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Par lasidonie le 26 Février 2008 à 01:14
Derniere pensée de cette trilogie florale : l'amitié.
Blanc comme ce mystérieux ruban qui nous lie
Au delà des distances quel que soit le temps,
Blanc complicité d’un regard toujours présent
Pour comprendre et partager ce qui nous soucie.
Blanc comme le silence qui dure, incompris,
Et s’installe dans le cœur de l’amie troublée,
Blanc comme un départ, une absence in tolérée
Blanc nu des transparences sur les yeux meurtris.
LASIDONIE
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Par lasidonie le 23 Février 2008 à 00:08
Après l'or, voici du rose... c'était quelque part, le long du Danube.
Soudain j'ai vu le jour en rose !
Il a suffi de peu de chose
Un petit rien bien anodin
Pour mettre en joie l'esprit chagrin
La part en moi qui étincelle
En cette matinée nouvelle
Se réjouira sans détour
D'avoir choisi la part d'humour...
LasidonieMardi , dernier volet : le blanc
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Par lasidonie le 20 Février 2008 à 00:40
Comment résister à cette orgie d'OR qui se propose à mes yeux émerveillés chaque matin en ouvrant la fenêtre ? Dans quelques jours les billes gonflées, éclatantes, deviendront "raisins secs" de couleur ocre terne... Alors...Immortaliser leur éclat ! Je n'ai pas résisté.
Deux autres pensées fleuries viendront cette semaine créer une sorte de trilogie, avec une dominante de couleur.
Lasidonie
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Par lasidonie le 19 Janvier 2008 à 00:10
Je vous invite à la sérénité d'un regard , celui d'un lever du jour sur des eaux apaisées...
En premier plan un rocher aux couleurs de la nuit : Peu de choses au regard de l'immensité argentée ; Un rappel,un "Faire-valoir"..
"Un réveur est celui qui ne trouve son chemin qu'au clair de lune et qui ,comme punition, reçoit l'aurore avant les autres hommes".
Oscar Wilde
LASIDONIE
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Par lasidonie le 9 Janvier 2008 à 00:42
La nature est un calque ...
Enchevêtrement
de Segments
Tortueux,
Trop noueux
Anarchie
Infinie!
Obstinément
Le bel élan
Vers. Oh, vers quoi ?
Chercher sa voie
Dans le désordre
Sans en démordre,
Mais se tromper
Sens gris, brouillé,
Ombres qui tombent
Et plombent
Les rêves
Qui s'achèvent
Desséchés,
Résister, persister
Puis fléchir, se flétrir
Et toujours se meurtrir !
Méli-mélo
Pour le mélo
D’une vie à mourir.
Lasidonie
8-01-08
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Par lasidonie le 4 Janvier 2008 à 00:19
La danse est un moyen d'expression particulièrement chargé d'intériorité : En Grèce le Sirtaki, on se souvient de la scène du film Zorba le grec, danse solitaire dans le coucher du soleil, en Espagne andalouse le Flamenco dont Federico Garcia Lorca fut le porte parole. Toutes deux me fascinent, comme leur terre d'origine. Merveilleux souvenirs...
"Crier ses états d'âme, c'est aussi faire don de soi. Quand la voix du chanteur se trouve mêlée aux furieux claquements de talon de la danseuse ou du danseur, alors le flamenco célèbre ses noces avec la terre, comme en un rite mystérieux et ancestral."
I. Fougère " le cri Gitan"
"Oh la peine des gitans !
Peine intacte et toujours seule.
Peine des courants obscurs
et du matin qui s'éloigne!..."( F. Garcia Lorca "Romancero Gitan poème du chant profond ")
LASIDONIE
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Par lasidonie le 29 Décembre 2007 à 00:09
Quelle quiétude, pensait-elle ! Me voici enfin seule loin de la cohorte envahissante de mes congénères, cols-verts, poules d'eaux à bec jaunes, attirés par le pain des hommes ! Fiévreux les hommes ces temps ci comme toutes ces mouettes et pétrels qui sans cesse tournoient, s'agitent, enfin partis ! Me suffit, la nourriture du lac, nul besoin des humains ! N'est-il pas merveilleux de se laisser porter en silence par ce miroir flottant plutôt que de se précipiter vers les rives où les promeneurs curieux attendent ? Aucun effort, simplement observer le spectacle offert par les feuillages : De vrais Narcisse, qui s'admirent dans cette glace généreuse ! J'écoute le vent malicieux qui se plait à en déformer l'apparence ! De troublantes arabesques naissent autour de moi, reflets en chevelure éparpillée des frondaisons sèches ou filet écorché que je me plais à redessiner d'un coup de palme. Le soleil a cédé sa place, tout se calme, bien-être ! Pas de calendrier à honorer !
C'est moi, la vieille oie, la sage de ces lieux, encore fière de sa rouge parure, qui vous le dit : Ici et maintenant, c'est le paradis...
Quel sot a dit "bête comme une oie ?"
LASIDONIE
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Par lasidonie le 19 Novembre 2007 à 00:00
Un arrêt sur image , un arrêt du regard, frappé par ces correspondances que la nature offre parfois, transcription d'un état d'âme, d'une perception ! Baudelaire les a , bien avant moi, comprises...
" La nature est un temple où de vivants piliers
Laissent parfois sortir de confuses paroles
L'homme y passe à travers des forêts de symboles
Qui l'observent avec des regards familiers"
Il est présomptueux après lui, d'exprimer la pensée qui s'inscrit dans cette photo ! Celle-ci me correspond , non par goût de la tristesse, mais par adéquation à ce moment présent.
Feuille bien déssêchée, vieillie, de roux parée
Si proche de la mort !
Tremble, au vent froid du sort,
Insoutenable désir de vie attardée !
Destinée je défie !
Le frêle rameau ploie, mais soutient, accompagne
Vers le ciel son élan
Et le fruit, qui attend.
Grappillon oublié, que le souffle t’épargne !
Destinée je supplie.
Les grains petits, racornis, les mains les exilent,
D’autres ont été cueillis
Et leur cœur en sourit.
Fruit et feuille bientôt ne seront plus, inutiles !
Destinée ne m'oublie !LASIDONIE
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