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Comme tu es en peine !
Je découvrirai le pouvoir de te convaincre
Qu'une lumière ne peut s'éteindre tout à fait
vois-tu,
Que ton esquif en dérive
Ballotté dans les remous
Et les tempêtes vives,
Verra les flots apaisés
Au mépris de ténébreux brouillards
Te porter, un jour,
Même tard
Vers un port de secours.
« Le crois-tu vraiment, dis ?
Oh ! Redis le sans cesse,
Mon ami,
Fait chanter mon angoissant silence
Afin que cesse ma désespérance,
Que me revienne
La vie ».
Lasidonie
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Il est dans un charmant coin du Var un frais vallon, où coule une rivière, reposante, accueillante, auprés de laquelle il fait bon s'arrêter.
La source proche répand son eau de cristal avec paresse entre les détours des berges verdoyantes.
S'y mirent les nombreuses frondaisons , ombres légères frémissant sous le vent, que l'or du soleil du midi teinte d'ocre
tandis que dérive paisiblement la nappe des lentilles d 'eau, portée par les friselis du courant en un voyage lascif.
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Devant cette harmonie naturelle , cette impression de "grand reposoir" s'imposent ces vers de Lamartine :
Voici l'étroit sentier de l'obscure vallée :
Du flanc de ces coteaux pendent des bois épais
Qui, courbant sur mon front leur ombre entremêlée,
Me couvrent tout entier de silence et de paix.Là, deux ruisseaux cachés sous des ponts de verdure
Tracent en serpentant les contours du vallon;
Ils mêlent un moment leur onde et leur murmure,
Et non loin de leur source ils se perdent sans nom.La source de mes jours comme eux s'est écoulée,
Elle a passé sans bruit, sans nom, et sans retour
Mais leur onde est limpide, et mon âme troublée
N'aura pas réfléchi les clartés d'un beau jour. *Ah ! c'est là qu'entouré d'un rempart de verdure,
D'un horizon borné qui suffit à mes yeux,
J'aime à fixer mes pas, et, seul dans la nature,
A n'entendre que l'onde, à ne voir que les cieux.J'ai trop vu, trop senti, trop aimé dans ma vie,
Je viens chercher vivant le calme du Léthé;
Beaux lieux, soyez pour moi ces bords où l'on oublie
L'oubli seul désormais est ma félicité.( Lamartine- extraits )LASIDONIE
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Il m'est difficile ces temps ci de passer du temps sur l'ordinateur, je publie donc ici ce texte écrit il y a une quinzaine de jours pour l'atelier d'écriture. Certains d'entre vous le connaissent.
Les mots en gras étaient imposés.
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Je ne suis plus que l’ombre de mes rêves
Envolés disparus emportés !
Me reviennent ces images émerveillées
D’espoirs qui renaissent
De la teinte un peu passée de l’ambre
Plus adoucie moins triomphante que l’or
Projetée un beau jour de mai
Dans un rayon de lune opale.
J’entends encore
Cette musique et ses accords
Déposés par le vent affaibli
Parmi les murmures de nos voix
Tout au bonheur de deviner à l’envie
Nos silhouettes, toi et moi
Sous le ciel assombri de la nuit
Timide complicité, muette, voilée…
Mes rêves ne sont que souvenirs
Voyageurs réfugiés
Dans les méandres de mon cœur
Pour y mourir.
Lasidonie
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Le « Je t’aime »
Tu me l’offres,
Est-ce vraiment un cadeau
Alors que mon cœur lassé
Au rythme d’un sanglot
Continue de battre sans cesse
Ses espoirs et la désespérance
Insoutenable cadence
Détresse
Que semble imiter la houle !
Le souvenir n’est pas pierre qui roule
Dans un je t’aime
Tu refermes tes mains
Pour emprisonner le bonheur
Tes yeux s’ouvrent sur mon seul cœur
Mais comment chanter demain
Dans la nuit profonde
De ces temps d’aujourd’hui
Quand se trouve tarie
La source de vie
Dans l’enfer de nos armes
La haine et les larmes !
Se peut-il qu’un jour
Ton chant d’amour
Dévorante et trop puissante flamme
Si brûlante à l’âme
Devienne eau vivifiante
D’une rivière apaisante
Change mes galets en or
Et l’obscurité en lumière ?
S’il en était ainsi, alors
Nous pourrions d’un je t’aime
Embraser l’univers …
Lasidonie
15 commentaires -
Me voici de retour , chargée du soleil de l'ailleurs, la tête pleine de merveilleuses images, mais encore un peu perdue dans cette frontière imperceptible qui sépare l'hors temps et le temps d'aujourd'hui.
La lecture de vos petites pensées, présence amicale malgré l'absence, m'a remis en mémoire ces quelques lignes écrites en italien un jour de mélancolie, dont je donne la traduction améliorée.
I fiori
Senz’ acqua
Perdono colori
Come amicizia..
Perche ? Perche !
Non capisco !
Difficile,
Il silenzio…
Un’ piccolina parole
Fa Tutta la differenze.
Sempre mai
Non lo sai ?
Non lo sai !
Io lo so.
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Les fleurs
Sans eau
Perdent toute leur couleur
Ainsi en est-il de l’amitié
Pourquoi, pourquoi ?
Je ne comprends pas !
C’est si dur
Le silence !
Un minuscule petit mot
Fait toute la différence
Toujours !
Ne le sais tu pas ?
Tu ne le sais pas !
Moi je le sais.
LASIDONIE
A bien vite sur vos mots...
13 commentaires -
Aujourd'hui se termine ce tour d'horizon de mes débuts sur over-blog, qui vous aura permis de découvrir des textes restés dans l'ombre de mes premiers pas...j'ai semé, des mots, des pensées, cette plante bien connue du Larousse les symbolise.
Je les trouve au hasard dans :
"ces tout petits chemins
qui sentent la Provence
un immense jardin
offert en récompense
aux âmes tourmentées
inquiètes des matins
pour rosir leurs pensées
dans un ciel azurin."
A très bientôt
LASIDONIE
Et grand merci à vous tous de m'avoir laissé vos mots pendant ce "BREAK"
11 commentaires -
Le temps des vacances c'est parfois le temps du voyage...
http://lunatiquebleue.over-blog.com/archive-08-13-2006.html
que rapporterai-je de mon voyage ? !
SIDO
1 commentaire -
Pensée sur le silence
http://lunatiquebleue.over-blog.com/archive-08-07-2006.html
je fais silence sur le net...pour l'instant
Sido
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