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Par lasidonie le 12 Janvier 2009 à 03:00
Allez
Une fois,
Rien qu’une fois
Dis le, Dis le moi
As-tu pensé
As-tu rêvé
A ce jour là
Tu sais ?
Ce jour d’avant,
C’était hier
Ou avant-hier
Ou plus longtemps !
Allez
Une fois
Rien qu’une fois
Dis le, Dis le moi
Tu as souri
Aux yeux hardis
A ces musiques
Tu sais ?
La mélodie,
De ce jour là
Qui chantait en nos pas
Ses pizzicatis
Allez
Une fois
Rien qu’une fois
Dis le, dis le moi
Mais tu te tais
Toujours secret
Bien trop discret
Sur ces choses là !
Souviens-toi
De cet accord,
Tout est-il mort ?
Allez
Ne sois pas tombe
Rien qu’une seconde
Dis le, ô, dis le moi
Que tu m’as aimée
Ce jour là
LASIDONIE
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Par lasidonie le 9 Janvier 2009 à 00:02
Tout la haut elle sourit
La lune.
Sous son abri d’infortune
Elle se blottit
Pour dire ‘merci
La Lune’
D’allumer sa nuit
Trop brune,
Puis lui parle bas,
A la lune,
Des ratages, des dégâts,
De cette rancune
Qui la soulève parfois
Devant les débris
De ses rêves interdits !
La lune,
Elle aime bien son éclat,
Mais elle la fuit déjà
Son amie du soir
De brume.
Elle a drainé trop d’espoir
La lune !
Invisible. De la sorte
Inopportune,
Morte.
LASIDONIE
(Dec. 2008)
13 commentaires -
Par lasidonie le 5 Janvier 2009 à 17:19
Le ciel lâche ses larmes longtemps retenues
Son chagrin est si fort ! Ses pleurs sont vif torrent
Puissante cataracte au débit abondant !
Que de bruyants sanglots déversent dans les nues,
Son cœur en maints sursauts se décharge en éclairs
Puis son cri dans le noir, en écho se propage
Entre dans les demeures, aborde à mon rivage.
Vibrations, Lueur spectrale font trembler l’air.
Toute peine enfin bue, restera fines gouttes
Qu’une brise attendrie viendra cueillir, sécher
La lune libérée, sortira ses quartiers
Pour adoucir la nuit et partager ma route.
Comme les cieux je vais du clair au torrentiel,
Je poursuis mon chemin, faible ou forte, obstinée
De tempête en zéphyr, assaillie, apaisée
Je vais. Quelque part, je sais, m’attend l’arc en ciel.
LASIDONIE
( janvier 2009)
14 commentaires -
Par lasidonie le 31 Décembre 2008 à 15:30
ELLE s’approche pour nous dire
Fermez donc votre porte au pire
Ayez les yeux, le cœur ouvert,
Le possible est toujours offert.
Y croire, le vouloir sans cesse
Malgré tout ce qui effraie, blesse,
Ranger l’an défunt au placard,
Voir en ELLE comme un départ,
Et regarder droit vers le large
Franchir un nouveau passage
En se disant « un de gagné,
Pour des lendemains éclairés »
ELLE s’est avançée
L'a chanté "Bonne Année"
Lasidonie
1-01-09
Il est assez amusant de retourner en arrière, voir comment on avait abordé au nouveau rivage ! Si cela vous tente :
C'était hier...Mes souhaits pour 2008 : ici
C' était avant hier ...Un Premier jour 2007 : là
22 commentaires -
Par lasidonie le 9 Novembre 2008 à 00:11
Une re-lecture, ou lecture pour beaucoup, le poème datant de 2006. L'illustration en est modifiée ( montage photo).
Deux
« Deux, non, ce n'est pas solitude !
Vous accompagne un autre pas,
Vous fait écho une autre voix !
Alors, seuls à deux ? C'est absurde ! »
Ainsi raisonne le commun
Sous le regard des apparences,
Considérant comme une chance
De ne pas se réveiller un.
Ne voit-il pas, aveugle troupeau,
Derrière la façade attirante
Dissimulée une mort lente !
Elle attend derrière le rideau.
« Mort ? Pourquoi la mort ? Deux c'est vivre
Partager, choisir le chemin
Qu'ensemble, une main dans la main
Malgré les écueils on va suivre »
Ainsi raisonne le commun
Bercé d'illusion, sans méfiance.
Quelle autre plus grande malchance
Si ce n'est exister pour un ?
Ne sait-il pas, pauvre ignorant ?
L'écho des voix est sourd murmure ;
Ce n'est pas encore rupture
Mais la distance de l'absent.
