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Par lasidonie le 5 Mai 2009 à 08:28
Un texte léger qui date...2006... que je dédie à tous les accros d'internet...dont je fus et ne suis plus !
Les semaines passent !
Et pas une trace
De présence, ami...
De nouveau minuit !
Et tournent les heures
Et le doute affleure !
Sais-tu que mes jours
Sont à nouveau lourds ?
En vain je regarde
En vain je m’attarde.
Mon P.C ? Muet...
Mais j’ai mon clavier
Ses touches m’amusent
A jouer de ruse
Pour tromper le temps
En le tapotant...
Lasidonie
( nov 06 )
12 commentaires -
Par lasidonie le 21 Avril 2009 à 14:00
Un petit jeu rythmique(3,5,7) avec l'impair ( Pensée pour Verlaine ) sur un thème peu original, souvent abordé, en tragédie, comme en comédie. La vie, tout simplement dont nous sommes souvent les marionnettes...
Comme il l’aime
Elle ne l’aime pas !
Mais elle aime
Qui ne l’aime pas !
Malheureux chassé-croisé !
Parfum des années
Pour lui, comme alors,
Elle, déchirée
Vit en désaccord,
Malheureux coeurs abusés
Comme il l’aime
Elle ne l’aime pas !
Mais elle aime
Qui ne l’aime pas !
Malheureux coeurs contrariés
Jamais rien ne change
Des méfaits d’amour
Persistance étrange
Traversant les jours !
Malheureux amours rêvés
Lasidonie
03-09
7 commentaires -
Par lasidonie le 17 Mars 2009 à 11:07
Non, Ce n'est pas encore " Sido, le retour 2 " ! Seulement un passage éclair pour vous remercier, vous qui avez déposé, redéposé vos signes sur les miens
.La partie commentaire est re-ouverte , car ce jour un peu différent est passé...
Un jour, une date, et puis après ?
Qu’apportent-elle de plus que la veille
Sinon le même sourire attristé
Sur les attraits des étapes vermeilles !
Beau symbolisme que cette couleur !
Rouge assombri, ou faux or en parure
Sous l’argent installé en arnaqueur !
Illusion, paravent des éraflures.
Un jour, une date, et puis après ?
Demain, identique au mieux, ou bien pire
Rappel impitoyable à souligner
Du temps qui reste, du passé qui soupire.
Mais il est de bon ton de le fêter
Ce moment forcément gai que soulignent
Quelques mots nostalgiques ! Et puis après ?
En pleurer ? En rire ? De la vie, un signe !
LASIDONIE
17-03
L'image est ICI
14 commentaires -
Par lasidonie le 25 Février 2009 à 00:18
Pour ceux qui auront lu le dialogue précédant ceci en est le contrepoint...
J’écris FIN
Conclusion, terme, fin, adieu
Mots définitifs, écriture
Pour épilogue en camaïeu
Dont la teinte pâlit, sature.
Départ de flamme fulgurant
Brasier pour une âme endormie
Sous le glacis des sentiments,
D’un rouge étonnant, incendie
Envahissant, incontrôlable !
Et le cœur décontenancé
Virevolte dans l’ineffable,
Du rêve se fait bouclier
Léger, insoucieux des obstacles
Il chante en bleu, en rose, en vers
Ce bonheur tout neuf, le miracle
De la fusion du rouge et vert
C’était ignorer qu’au lavage
Du temps, fadissent les couleurs
Aussi éthérées que nuage
Plus ternes qu’un jour sans lueur
A chanter seul le cœur se lasse
Pour l’harmonie il lui faut deux !
De la brûlure quelques traces
En paraphe de cendre feu
Pas de prologue pour l’histoire
Plus d’épilogue en camaïeu
Une parenthèse illusoire
Qui se referme avec l’adieu.
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Poème écrit sous l'inspiration d'une consigne de" Papier libre" ( Une lettre d'adieu ) , occasion pour moi d'une éclipse éventuelle pour un temps indéterminé .
