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CHOISIR
Voici venu le temps d'oublier le ciel noir
De refuser d'endosser son manteau de deuil
L' attirant protecteur de tous les désespoirs
Il m'enveloppe d'une froideur de cercueil !Voici venu le temps d'un azur éclairci
Celui de la blanche lumière d'un " je peux",
Aube naissante pour un nouvel aujourd'hui.
Mais de mes liens, saurai-je défaire les noeuds ? ?
Se dire "je le peux", s'en convaincre ; pourtant
Tiraillée la souffrance me tient : Je chancelle
Poussée par vents contraires ; le Noir ou le blanc
Rivalisent d'attraits ; l'un et l'autre m'appellent...J'entends, il me faut choisir, est venu le temps
SIDO - poème 2006
Remarques de composition : les 2 premières strophes en rimes toutes masculines : un choix en accord avec la pesanteur évoquée, la 3ème en alternance - hésitation- se terminant sur une féminine en sonorité évocatrice
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Un coup d'oeil sur le blog poésie japonaise ? lien en étiquette au-dessus
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Verlaine ne m'en voudra pas de m'inspirer de son ciel, sous un autre angle, et sans prétention !! Les premiers vers de son poème me sont venus en tête devant un coucher de soleil...et je les ais fait miens...
Le ciel est par dessus les cimes
Rose tout doux,
Les ombres par dessus les cimes
Ont rendez-vousLa futaie, dans le soir sublime
Se tait, s'endort
Mon coeur dans le soir sublime
Aborde au port.La nuit, la nuit s'offre, m'appelle
Ange ou démon
A cette éternelle querelle
C'est l'abandonAurore, dis, quand je chancelle
Cherchant appui
Dis, l'aurore, quand je chancelle
fait toi rubis !SIDO 26/11/2015
Le ciel est, par-dessus le toit,
Si bleu, si calme !
Un arbre, par-dessus le toit,
Berce sa palme.
La cloche, dans le ciel qu'on voit,
Doucement tinte.
Un oiseau sur l'arbre qu'on voit
Chante sa plainte.
Mon Dieu, mon Dieu, la vie est là
Simple et tranquille.
Cette paisible rumeur-là
Vient de la ville.
Qu'as-tu fait, ô toi que voilà
Pleurant sans cesse,
Dis, qu'as-tu fait, toi que voilà,
De ta jeunesse ?Paul Verlaine
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Un texte écrit début novembre qui aujourd'hui résonne tragiquement !
Un ciel de nuit
La nuit
en cet instant
est un vaste jardin
tapissé d'asters aux reflets
argent
Un air
soudain surgi
du fond de la mémoire
accompagne un visage puis
se perd
Le noir
en peu de temps
prend possession du ciel
éteignant dans mes yeux les fleurs
d'étoiles
Sido 3/11/2015
Cinquain américain ( poésie brève , sur 5 vers, en 2/ 4/ 6/ 8/ 2 syllabes
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