S'en vont les pas au fil du temps,
Les pensées volent en silence,
Disjointes, les mains en passant
Choisissent une tout autre danse.
Ne reste plus que l'habitude ! .
Abri d'un chimérique port,
Et une immense lassitude
Triste agonie, petite mort.
Deux, non, ce n'est pas plénitude,
Hélas, c'est toujours solitude !
LASIDONIE
6 commentaires -
Par lasidonie le 5 Novembre 2008 à 00:05
Un poème paru en 2006 je vous en propose la re-lecture
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L'attente est souvent au coeur de nos jours : "demain il fera beau, dans quelques mois nous irons en vacances, plus tard quand...quand.."
Nous rêvons au futur et le présent se rappelle à nous...
Pierrot regarde la lune, rêve qu'il pourra la rejoindre, il l'admire de loin, attend. Mais les nuages cachent le ciel étoilé parfois...
La fin d'un rêve
Une belle histoire s'achève
Il faut trouver un dénouement !
Quelle blessure, quel déchirement !
Dire adieu, pour toujours au rêve.C'est une aventure banale
Puisée dans les contes charmants,
Celle d'un coeur encore enfant
A la recherche d'une étoile.L'astre semble très proche, ami,
Sa lumière inégalée, chaude !
Elle l'invite dans une ode
Joyeuse à la fin de sa nuit.Et le coeur veut briser ses chaînes,
S'ouvre grand, ébloui, confiant
Ivre de clarté. Débordant
D'un inconnu rien ne le freine.Mais la nuit n'est pas éternelle.
Il en oublia le matin.
De son phare, il chercha en vain
La trace invisible, irréelle !Les soirs suivants furent trop sombres,
Le rêve impatient superflu :
L'étoile ne reparut plus !Il resta seul avec une ombre .
LASIDONIE
13 commentaires -
Par lasidonie le 27 Octobre 2008 à 00:19
Je propose de revoir une parution de 2006, destinée aux parents et grands-parents que certains deviennent un jour !
Un clic ici :
http://lunatiquebleue.over-blog.com/article-3754132.html
LASIDONIE
4 commentaires -
Par lasidonie le 14 Octobre 2008 à 00:30
C'est avec ce texte, mélange de vers libres et classiques, que SIDO arrête un temps l'écriture sur ce blog. Deux images : La première une presque " ouverture", l'autre, un livre aux pages tournées un peu usées...mais non fermé.
Dans ce pays,
Qu’on appelle poésie
Est-on heureux ?
Il est lieu bien mystérieux !
Ceux qui agitent ma mémoire
Sont de couleur sombre,
Décor de mes jours, de mes nuits
Où rodent en souffrance
Mes ombres
Traces de tous les impossibles !
J’entends sonner minuit.
S’émerveiller des mystères du monde
Se laisser pénétrer de ce qui fait rêver
Porter les yeux sur les reflets de l’onde
O, de l’enfant retrouver la naïveté !
Dans ce pays
Le paradis des orages
N’est plus le paradis perdu
Il offre au cœur, à l’esprit
Des arcs en ciel sauvages
Sous des cieux qui sourient
Des miracles d’un autre âge
Qui font chanter la pierre
Et courir dans l’air les accents
De la viole au charme désuet.
J’entends sonner midi.
Il sommeille puis un jour se réveille
L’innocent oublié dans le vol de nos jours
Et la joie neuve, à nulle autre pareille,
Redonne au noir présent les douceurs du velours.
Tant de chemins heureux
Que l’on voudrait emprunter
Pour se vêtir de lumière
Accrocher
Les tristes défroques
Aux buissons épineux
Et respirer, respirer,
Bercée du chant des arbres
Porteurs de ces murmures tendres
Qui accompagnent l’aurore
Et notre éveil à la beauté des choses.
Ici, lieux de désespérance
De celle qui poursuit et s’attache à nos pas
Là-bas lieux parfumés d’enfance
Chargés de plaisirs simples, du bonheur d’autrefois.
Dans son pays
Veux-tu bien m’emmener
Là, tout au bout du chemin
L’horizon marin si proche
Mêle l’or à l’oranger !
Mais le vent des soupirs
Disperse sur les roches
Les poussières de désirs impatients
Mon âme écorchée de rêves insensés
Découvre la blessure de l’enfant.
J’entends sonner minuit
J'ai attendu, trop longtemps.
29-09-08
SIDO
MERCI à tous ceux qui m'ont suivie ici.
De temps à autre je viendrai proposer une lecture ou re-lecture de mes tous premiers écrits.
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