Des bises, si vous allez ICI
LASIDONIE
32 commentaires -
Par lasidonie le 17 Février 2009 à 08:24
La parade des ombres
Elles ne sont pas parties non, mes visiteuses
Juste un temps éloignées à l’appel de l’oiseau
Pour suivre au ciel les figures majestueuses
Que ses ailes blanches dessinent tout là haut
Et je les entends me raconter les pays
Où le soleil jamais pour la nuit ne s’efface
Où la lumière apprivoise le noir aussi
Pour en balayer la peur, adoucir l’angoisse
Je les écoute : L’esprit encore amer, lourd,
S’apaise de leurs chants tout proches, si paisibles,
Elles déposent en moi leur partition d’amour
Mes ombres visiteuses, présentes invisibles.
Mais j’étouffe de leurs parades enjôleuses
Qui vont freinant du jour le salutaire assaut !
Elles ne sont pas parties, non, mes tourmenteuses
Juste un temps éloignées, juste un temps de repos.
LASIDONIE
Une autre illustration en allant Là
9 commentaires -
Par lasidonie le 9 Février 2009 à 01:00
Pourquoi ainsi pleurer
Dit l’hirondelle au grand saule courbé,
Tout en le survolant,
Vois comme sont beaux les reflets
De ton feuillage éparpillé
Dans la transparence des eaux
A quoi bon gazouiller
Dit le saule au bel oiseau printanier,
Surpris en l’entendant,
Ce joyeux par le vent traîné
2coute comme il est changé
En de bien tristes trémolos !
Bonheur et détresse
S’échangent sans cesse,
En valse d' instants
LASIDONIE
6-01-09
12 commentaires -
Par lasidonie le 2 Février 2009 à 00:20
Image obtenue en ne gardant de l'original que les deux branches et la mer enserrée ; Le reste a été "bousculé" numériquement
J’imagine
Lorsqu’un flot de tendresse me vague, me houle
Comme rouleau d’argent effleuré de soleil
Se rafraîchit d’écume en laquelle il s’écroule
J’aborde à ton rivage en horizon vermeil
Un autre flot m’amène, délicate ondine
Vers ta rive accueillante aux rires un peu fous
Lorsque lassée des jours en pensée je dessine
Une halte, un abri, pour quelques instants doux
Comme une frêle enfant qui cherche câlins tendres
L’animal familier aimant à se lover
Dans le moelleux sofa dont il ne veut descendre
Ou l’oisillon surpris loin du nid apeuré
J’imagine la niche au creux de ton épaule
Où déposer mon las, réinventer tout bas
Le silence en duo plus parlant que paroles.
Mon refuge mon port c’est l’anse de tes bras.
LASIDONIE
15 commentaires -
Par lasidonie le 19 Janvier 2009 à 02:06
Un poème écrit en alternance de vers libres ( 4 strophes) et classiques ( 2) pour créer un effet de rythme brisé.
Froid installé, pensée engourdie
Désirs anesthésiés
Dans un uniforme glacis
Une sorte de douceur
Dans le gel des souvenirs
Aussi lisses qu’une lame d’acier
Aussi pâles que la blanchâtre lueur
Qui enterre un soir d’orage
Bonheur de ne plus souffrir
A l’impact d’un visage
A la résonance d’une voix
D’être indifférent
A la discrète approche d’un pas
Bonheur de ne plus sourire
A la transparence îlienne
D’un regard ô combien éloquent
Le temps a bien fait son travail
De chirurgien assermenté
Trancher, ôter ce qui fait mal
Nettoyer, refermer les plaies.
Le temps excelle en entrechats
De grand balayeur invisible :
Chassée, l’insupportable frustration
Du « C’est impossible »,
Croisées, broyées les émotions
Du cœur sans repère
Qui s’affole, s’accélère
A la pensée du « pourquoi pas ? » !
N’être plus
Que mémoire vide sonnant le glas
Pour un « Je n’aime plus ».
Mais un jour, triste constat,
IL surgit, dans un infime rien,
Une couleur éclatante, oubliée ;
Le glacier, en aiguilles craque soudain,
Blesse de ses aspérités.
Le temps n’est pas briseur de rêves
Ni forcené juge suprême
Jamais son oeuvre ne s’achève
Quand le défie un cœur qui aime.
LASIDONIE
(12-08)
Illustration : une photo que j'ai retravaillée d'un lac gelé aimablement donnée par LILOUNETTE. Merci à elle.
Allez voir son blog ICI : "Au fil des jours"Et si ce n'est déjà fait allez faire un tour ICI " l' aventure numérique" vous verrez ce que la même photo a fait naître...
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