• Image Hosted by ImageShack.usChamp de lotus au VIETNAM

     

     

     

    « Aime moi dit l’espérance,

    La belle enjôleuse,

    Vois comme avec moi

    Les jours d’errance

    Sont cailloux bien petits

    Sans importance

    Je te ferai danser

    Vêtu d’horizon inexploré

    Aime moi

    Je te conduirai »

    Du silence qui suivit

    Elle s’est vite lassée

    Empressée

    D’aller porter ailleurs

    Sourire, douceur

    Tendresse du jour

    Et des nuits de lune,

    Aussi n’est-il qu’un temps

    Celui d’oublier

    Qu’elle ait pu me frôler

    La belle enjôleuse.

    Quelque part, pourtant

    Une vibration, une note ténue

    Reste encore là, suspendue…

    Lasidonie

    12-01-09

     


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    A ne pas manquer car c'est fou
    Le défilé des collections ,
    Celle des 4 saisons,
    Une collection de 4 sous,
    Qui ne vous coûtera pas un sou

    En voici un avant goût.. Image Hosted by ImageShack.us
     


    Pour plus d'information sur la présentation des modèles,
    Se rendre à l'adresse habituelle






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     Une superbe image, une envie d'écriture, un partage....

    Photo de Gérard Mery
    Son univers photographique ici
     

    L'HIVER

    Coulent les jours au fil de l'onde
    En reflets chatoyants irisés de soleil
    File le temps des coulées blondes
    Que le vent fait courir d'un souffle sans pareil

    Glace sur la branche écrasée
    En lourds habits d'hiver à la blanche couleur
    Givre sur les joies délaissés
    Que le gel des pensées a figé en mon coeur

    De l'eau, une saison de vie
    Avec elle s'échappe, se perd dans l'oubli
    Un bref passage en féerie
    Dans la coulée des jours, dans le fil de mes nuits

     

     



    Texte de Lasidonie




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    un certain pessimisme  que le titre de ce poème ! Mais le réalisme D'Aragon, de ses mots sans concessions, nous touche au plus profond ! Amour au sens large ! Bonheur, malheur ! Notre condition humaine. Un regard qui s'accomode comme il peut des desillusions, des cris de révolte, des marques inévitables du temps et de notre destin ! Mais que pèsent toutes ces réalités, au regard de la puissance des sentiments du couple Aragon-Elsa ?
    L'amour, ligne droite, sans obstacles, sans blessures, peut-il exister ailleurs que dans les légendes et les mythes ...ou la Poesie ...?


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    il n'y a pas d'amour heureux
                                                (chanté entre autre  par G. Brassens)
       
    Rien n'est jamais acquis à l'homme ni sa force
    Ni sa faiblesse ni son coeur et quand il croit
    Ouvrir ses bras son ombre est celle d'une croix
    Et quand il croit serrer son bonheur il le broie
    Sa vie est un étrange et douloureux divorce
     Il n'y a pas d'amour heureux
     
    Sa vie elle ressemble à ces soldats sans armes
    Qu'on avait habillés pour un autre destin
    A quoi peut leur servir de se lever matin
    Eux qu'on retrouve au soir désoeuvrés incertains
    Dites ces mots ma vie et retenez vos larmes
     Il n'y a pas d'amour heureux
     
    Mon bel amour mon cher amour ma déchirure,
    Je te porte dans moi comme un oiseau blessé
    et ceux-là sans savoir nous regardent passer
    Répétant après moi ces mots que j'ai tressés
    Et qui pour tes grands yeux tout aussitôt moururent
     Il n'y a pas d'amour heureux
     
    Le temps d'apprendre à vivre il est déjà trop tard
    Que pleurent dans la nuit nos coeurs à l'unisson
    Ce qu'il faut de malheur pour la moindre chanson
    Ce qu'il faut de regrets pour payer un frisson
    Ce qu'il faut de sanglots pour un air de guitare
        Il n'y a pas d'amour heureux
     
    Il n'y a pas d'amour qui ne soit à douleur
    Il n'y a pas d'amour dont on ne soit meurtri
    Il n'y a pas d'amour dont on ne soit flétri
    Et pas plus l'amour de la patrie
    Il n'y a pas d?amour qui ne vive de pleurs
     
    Il n'y a pas d'amour heureux
    Mais c'est notre amour à tous deux.
                                                                                 
      ARAGON (Le fou d' Elsa)
     

