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    Dimanche pluvieux ?... Allez, pour patienter, un peu de soleil dans ces délicatesses pré-printanières

    Un petit quelque chose de " cerisiers roses et pommiers blancs"

     

     

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    Corolles roses, corolles blanches

    Se sont endimanchées d'azur,

    Et dans les délicates branches

    Font broderie d'un ciel très pur.

     

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    Printemps, printemps, chantent les coeurs

    Ne restons pas dans la grisaille

    Bientôt viendront les jours meilleurs

    Chasser le froid qui nous assaille.

     

     

    LASIDONIE


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    Nous n'y sommes pas encore mais si par la magie d'un poème je lui faisais devancer le calendrier ? Une belle journée nous en a donné un avant-goût. Ces mots vont certainement revenir à vos mémoires de jeunes écoliers ou, peut-être, de... très, très anciens écoliers !

     

     

     

     

    Premier sourire du printemps 


     

    fleurs-jaunes.jpg

     

    Tandis qu'à leurs oeuvres perverses
    Les hommes courent haletants,
    Mars qui rit, malgré les averses,
    Prépare en secret le printemps.


    Pour les petites pâquerettes,
    Sournoisement lorsque tout dort,
    Il repasse des collerettes
    Et cisèle des boutons d'or.


    Dans le verger et dans la vigne,
    Il s'en va, furtif perruquier,
    Avec une houppe de cygne,
    Poudrer à frimas l'amandier.

     

    26022011010amandier bis

     

    Tout en composant des solfèges,
    Qu'aux merles il siffle à mi-voix,
    Il sème aux prés les perce-neiges
    Et les violettes aux bois.


    violette   


    Puis, lorsque sa besogne est faite,
    Et que son règne va finir,
    Au seuil d'avril tournant la tête,
    Il dit : " Printemps, tu peux venir !

     

     

    Abeille lauriers

     

     

     

    Théophile GAUTIER (Emaux et Camées)

     

     

     

     

     Que Théophile Gautier me pardonne d'avoir " avalé" queques strophes... 

      

     LASIDONIE


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     Une petite échappée dans la "ville rose", chère à C. Nougaro

     

    Qu'il est loin mon pays, qu'il est loin
    Parfois au fond de moi se ranime
    L'eau verte du canal du Midi
    Et la brique rouge des Minimes


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    "L'église Saint Sernin illumine le soir,
    D'une fleur de corail que le soleil arrose,
    C'est peut-être pour ça, malgré ton rouge et noir,
    C'est peut-être pour ça qu'on te dit Ville Rose

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    Je revois ton pavé, ô ma cité gasconne
    Ton trottoir éventré sur les tuyaux du gaz
    Est-ce l'Espagne en toi qui pousse un peu sa corne
    Ou serait-ce dans tes tripes une bulle de jazz ?


     

     O mon pays, ôToulouse, ô Toulouse

     


    Sur l'immense parvis de la place du capitole la croix de Toulouse

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    apparue sur la sceau du comte de Toulouse en 1211) est représentée avec les 12 signes du zodiaque  


     

     

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          : ici le poisson- A tout seigneur, tout honneur-

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    Passage du capitole



    "Voici le Capitole, j'y arrête mes pas, 
    Les ténors enrhumés tremblent sous leurs ventouses, 
    J'entends encore l'écho de la voix de papa, 
    C'était en ce temps là mon seul chanteur de blues..." 

     



    Bref rappel historique :

    La croix, dite aussi croix du Languedoc est une croix grecque «  cléchée » et « pommetée » d’or, à branches rectilignes qui symbolisera la ville dés le 13ème siècle jusqu’au 18eme.


    Ses origines ont nombreuses interprétations symboliques, entre autres : une simple roue solaire à douze rayons, symbolisant les douze maisons du Zodiaque. Elle a été également appelée croix cathare car elle s'opposait à la croix latine rejetée par les cathares.

    Tombée en désuétude, elle a été réhabilitée par le conseil régional et la mairie de Toulouse

     

    "ô mon païs 
    ôToulouse 
    ôToulouse"
    
     
    
    LASIDONIE

    ( Précision : cette belle ville visitée il y a quelque temps n'est pas ma ville natale... )

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    Je suis ombre dans un désert de pierre   

    Branche fragile sous les vents violents   

    Tenue aux rochers je ne sais comment,   

    Pourquoi ! Je ne peux vivre sans lumière.     

     

    Je suis ombre dans un désert austère  

    Au froid confiée, du soleil éclatant

    Ignorée. Par un destin malséant  

    Je suis du regard d’un roc prisonnière.     

     

    Accourrez bourrasques et tourbillons   

    Désagrégez, arrachez ma prison !   

