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Par lasidonie le 15 Janvier 2014 à 00:05
Quatre vers qui servaient d' illustration en 2007 sont devenus poème complet d'aujourd'hui...Ma vie défile en négatif
Comme pale image inversée
Pour adoucir les tons si vifs
De rêveries énamourées,
Atténuer le rouge et l'or
Brûlants tisons, éclats de flamme.
D'un feu mourant en désaccord
Apaiser les tourments de l'âme !
Je vois ma vie en gris et blanc
Immense glacis ou bien neige
Que teinte le vert par moment,
De quelque illusion le manège !
Ô pouvoir encore décrocher
Le pompon qui là haut s'agite
Comme l'enfant émerveillé
D'une incroyable réussiteEst-il un pompon aujourd'hui
Dans les manèges ? Joie passée,
Seul reste rêve en confettis,
et de ma vie les fleurs séchées.
SIDO
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Et si l'imaginaire vous tente allez faire un tour : ICI
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Par lasidonie le 16 Décembre 2013 à 10:10
Que de poètes t’ont chérie, Mélancolie,
Ont trainé leur âme dans tes nuages gris !
Tu protèges en douceur les rêves de jadis,
Ravives la couleur des images palies.C’était le temps magique des hésitations
Des premières questions, de toutes les audaces ;
Mille projets : aux doutes rien ne laissait place
Les pensées folles s’agitaient en tourbillon.Le cœur palpitait à l’approche de minuit
Entente partagée, bavardage à l’envie,
Petits secrets, banalité, rien que la vie !
Ce fut des confidences le moment béni.Mais pour un seul nom que d’attente, d’espérance !
Le fardeau était lourd, je l’avais trop chargé
Et me voila ployant sous le poids des regrets
A la recherche du passé, comme en errance.S'égare mon esprit dans un brumeux parcours.
Ecarte de moi ton voile, mélancolie
Que surgissent de mes trop grises rêveries
Quelque effluve joyeux de mes anciens beaux jours !
SIDO
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Par lasidonie le 14 Novembre 2013 à 10:17
UN LONG CHEMIN
Dans la pénombre qui s'installe
Sur le long chemin désert s'arrêter,
En vain chercher une trace amicale,
Un écho, dans le silence, implorer
Sur le chemin rien d'autre que soi-même
Ses pensées, un voile devant les yeux
Qui embue le coeur, au plus profond sème
Les mauvaises tentations de l'adieuMachinalement relever la tête
Machinalement tourner son regard
Vers cette ligne où l'horizon s'arrête
Sorte d'invite au fini, au départ
Soudain voir dans la brume déchirée
Resplendir le soleil en son coucher
Enflammer les nuages, les futaies,
Mélanger les rouges, les ors, l'oranger
Vision banale en forme de message
Sur le chemin arpenté sans répit :
Pouvoir s'émerveiller reste le gage
De lumière offerte au coeur assombriSous un ciel encore éclairé se dire
"Ouvre les yeux, ôtes en le bandeau
Détourne les de la nuit qui t'attire
Regarde et sois sûr : demain sera beau"SIDO
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Par lasidonie le 9 Septembre 2013 à 19:02
ELLE CHANTE
Elle chante les sables blonds comme les blés
Ondoyant sous le souffle tiède de l’été,
Elle chante l’infini des houles de dunes
Sœurs de la vague océane éclairée de lune.
Elle chante les ors du soir à l'horizon
Palette surchargée d'un peintre sans renom,
Coloriste audacieux oeuvrant sur l'éphémère.
Elle chante le ciel, des astres le mystère.
Elle chante, elle chante la joie d'un regard
Porté sur la nature quand le jour sans fard
Signe le gris du coeur qui peu à peu chancelle,
Drape les ombres noires en mon esprit.
Elle me chante, la muse, "viendra l'oubli
Par les mots", en interminable ritournelle.
