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« Aime moi dit l’espérance,
La belle enjôleuse,
Vois comme avec moi
Les jours d’errance
Sont cailloux bien petits
Sans importance
Je te ferai danser
Vêtu d’horizon inexploré
Aime moi
Je te conduirai »
Du silence qui suivit
Elle s’est vite lassée
Empressée
D’aller porter ailleurs
Sourire, douceur
Tendresse du jour
Et des nuits de lune,
Aussi n’est-il qu’un temps
Celui d’oublier
Qu’elle ait pu me frôler
La belle enjôleuse.
Quelque part, pourtant
Une vibration, une note ténue
Reste encore là, suspendue…
Lasidonie
12-01-09
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7 commentaires -
Une superbe image, une envie d'écriture, un partage....
Photo de Gérard Mery
Son univers photographique iciL'HIVER
Coulent les jours au fil de l'onde
En reflets chatoyants irisés de soleil
File le temps des coulées blondes
Que le vent fait courir d'un souffle sans pareilGlace sur la branche écrasée
En lourds habits d'hiver à la blanche couleur
Givre sur les joies délaissés
Que le gel des pensées a figé en mon coeurDe l'eau, une saison de vie
Avec elle s'échappe, se perd dans l'oubli
Un bref passage en féerie
Dans la coulée des jours, dans le fil de mes nuits
Texte de Lasidonie
13 commentaires -
un certain pessimisme que le titre de ce poème ! Mais le réalisme D'Aragon, de ses mots sans concessions, nous touche au plus profond ! Amour au sens large ! Bonheur, malheur ! Notre condition humaine. Un regard qui s'accomode comme il peut des desillusions, des cris de révolte, des marques inévitables du temps et de notre destin ! Mais que pèsent toutes ces réalités, au regard de la puissance des sentiments du couple Aragon-Elsa ?
L'amour, ligne droite, sans obstacles, sans blessures, peut-il exister ailleurs que dans les légendes et les mythes ...ou la Poesie ...?
il n'y a pas d'amour heureux(chanté entre autre par G. Brassens)Rien n'est jamais acquis à l'homme ni sa forceNi sa faiblesse ni son coeur et quand il croitOuvrir ses bras son ombre est celle d'une croixEt quand il croit serrer son bonheur il le broieSa vie est un étrange et douloureux divorceIl n'y a pas d'amour heureuxSa vie elle ressemble à ces soldats sans armesQu'on avait habillés pour un autre destinA quoi peut leur servir de se lever matinEux qu'on retrouve au soir désoeuvrés incertainsDites ces mots ma vie et retenez vos larmesIl n'y a pas d'amour heureuxMon bel amour mon cher amour ma déchirure,Je te porte dans moi comme un oiseau blesséet ceux-là sans savoir nous regardent passerRépétant après moi ces mots que j'ai tressésEt qui pour tes grands yeux tout aussitôt moururentIl n'y a pas d'amour heureuxLe temps d'apprendre à vivre il est déjà trop tardQue pleurent dans la nuit nos coeurs à l'unissonCe qu'il faut de malheur pour la moindre chansonCe qu'il faut de regrets pour payer un frissonCe qu'il faut de sanglots pour un air de guitareIl n'y a pas d'amour heureuxIl n'y a pas d'amour qui ne soit à douleurIl n'y a pas d'amour dont on ne soit meurtriIl n'y a pas d'amour dont on ne soit flétriEt pas plus l'amour de la patrieIl n'y a pas d?amour qui ne vive de pleursIl n'y a pas d'amour heureuxMais c'est notre amour à tous deux.ARAGON (Le fou d' Elsa)
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De l'émeraude au translucide bleu,
De la colère noire à la sarabande blanche,
Du jaune pâle du jour au rose oranger du soir,
La MER
Je l'entends si bien !
Elle m'appelle
Et murmure
" Viens, je suis là,
Pas très loin,
Même tout près
Si tu fais quelques pas.
Je ne triche pas
Je t'écoute
Te console,
De tes cailloux je ferai des gouttes
Des perles bijoutées à l'extrême
Nous danserons ensemble
Nous exulterons ensemble
Comme gamines folles "
Je suis allée vers ELLE
Elle
Que J'aime.
Lasidonie
15 commentaires -
Un poème écrit en alternance de vers libres ( 4 strophes) et classiques ( 2) pour créer un effet de rythme brisé.
Froid installé, pensée engourdie
Désirs anesthésiés
Dans un uniforme glacis
Une sorte de douceur
Dans le gel des souvenirs
Aussi lisses qu’une lame d’acier
Aussi pâles que la blanchâtre lueur
Qui enterre un soir d’orage
Bonheur de ne plus souffrir
A l’impact d’un visage
A la résonance d’une voix
D’être indifférent
A la discrète approche d’un pas
Bonheur de ne plus sourire
A la transparence îlienne
D’un regard ô combien éloquent
Le temps a bien fait son travail
De chirurgien assermenté
Trancher, ôter ce qui fait mal
Nettoyer, refermer les plaies.
Le temps excelle en entrechats
De grand balayeur invisible :
Chassée, l’insupportable frustration
Du « C’est impossible »,
Croisées, broyées les émotions
Du cœur sans repère
Qui s’affole, s’accélère
A la pensée du « pourquoi pas ? » !
N’être plus
Que mémoire vide sonnant le glas
Pour un « Je n’aime plus ».
Mais un jour, triste constat,
IL surgit, dans un infime rien,
Une couleur éclatante, oubliée ;
Le glacier, en aiguilles craque soudain,
Blesse de ses aspérités.
Le temps n’est pas briseur de rêves
Ni forcené juge suprême
Jamais son oeuvre ne s’achève
Quand le défie un cœur qui aime.
LASIDONIE
(12-08)
Illustration : une photo que j'ai retravaillée d'un lac gelé aimablement donnée par LILOUNETTE. Merci à elle.
Allez voir son blog ICI : "Au fil des jours"Et si ce n'est déjà fait allez faire un tour ICI " l' aventure numérique" vous verrez ce que la même photo a fait naître...
11 commentaires -
Trouver un titre...pas celui d'Edgar Poe
" Histoires extraordinaires",plutôt ces quelques vers de la pièce de Shakespeare "Macbeth" :"Une histoire pleine de bruit et de fureur et qui ne signifie rien " .
ou tout simplement : "scène de la vie ordinaire" ?
"
Soudain fracas,
Etrange,
Sons stridents
Agressifs,
Un choc brutal,
Nappe de silence déchirée,
Saccagée sous la violence ;
Un bruit,
Fausse note insupportable
Rupture d’harmonie ambiante,
La pensée tirée du rêve
Ce cocon feutré,
Abri des mauvais jours.
Le bruit,
Inquiétant,
Désordre en appel
Conscient, inconscient ?
Images réveillées
Trop connues,
Douloureuses,
Craintes et haïes
Repoussées mais insistantes !
Un creux là, dans l’estomac,
Cœur qui s’accélère,
Il sait, il devine
Tout près, ici, là,
Une chute
Le corps, les choses,
Confusion,
Scène en rouge,
Vieux film de mémoire,
Repassé en boucles
Vie abîmée parmi des inanimés intactes...
Et la colère d’impuissance
Après la peur.
Cacophonie d'un air qui s'entête
Malgré et contre soi,
Tyrannie du recommencé :
Bruit…fracas..
Silence.
Lasidonie
Janvier 2010
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