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  • Aujourd'hui, la poésie se plait là-bas : il suffit de "suivre le tracé "  d'un clic

    Lasidonie


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  • De l'émeraude au translucide bleu,
         


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    De la colère noire à la sarabande blanche,

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    Du jaune pâle du jour au rose oranger du soir,



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    La MER
    Je l'entends si bien !
    Elle m'appelle
    Et murmure
    " Viens, je suis là,
    Pas très loin,
    Même tout près
    Si tu fais quelques pas.
    Je ne triche pas
    Je t'écoute
    Te console,
    De tes cailloux je ferai des gouttes
    Des perles bijoutées à l'extrême
    Nous danserons ensemble
    Nous exulterons ensemble
    Comme gamines folles  "
    Je suis allée vers ELLE
    Elle
    Que J'aime.

    Lasidonie
     

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    Un poème écrit en alternance de vers libres ( 4 strophes)  et classiques ( 2) pour créer un effet de  rythme brisé.

     

     

     

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    Froid installé, pensée engourdie

    Désirs anesthésiés

    Dans un uniforme glacis

    Une sorte de douceur

    Dans le gel des souvenirs

    Aussi lisses qu’une lame d’acier

    Aussi pâles que la blanchâtre lueur

    Qui enterre un soir d’orage

     

    Bonheur de ne plus souffrir

    A l’impact d’un visage

    A la résonance d’une voix

    D’être indifférent

    A la discrète approche d’un pas

    Bonheur de ne plus sourire

    A la transparence îlienne

    D’un regard ô combien éloquent

     

    Le temps a bien fait son travail

    De chirurgien assermenté

    Trancher, ôter ce qui fait mal

    Nettoyer, refermer les plaies.

     

    Le temps excelle en entrechats

    De grand balayeur invisible :

    Chassée,  l’insupportable frustration

    Du «  C’est impossible »,

    Croisées, broyées les  émotions

     Du cœur sans repère

     Qui s’affole, s’accélère

     A la pensée du « pourquoi pas ? » !

     

    N’être plus

    Que mémoire vide sonnant le glas

    Pour un « Je n’aime plus ».

    Mais un jour, triste constat,

    IL surgit, dans un infime rien,

    Une couleur éclatante, oubliée ;

    Le glacier, en aiguilles craque soudain,

    Blesse de ses aspérités.

     

    Le temps n’est pas briseur de rêves

    Ni forcené juge suprême

    Jamais son oeuvre ne s’achève

    Quand le défie un cœur qui aime.

     

     

    LASIDONIE

    (12-08)

     
    Illustration : une photo
    que j'ai retravaillée
    d'un lac gelé aimablement donnée par LILOUNETTE. Merci à elle.
    Allez voir son blog   ICI  : "Au fil des jours"

     

    Et si ce n'est déjà fait allez faire un tour ICI "  l' aventure numérique"  vous verrez ce que la même photo a  fait naître...

     

     

     


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    Trouver un titre...pas celui d'Edgar Poe
    " Histoires extraordinaires",
     plutôt  ces quelques vers de la  pièce de Shakespeare "Macbeth" :

     

    "Une histoire pleine de bruit et de fureur et qui ne signifie rien " .

     

    ou tout simplement : "scène de la vie ordinaire" ?

    "

     

    Soudain fracas,

    Etrange,

    Sons stridents

    Agressifs,

    Un choc brutal,

    Nappe de silence déchirée,

    Saccagée sous la violence ;

    Un bruit,

    Fausse note insupportable

    Rupture d’harmonie ambiante,

    La pensée tirée du rêve

    Ce cocon feutré,

    Abri des mauvais jours.

    Le bruit,

    Inquiétant,

    Désordre en appel

    Conscient, inconscient ?

    Images réveillées

    Trop connues,

    Douloureuses,

    Craintes et haïes

    Repoussées mais insistantes !

    Un creux là, dans l’estomac,

    Cœur qui s’accélère,

    Il sait, il devine

    Tout près, ici, là,

    Une chute

    Le corps, les choses,

    Confusion,

    Scène en rouge,

    Vieux film de mémoire,

    Repassé en boucles

    Vie abîmée parmi des inanimés intactes...

     

    Et la colère d’impuissance

     Après la peur.

    Cacophonie d'un air qui s'entête

    Malgré et contre soi,

    Tyrannie du recommencé :

    Bruit…fracas..

    Silence.

     

     

    chute.jpg

     

     

     Lasidonie

    Janvier 2010

     

     

     

     


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