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A cœur ouvert
Aimer ce n’est pas difficile,
l'or ou le carmin d'un couchant
De l'hiver les décors fragilesOu les effluves du printemps
Il suffit au rêveur
De laisser grande ouverte
La porte de son coeurQue la chaleur déserte
D'ouvrir ses yeux sur la lueur
signe d'une aurore bohèmeMais difficile le bonheur,
D'être l'aimé de qui l'on aime !
Attendre une ardeur partagée,
Y renoncer, puis espérer
Qu'elle vous sera octroyéeUnique raison d’exister !
Lasidonie
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Ouf tirée d'affaire !
Un peu de depaysement avec un petit aperçu de cette capitale dont j'ai évoqué le folklore. Deux rives, deux " villes" : BUDA, et PEST reliées et ne formant qu'une capitale BUDAPEST
Quelques photos pour situer le cadre de ce merveilleux site qui aparait du haut du chateau, sur la rive BUDA : il s'agit du Parlement de style néo-gothique qui renferme tous les attibuts royaux.Ici vu au travers des ogives du mur d'enceinte
Dans le quartier du Château de Buda, ancienne ville vestige du moyen-âge,
une partie de cette enceinte comporte un exquis petit bâtiment de pierres blanches, aux tourelles dentelées
le bastion des pêcheurs ainsi nommé parce que construit sur l'emplacement du marché aux poissons et des falaises protégées par les pêcheurs.
sur la place principale
on s'y croirait...
une animation fait revivre quelques amuseurs d'époque
Revenu à bord les berges permettent d'admirer les nombreux monuments
ou églises
qui jalonnent le Danube.
J'espère que la balade visuelle vous a fait passer un agréable moment...
LASIDONIE
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Quelle main ferme guide mes pas
Dans cet au-delà du temps
Où plus rien n'existe de cette souffrance
Que je porte en moi
Comme un lourd fardeau ?
Mon coeur confiant
S'accorde au rythme lent
D'une envolée légère
Plus haut, toujours plus haut.
Je rejoins la lumière
J'ai franchi le seuil, et je suis apaisée.Lasidonie
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De l'optimisme humoristique :
Deux poèmes de Jean TardieuDés le matin j'ai regardé
J'ai regardé par la fenêtre :
J'ai vu passer des enfants.
Une heure aprés, c'étaient des gens.
Une heure aprés, des vieillards tremblants.
Comme ils vieillissent vite, pensai-je !
Et moi qui rajeunis à chaque instant !
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(La première voix est ténorisante,
maniérée, prétentieuse;
l'autre est rauque, cynique et dure.)
Je suis ravi de vous voir
bel enfant vêtu de noir.
-Je ne suis pas un enfant
je suis un gros éléphant.
Quelle est cette femme exquise
qui savoure des cerises ?
- C'est un marchand de charbon
qui s'achète du savon.
Ah ! que j'aime entendre à l'aube
roucouler cette colombe !
- C'est un ivrogne qui boit
dans sa chambre sous le toit.
Mets ta main dans ma main tendre
je t'aime ô ma fiancée !
-Je n'suis point vot' fiancée
je suis vieille et j'suis pressée
laissez-moi passer !(Les erreurs, J. Tardieu)
LASIDONIE
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20h... Une demi- journée à tenter d'apprivoiser cette nouvelle présentation ! Vous qui passez, signalez, s'il y en a, les problèmes d'affichage de mes articles sur vos écrans car chez moi c'est correct, mais ce n'est pas le cas pour tous. Merci à vous.
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9h... Le changement de version entraîne des perturbations sur mon blog, pour l'instant je patauge...Alors patience...
Sido
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Mon blog migre ce jour en V2... INCH ALLAH ! peut-être des difficultés en perspective.
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Qui je suis
Ce tout de moi
Restera amputé
De n’avoir su capter
Ce tout de toi
Que tu m’as refusé
Mon orphelin de cœur
Cherche encore
Dans les bribes du passé
Qui cogne si fort
A retrouver un peu de cette chaleur
Qui l’avait fait vibrer
Et mon moi appelle le tien
En vain
Pourquoi chercher à savoir
Qui je suis
Ce que je fuis
A l’approche du dernier soir !
L’heure est passée
De rêver
Bâtir une autre histoire.
Une partie de moi
Est morte
Avant de l'avoir connue.
L’autre survit sans toi
Mais, qu’importe,
Puisque je ne suis plus.
LASIDONIE
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Le fleuve suit son cours, boa qui se déroule
Entre les berges herbeuses, mouchetées par endroits
De tâches colorées limitant les sous bois.
Dans les fêlures des rocs, sournois il se coule.
Il suit en arabesque le vol des oiseaux
Spectateur paresseux de leur vagabondage
Puis se détourne soudain, amuse un rivage
De clapotis secs, ignorés des poules d’eau.
Les vieilles tours blessées au piton amarrées
Voient, placides, le ruban sinusoïdal
Assaillir de la terre le flot végétal
Lui volant au passage des branches arrachées.
Ainsi coule le fleuve éternel, inlassable,
Compagnon du rêveur dans ses voyages bleus,
Vagabond indomptable au parcours sinueux.
Oh, avec lui partir, loin de ce qui m’accable !
Lasidonie
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Je sature !
Je rature
Je triture
Je dénature
Mon écriture
Mais n'en ai cure !
Mot fêlure
Mot imposture
Mot dictature
Démesure
Qui me torture
J'en ai déchirure !
Je jure :
La fioriture
Qui fait parure
Et transfigure
La blessure,
Je veux l'exclure.
Usure,
Rupture,
Ecorchure
Des maux
Et mots
sans émaux.
Pour conclure :
Je sature !
Est ce litterature ?
LASIDONIE
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