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Par lasidonie le 28 Octobre 2007 à 00:06
Voici ce que me suggère cette image présentée hier, observez bien:
Tout droit sorti de nulle part,
Des profondeurs sombres de ma mémoire
M’observent deux yeux inquiétants !
Leurs orbites glacées
Me fixent droits, sauvages,
A peine dissimulées
Dans la légèreté d’un feuillage
Que des cristaux neigeux rendent scintillants.
C’est le vieil homme chenu
Visage à demi caché par une barbe épaisse,
L’avez-vous reconnu ?
C’est mon ennemi
Hantise de mes nuits de détresse !
Il me poursuit !
Je voudrais me voir tout entier absorbé
Dans la trouée du rayon rose poudré
Seule échappée offerte à mes sens égarés !
LASIDONIE
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Par lasidonie le 21 Octobre 2007 à 10:00
Voulez-vous rêver avec moi ?
Quelques secondes pour écouter
Le murmure sur les rochers
le bruissement des buissons inclinés
Une minute pour se laisser porter
Par l'eau pure et fraîche, là-bas,
Courant libre, sans tracas,
Une heure pour penser
A tout, à rien, à ce qui s'est dispersé
Avec l'onde tumultueuse du passé,
Une éternité de Paix en soi.
Avez-vous rêvé avec moi ?
LASIDONIE
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Par lasidonie le 19 Octobre 2007 à 00:05
Cette perspective visuelle, couloir d'un monastère, débouche sur une porte ; Qu'y a-t-il derrière ? Le noir ou la lumière ?
Celui qui médite vit dans l'obscurité ; Celui qui ne médite pas vit dans l'aveuglement ; Nous n'avons que le choix du noir.
Victor Hugo
Belle évidence...Poétique... Je me plais à imaginer que dans le noir profond, volontaire, celui qui permet de chasser l'accessoire, peut arriver la clarté de l'essentiel. Encore faut-il déterminer quel est SON ESSENTIEL...Rester dans le noir ? Allumer la lumière ? Libre arbitre de chacun.LASIDONIE
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Par lasidonie le 2 Octobre 2007 à 00:37
Une insolite rencontre, une photo et ...laissons parler le fils d'Artémis
Le fils d’ArtémisPays béni des mythiques déessesDe l’éclatant soleil, et du Guépard,Du passant ébloui de tes richessesJe suis, de haut, nonchalant, les regards.Un merveilleux visage tutélaireEsquisse un sourire doux, rassurantCar gronde dans le ventre de sa terreLe géant furieux toujours sommeillant !Ma compagne divine veille, fascine,Emporte dans ces légendes d’antanPour calmer les craintes qu’elle devine.Fils d’Artémis, je vis près d’elle, confiant.
LASIDONIE
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Par lasidonie le 11 Septembre 2007 à 00:40
Une Photo, et des mots, ou lire derrière l'image et écrire...
Dissimulée sous les feuillus
Bien abritée par les branchages
Dans leur méli-mélo touffu
Je me protège des sauvages.
Quel audacieux peut se risquer
A en affronter les épines
Pour un peu de miel déceler ?
Les claires corolles il butine !
Craintive et timide je suis,
Seule dans l'ombre épanouie,
Réservant mon coeur endormi
A la sereine poésie.
Lasidonie
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Par lasidonie le 23 Août 2007 à 08:42
Ce texte m'a été inspiré par la merveilleuse photo que j'ai pu admirer chez photoplap :
http://photoplap.over-blog.com/article-7001739.html,
Allez y faire un tour ...vous y verrez de superbes portraits entre autres...
Avec son autorisation je la remets en réduit comme support de mes mots. Merci à lui.
Quel mystèreQuel rêve tourné vers le futur
Imprègne ton visage
A l’albâtre blancheur,
Beauté lisse, aux traits si purs ?
Quel songe traverse la verrière,
Mélancolique message,
Pour se perdre, évanescent
Dans l’au-delà du temps ?
Tes yeux mi-clos, flous,
Voient-ils nos regards attardés
Sur ta marmoréenne pâleur
Que seul réchauffe l’ocre roux
D’un improbable été
Se prenant pour l’automne ?
Des bras tendres, protecteurs
Pourront-ils ranimer
Ce corps refroidi,
D’une rigidité qui désarçonne
Tant la vie
Semble pourtant l’habiter ?
Dans les derniers rayons du soleil estival
En un geste délicat de la main
Chargé d’un silence abyssal
Tes doigts figés nous invitent-ils
A faire taire nos doutes humains ?
Immobilité n’est pas mort,Pour qui sait regarder l’envers du décor !
LASIDONIE
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Par lasidonie le 3 Juillet 2007 à 00:29
La fontaine d'espérance, on la découvre un jour, elle surgit de la force de nos coeurs, nous dit St Exupéry, portée par le regard innocent d'un enfant.
"cette eau elle était née ---du chant de la poulie, de l'effort de mes bras, elle était bonne pour le coeur comme un cadeau".
Tu verses lentementTa naïve fraîcheurSur les esprits blasésO petite fille !PurifieDe ton eau claireLes nauséeuses pensées,Boue paralysanteQui engourdit l’espérance,Répand ta source vivifianteÉtanche les soifsDe ceux qui cherchentUn oasisDans leur vide immense.Ton visage enfantinGrave et tendreSe penche avec douceurSur les âmes moroses,O petite filleSois leur puits bienveillantPour qu’enfin
De la fontaine elles entendent le chant !
LASIDONIE
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