poème de 2006)...

     

     

    AIMER

     

    Voyez comme ils s'aiment ! " Dis moi, tu m'aimes "?
    Que ces mots tant répétés, entendus,
    Sont l'envolée de sentiments que sèment
    A tout vent les esprits jaloux, déçus !

     Quel mal se cache derrière ce mot
    Courant dans les chansons de par le monde,
    Faisant gémir poètes en solo
    Pour une brune, une rousse, une blonde !

    Petits mots simples mais si douloureux
    Pour les belles qui de la lune rêvent !
    Elles y croient, à ce futur joyeux.
    Mais un beau jour le voyage s'achève !

    Dis, tu m'aimes ? Le doute, mal qui ronge
    Insidieusement, le temps du soupçon
    Que ne guérissent les premiers mensonges,
    Pour apaiser ou  ne pas dire non!

     

    Etre transporté par un " oui je t'aime " ?
    C’est douce folie, joie d'un court moment
     
    Antienne qui rime comme un poème
    Mais elle n'apporte que vif tourment !
     

    Amour, amant, aimer, toute une histoire
    Pour du chagrin, des pleurs et des sanglots.
    Savoir se noyer dans le dérisoire,
    Des âmes en détresse c'est le lot !
     
     

    Bannir ce verbe, on s’en fait la promesse !
    Pourtant il s’insinue incognito
    Et l’on oublie les anciennes détresses
    A la chaleur qu’il répand à nouveau !

      Aimer 

      la rose qui pleure 1

     

     

    LASIDONIE


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    "Si la joie n'est pas en toi invente la avec des mots et des pinceaux"...

     

    LASIDONIE

     

    provence aquarelle

    (Aquarelle réalisée en 2004)

     

    Le ciel arbore une écharpe nouvelle
    D’un bleu ponctué de blanc éthéré,
    La colline, assoupie, au loin bosselle
    L’air tiédit au premier souffle d’été
     

    Le soleil, de son ocre, fait offrande
    A quelque abri pierreux de promeneur,
    L’air respire le parme des lavandes,
    Sur la terre s’invitent les couleurs
     

    Dans ce coin de nature provençale
    Règne un silence de douce saison,
    Bientôt seront vaillantes les cigales
    Libres de leur chant dans les frondaisons.

     

    Tous les sens sollicités se réveillent
    Titillant peu à peu d’anciens désirs,
    Un espoir confus de joies sans pareille,
    Le triste fond à la chaleur-plaisir.

     

    Et se vide du coeur l'insupportable,
    Que le charme de ces lieux interdit,
    De ces instants je goûte l'ineffable,
    L'imperceptible bonheur de l'oubli.

     

     

    LASIDONIE

     

     

     


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    orchidee.jpg

     

     

    Même heure, même jour
    Hélas d'une autre année
    Et pour faire très court
    Une date laissée

    Au passage des ans
    Sur le corps, le visage
    Et les rêves d'antan
    En un triste message !

    Le temps est un bouquet
    De diverses pétales
    Qu'il nous laisse effeuiller
    De façon inégale !

     

     

    De chacun d'eux sentir
    Parfum irremplaçable
    Avant que de partir
    Dans futur improbable !

      Une date, un anniveraire,
    Pas si terrible rendez-vous
    Que cette ligne imaginaire,
    Demain, comme hier, après tout !

     

    orchidee-passee.jpg

     

    Lasidonie


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