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Avec des SI, du rêve à la réalité.
Qui peut prétendre n'avoir jamais utilisé ce SI au moment de prendre un chemin ?
Et si, et si, et si
Pensées qui errent, puis squattent
L’esprit trop indécis
Vont, viennent, ou bien se hâtent
De rattraper le gris.
Rendre vivant LE rêve ?
Si j’osais, une fois,
Pour qu’un Si ne m’enlève
Le courage d’un pas,
Avant qu’IL ne s’achève !
Si je pouvais ! "Tu peux"
Me dit un quelque chose
Sous les cendres du feu,
Une braise un brin rose
Qui s’éteint dans le bleu.
« Fais moi devenir flamme
Mais si, mais si, mais si,
Entends, je le réclame
Tu verras toi aussi
Rougir toute ton âme ».
J’ai soufflé, rien qu’un peu
Trop doucement sans doute
Je voudrais faire mieux
Si, Si ! C’est la déroute
Je suis sortie du jeu !
Trop triste un coeur charbon !
D'Eole, une parcelle ?
Mais non ! Que si, voyons !
Serait-ce l'étincelle ?
Déjà un embryon...
Lasidonie
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Commentaires
20Bleu-marine (chez SoSamedi 26 Janvier 2013 à 14:35...si je pouvais attraper ta main, ...tite Sido, ....je t'emmènerai avec moi dans mon Infini Grand Bleu......très joli texte , des mots qui me bercent au grè des vagues: Merci -
tendresse -Et si le vent tourbillonnant me donnait des ailes... j'irai rattraper tous mes rêves avant que le temps ne s'achève.
J'aime le rythme que tu as donné à ces "si" farfelus et qui pourtant ponctuent si bien nos élans.Ouf ! je préfère celui-ci !! Tu parles bien du "si" qui nous freine, qui nous raisonne, qui veut nous faire avancer, puis stopper, écouter la petite voix intérieure, celle qui veut te faire souffler plus fort... l'espoir est toujours là, la route est sinueuse mais elle poursuit sa route, elle ne pense pas et nous, nous pensons trop. Sublime ton poème, à bientôt bisousS.I. : deux lettres que l'on retrouve dans Esprit et Espoir.
Tu possèdes déjà le premier; je te souffle un baiser pour ranimer le second...
Bien admirativement, Alice.avec des si on refait toute sa vie ! bisous du lundi, christelBelles photos, beaux textes : blog de qualité. J'aime beaucoup et ferais souvent des passages . Bon dimanche Sido.Quel plaisir de sentir dans ton ' si', une touche de lumière et si tu continuais ta route , un peu plus loin , sans trop regarder derrière , si tu osais le faire ,encore, encore
Bisous Lasidonie et bon week-endIl n'y aura plus jamais de Et si dans ma vie.Je m'associe à toutes ces louanges, c'est très beau; vraiment très beau.Je n'aurais pas eu le plaisir de te lire SI je n'avais poussé ta porte . passe une belle journée ensoleilléeTrés beau poème qui donne à chacun de nous le désir de réaliser nos "si", même si on si brûle les ailes.
merci, j'ai adoré l'image du chemin de vie trés évocateur et ta plume poétèsse.
nadineTrès beau ce poème plein d'espoir Sido...... Barrons le conditionnel, conjuguons la vie au présent et au futur... Soyans audacieux..... Pas toujours facile à faire. BisesBonsoir mon Amie et merci pour ce "Si" qui nous fait "voyage" jusqu'au bord de cette intuition de l'instant où nous sentons bien que "l'éternité" est possible. Ne sommes-nous pas "de la poussière d'étoile" ?
Belle écriture qui berce déjà ma nuit (sourire)
Que la tienne soit douce mon Amie.Vraiment tres beau...
La personne qui m'a conseille ton blog n'a pas tort tu es la meilleure et elle ne tarie pas de compliments a ton egard... Je la comprends tres bien...Merci a toi car on ne peut que lire en se taisant .....amitiesQue cette merveilleuse poésie me transporte
dans tes mots et phrases si poétique
ou le temps m'ennivre de cette lecture de savoir
ou j'en sublime toute cette belle imagination de l'écrie
tu est vraiment une poétesse
de grand bonheur
avec toute mon Amitié
bise bon jeudi!Merci de ton enthousiasme Mathéo. Je pense qu'il est toujours difficile de se "lancer" vers ...pour les coeurs fragiles ou fragilisés !
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Si un jour nos chemins se croisent, je vous dirais alors simplement... et si, et si le monde nous ouvrait tout grand ces bras.
Le sage et le mal
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Il avait pris cette habitude angélique et saine
Bercée par des mots doux et fuyant sa haine
De se consoler le soir venu sous les étoiles
Ravi mais un peu perdu devant la toile
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Il parcourait le monde avec sa fringale
Son désir de bonnes mœurs ô mais les mygales !
Venaient de le mordre mon Dieu que de douleurs
Et là stupeur ! Le venin entra dans son cœur
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Mais d’où vient-il au sage cette envie de vivre
Cette passion à qui l’infortune ne rend pas ivre
Cette manière de rester digne devant sa geôle ?
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Nul n’est féroce ô Dieu nul n’est vraiment sage !
On s’inspire du mal du bien et de douces paraboles
Nul ne semble vil mais l’homme quel personnage !
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Le 10 février 2007
Giuseppe <o:p></o:p>