    Libérée, je ne crains plus les orages !   

     

    Vers la mer emportée toujours plus loin   

    Naufragée consentante sans besoin   

    J'irai vers le repos d’autres rivages.

     

     

                                                                                        

     

     

     

                                                                                        

     

     

                                                                                         LASIDONIE

      

     

     

     

     


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    Merci  à tous pour vos gentils messages car je passe peu, pour l'instant, sur vos blogs...

     

     

    LA TOILE

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         L''image est aussi parlante que les mots...

    Faible tamaris désséché, aux branches emmêlés .

    LASIDONIE


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     La photo , pour maintenir le contact du blog 

    Etre l'ombre de soi-même

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      Je ne peux rien écrire de plus, l'enfer ça existe et les barreaux de la cage...

    Lasidonie


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  • Jour de pluie et de vent violent en ce jour de dimanche, j'ai écouté le dialogue chuchoté par des esprits  qui planent quelque part dans les mémoires.

      

     

       

     

      Albert Brie médite à voix basse en écrivant "le mot du silencieux" :   

     

    "Ciel, lieu des délices que l'on dit être le paradis et d'où nous arrivent aussi la pluie, la foudre, la grêle et les bombes !".    

     

      Baudelaire  lorsqu'il s'agit du ciel lourd ne peut s'empêcher de lui donner la réplique :    

     

    " Le ciel ! Couvercle noir de la grande marmite où bout l'imperceptible et vaste humanité ! ".   

     

      Le sage Curé d'Ars, à son tour intervient connaissant les penchants du poète :    

     

    "Dans le monde on cache le ciel et l'enfer : le ciel parce que si l'on en connaissait la beauté on voudrait y aller ; l'enfer, parce que si l'on en connaissait les tourments on voudrait les éviter coûte que coûte".   

      

      Retour enflammé de Charles envoûté par les fleurs du mal :  

             

        "Plonger au fond du gouffre, enfer ou ciel qu'importe ? Au fond de l'inconnu pour trouver du nouveau" !  

     

    Alors moi je me réfugie dans les fulgurances du ciel d'hier pour oublier l'enfer !

            

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    Et je perçois les paroles douces du jeune Rimbaud captant mes pensées :


     Vois  " le ciel est joli comme une fée".  

      

     

     

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    LASIDONIE


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    Ce texte a été écrit pour l'atelier d'écriture de NAT " papierlibre" ( dans mes liens) : Faire son auto-portrait. Un jour de grande tristesse me l'a fait rédiger d'un seul jet. Il n'avait pour seul objectif que d'évacuer un orage, pas d'émouvoir.

     

     Le thème de la semaine ayant changé, je le publie ici, sans porter tort à l'excellente initiative de Nat pour "jouer à écrire".

     

     

     

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      « Pour faire le portrait de l’oiseau, peindre d’abords une cage.. »  

     

    Ainsi commence  J. Prévert. Je n’ai de l’oiseau que  ma cage, la porte est ouverte, les barreaux ne sont pas de fer, ils sont invisibles au passant qui s’attarde un instant, séduit par l’écho d’une note attrayante. Mais ils emprisonnent mon esprit, dans un monde imaginaire, fait de bribes d’espoirs, d’images que le cadran de l’horloge précipite dans les corbeilles des rêves fanés. Comme par indulgence, parfois, un magicien en desserre les attaches, le temps de respirer, de refaire provision de petits bonheurs. Mon cœur s’étonne : comme ce serait simple d’être ce que je voudrais être. Heureuse, légère, souriante, insouciante, croquant la vie sans penser à plus tard, un oiseau sans cage, libéré  par la main d’un enfant inconnu, ému par mon chant. L’enfant  trop adulte est passé, n’a rien vu des barreaux…Le petit prince devinait le mouton, à l’intérieur de la caisse, mais les « petit Prince » n’existent pas…  

     Je ne suis pas oiseau, la cage est une caverne dans laquelle l’ours taciturne et solitaire se protège des atteintes de la lumière, cruel projecteur sur l’impossible lune à atteindre. Quand ses yeux se posent sur elle, qu’il en perçoit la beauté, le mal en lui se fait si vif qu’il en pousse des cris de révolte, de rage inutile. De la rage oui, car il a gardé, malgré les ans, outre un esprit vif, une âme neuve, rêveuse, prête pour une dernière expérience de la vie avec … Alors de temps à autre il s’avance hors de l’obscurité pour voler à l’astre de la nuit un rayon de chaleur. Les ours aussi ont besoin d’être réchauffés…

      LASIDONIE   

     

     

     

     

    10-02-07


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