SIDO
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Par lasidonie le 1 Avril 2013 à 00:05
Mon corps anesthésié rechigne d'affronter
Ses ennemis tenaces, neige vents et pluie
Dont les armes en aiguille aiment à percer
Les os, et de se battre lui ôte l'envie !Pourtant en séducteurs ils font naître tableaux
Attrayants : perles à profusion, translucides,
Aux âmes poètes offertes en cadeau,
Souillures effacées sous la blancheur perfideDe paysages clairs, au silence ouaté
Uniformément lisses, ou bien énigmatiques
Propres à réveiller des curieux l'intérêt,
A leur faire oublier l'envers du féérique !Les armes ennemies se croisent un beau matin :
Averse sur le blanc manteau, bourrasques rudes,
Et craquent les perles, les miroirs cristallins,
Dans cet âpre combat le décor se dénude.Que triomphe Printemps pour ramener gaîté
Repoussant de l'hiver le froid et la tristesse,
La noirceur des pensées ; Que vienne, bien-aimé,
Mon généreux soleil et sa chaude caresse,Pourfendeur des frissons, des membres en torpeur,
Que la lumière de ses rayons aiguillonnent
La nature assoupie, pénètre aussi les coeurs,
Heureux d'entendre enfin la vie qui re-fredonne.LASIDONIE
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Par lasidonie le 23 Février 2013 à 09:02
Le bonheur est il dans le verbe aimer
Conjugué au singulier, sans partage,
Chargé du poids des rêves avortés ?
Le concevoir ainsi ? Rien que mirage !
L'imaginer ailleurs, sans abdiquer.Saisir de l’instant l’infime parfum
Le laisser envahir le corps et l’âme
Accueillir la caresse des embruns
Ou bien attendre que les cieux s’enflamment
Tel sera le salut pour quelques uns
Pour d'autres se jouer de l'ennemi,
Le temps ; Le dévorer jusqu'à son terme
Se jeter dans l'action, trouver l'oubli
Dans l'utile, la seule terre ferme
Pour ancrer ses joies, quel qu'en soit le prix.Amour séduit puis épouse souffrance
Gardons le, s’il se peut, bien à distance,
Ainsi naitra bien-être, sans autrui,
D'un paisible soi-même enfin conquis.LASIDONIE
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Par lasidonie le 14 Février 2013 à 14:04
Je reviens sur ce thème de circonstance, cette fois sur un ton différent de celui de 2008 le poème ici
J alon de février, toujours
E stampillé quatorze : ce jour
V ient aux mémoires endormies
O uvre la porte aux désunies
U tilise tous ses attraits
S éduisant de félicité.
Ayant force tambours, lubie,
I nvite les "Avec Amour",
M almène les coeurs côté cour
E n proposant mille foliesV ouloir par conformisme ambiant
A mour, ou passion des amants,
L ibérer les paroles tues
E mbrasser - nulle retenue,
N i gêne - une opportunité,
T ourmente les infortunés !
I vresse de publicitaire ,
N arguilé pour ceux qui espèrent
S éduire toujours l'être aimé14/2/2013 Lasidonie : Je vous aime, ValentinS
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Par lasidonie le 1 Décembre 2012 à 00:00
LA VIEILLE DAME AMITIE
Notre amitié a pris des rides
Comme larges sillons creusés
Par le temps, ses brutalités,
Dans les mornes terres arides
(Sud Tunisie, Zone désertique
Le silence jour après jour
Bâtit fossé d’indifférence.
Aux nombreux signaux de souffrance,
Aux appels, le cœur reste sourd !
Abolir du temps les ravages,
Reformer ces bulles d’heureux
A l’ombre de tous les curieux,
Que ne donnerais-je en partage !
De notre amitié j’ai grand deuil,
Je la croyais forte, éternelle,
Fleur hors saison, exceptionnelle,
A choyer jusqu’au dernier seuil,
Mais le réel s’impose à moi
Petite mort non annoncée
De ce qui fut ! Fleur enterrée !
Naitre, finir, telle est la loi.
Notre amitié est vieille dame
Usée, qui s’oublie dans l’oubli,
Se perd, sous un ciel obscurci,
Et tremble pourtant dans mon âme.
Ecrit en pensant à tous ceux, celles, qui sont restés un temps sur une route, puis sans un mot ont tourné la tête, ont continué leur chemin, loin, ailleurs.
LASIDONIE (2012)
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