Il y a ceux qui sombrent dans l'oubli d'indifférence et ceux qui  revivent un jour en vous par le biais d'un rien. Je les vois comme ces pétales ouverts sur d'autres fermés. Je pense à eux.
 

Soleil, pluie, un jour chasse semaines, puis mois
Une idée, ou pensée, traverse l'espace,
Voyage sans frontière, se fixe parfois,
Souvenir d'amitié refait soudain surface
Se fixe sur des mots, allez savoir pourquoi
Plume indocile court, a pris seule ma place
Devance mon vouloir, ne lui en veuillez pas
De m'avoir dévoilée ; pardonnez mon audace,
Ses lignes signerai, sans vergogne ma foi !

 

à
 C, D, M, et les autres...

 

 

SIDO

2 Deux un chiffre d'amour ou d'amitié
0 Zéro symbole du néant, du vide
1 Un, en lui la solitude réside
4 Quatre multiplie pour vous mes souhaits

Amour, joies, bonne santé, Paix

SIDO

 

A quelques secondes d'intervalle ces instantanés :

Spectacle fabuleux
D'un soir de Février
Qelques heures d'orage furieux
Mais en fin de journée
Le ciel a retrouvé son reposoir,
S'est installée la pénombre.
Soudain à la ligne de l'horizon,
Emergeant des nuages sombres,
La blanche dame du soir
Risque sa tête peu à peu
Hors de sa couverture ouatée...
Pour, quelques instants plus tard,
S'en recouvrir, est-ce un jeu,
Aurait-elle froid ?
...Une heure passée,
Couverture rejetée,
Dame Lune revoilà,
Haut dans le ciel.
Offrant, malice,
Sur le feuillage comme en appui
 Resplendissante,
Sa face arrondie !
Et la nuit fut belle.

LASIDONIE

 

  (Haut-var)

 

  .Les arbres si proches de l’hiver

Agitent leurs dernières couleurs,

De leur flammé se parent

Pour accrocher une étincelle

Au regard des frileux

Bien à l'abri

Derrière leurs carrés    vitrés,

Tandis que le ru, non loin,

Encore paresseux,

Entre les feuilles s'égare,

Emportant le souvenir de leur beauté,

Inconscient

Des brutalités de la saison austère !

 Arbres, en ultime parure,

Si proches de l'hiver,

Je suis. 

 

Lasidonie

 

 

(Lac pichola d'Udaipur-Inde)

 

Les oiseaux se sont rassemblés

Quelques notes, do, la, sol,

 En un envol

Se sont dispersés

Tels les défunts souvenirs

Dont il faut s’affranchir,

De son groupe, s’est détaché

  L’un d’eux, puis s’est posé,

En signe de refus

D’affronter l’inconnu,

Les aléas du parcours !

Juste laisser couler le jour,

Contempler l’eau qui dort,

De la vie, le seul passeport,

 Que ne suis-je l’oiseau,

Quelques notes sol, si, do !

 

 

LASIDONIE

 

Elle a dit :

Le jour se lève noir

Sur le cœur et dans  les nues

La nature a mis manteau de deuil

 

 

 

 

 

Il a dit :

Laisse le ciel gonflé de peine

Baigner la terre

Il en jaillira sources nouvelles

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Qui s’endormiront paisibles

 Dans l’or du soir.

 

Et l’aube sera belle.

 

Lasidonie

 

 Le plus bel automne qu'il m'ait été donné de photographier est celui du Japon, subtilité des tons, nuances des teintes, variétés végétales, explosion et féérie de couleurs. Plein les yeux n'est-ce-pas ?

 

 

 

 

 

 

Le poète n’a pas toujours raison

Ne sont plus sanglots longs

Ni langueur monotone

Les humides journées d’automne

Mais perpétuel éblouissement

Devant tant de luxuriance

 Richement déployée

Pour les yeux perlés d’enfance

Encore attardée

Dans le cœur du rêveur vieillissant

 

SIDO

 

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Automne
Exubérance d'un temps
En mouvement
Toile changeante
Qui enflamme les yeux
Incendie les couleurs
Automne
Oubli d’un temps
Figé en noir et blanc
Catimini sournois
Qui installe insidieux
L’Hiver du cœur

 

Lasidonie

 

Si le coeur vous en dit une balade en Sardaigne en images ici link