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    Je ne peux m'empêcher en cette période d'être  écoeurée par ce que les médias montrent de consumérisme  ;

    même si l'on sait qu'une frange seulement
    de la population profite de ce que les vitrines
    proposent, comment ne pas réagir intérieurement  ; cadeaux pour son animal favori, groom (payant) de grands magasins pour garer la voiture, coach (payant)-cadeaux  pour les retardataires embarrassés, lumières  à profusion dans les villes, matraquage publicitaire  pour que chacun sache bien que, nom d'une pipe, c'est Noël donc consommez, consommez !  
    Quelques petits exemples glanés sur les grandes chaines de télévision.
    Rien d'autre  que du "marchandising" ; à défaut de se lécher les babines beaucoup se contenteront
    de  lécher les vitrines !
     Ah si l'on pouvait rendre à Noël sa simplicité !
    On entend partout ces mots : 
    " la magie"  la "joie " de Noël comme si la joie
    était un devoir associé à cette date.
     N'est beau dans tout cela que la lumière dans les yeux naïfs de l'enfant privilégié.

     Pourtant  il est tellement difficile d'échapper  à cette célébration  que je sacrifie ici à cette tradition en espérant que la formule consacrée  ait un fond de réalité pour le plus grand nombre, que les draperies chatoyantes ne soient pas  que des cache misère !

             

    SIDO ...

         qui déteste  les fins décembre

     


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  • ECRIRE

     

     

    Cette semaine : un poème en 7 tanka sur le blog ici :

     

    http://sido.eklablog.net

    SIDO

     


  • Quand pointe le jour
    Oh que se déchaînent les vents
    Sur la mer, sur les cimes,
    Les vagues soulevées
    Entraîneront au loin
    Ce qui résiste de nos ombres
     De nos souvenirs noirs
    Qui endeuillent le soleil


     Oh que s'apaisent les vents
    Quand s'avance la nuit

    Les branchages formeront fenêtres
    Ouvertes au sourire de lune
    Les eaux étales resplendiront
    De reflets d'argent
    Et nous pourrons goûter
    La beauté de l'instant

     

    Vents bienveillants

     

    SIDO 

     

     

     

     


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  • Il est des souffrances cachées,
    Accumulées, renouvelées,
    Que le temps ne sait effacer
    Ni même atténuer.

     

     


    Quelles sombres blessures
    Sous ta désinvolture
    Dans tes accents forcés
    De bonheur affiché ?
    Voudrais tu masquer à tout prix
    Ce qui ronge, jour après nuit
    Hante les rêves et torture
    Le coeur, te forger une armure ?
    Toi que j'ai  pu croiser,
    Mon semblable ignoré,
    Tu ne peux tromper que toi-même,
    Faire de ton mal un poème
    Dont les mots agencés
    Pour travestir le vrai
    Sont prétendus complices,
    Gare à ce qu'ils ne te trahissent !
    Sur ton visage, dans tes yeux,
    S'inscrit le malheureux.
    Que faire d'autre sinon vivre
    Son chagrin, la route poursuivre
    Vers le fini de l'horizon
    Avec ce compagnon !
    Il est des souffrances cachées
    Ferments  d'une vie tolérée.
     

    SIDO -


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  •   Une nouvelle création ici :

    http://lunatiquebleue.ek.la

    Bonne visite...envolez-vous avec moi...

     

    SIDO


  •  

    "j'ai cru avoir oublié, mais en réalité j'attendais".

    Une phrase dans un roman accroche soudain ; lue et relue, on la fait sienne !

    Les mois, les années défilent, la mémoire semble délavée comme ces vieilles photos que l'on retrouve jaunies au fond d'un tiroir où les avaient reléguées les nécessités d'avancer, de faire face aux responsabilités dans lesquelles volontairement ou involontairement l'on s'est installé. Un jour, un rien, une occasion, un détail, fait ouvrir le tiroir ; brusquement tout renaît des blessures que l'on croyait guéries, des désirs contenus, des sentiments étouffés. S'empare du coeur la même émotion, avec la même intensité que celle d'un autrefois qui redevient maintenant. Et l'on se reprend à vivre ces instants heureux ou douloureux, surgis du fin fond de l'oubli. Ils étaient là, en attente, prêts à prendre corps, comme une promesse qui ne demandait qu'à devenir réalité.

    C'est ainsi qu' un soir, dans un éclair de pensée sollicitée par une mélodie lancinante, tout à coup, je l'ai revu ; J'avais cru avoir tout effacé, juste une poussière de craie rose à peine laissée par endroits sur le grand tableau noir ; Non, il  était là à nouveau , dans l'instrument du musicien solo, dans les vibrations joyeuses des violons, tout de lui s'est imposé dans l'orchestre !...

    J'ai cru avoir oublié, en réalité j'attendais que renaisse l'émoi, intacte, qui m'avait jadis bouleversée, ce petit morceau de vie qui me serait restitué. ! Je l'ai revu, je l'ai aimé. je l'ai aimé encore, l'instant d'un concert...et le réel a repris ses droits.

      

    Un air pour un instant de vie

     

    Sido


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  •  Evocation provençale en 5 tankas
    sur le blog ici :


    http://sido.eklablog.net/


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    Quelques minutes
      pour voir en instantanés
     le soleil s'éclipser,
     quelques minutes
     sans les flamboyances,
     les embrasements coutumiers
    juste avec
     les douceurs du ciel
     quelques minutes
     pour voir quelques nuages
     passer de l'or à l'orange, au violine,
    quelques minutes du temps,
     volées aux tristes pensées,
    quelques minutes
     pour rester là,
    toujours émerveillée !

     

     

     

     

     



    SIDO



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