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Comme un vol d'oiseau noir
La parade des ombres
Elles ne sont pas parties non, mes visiteuses
Juste un temps éloignées à l’appel de l’oiseau
Pour suivre au ciel les figures majestueuses
Que ses ailes blanches dessinent tout là haut
Et je les entends me raconter les pays
Où le soleil jamais pour la nuit ne s’efface
Où la lumière apprivoise le noir aussi
Pour en balayer la peur, adoucir l’angoisse
Je les écoute : L’esprit encore amer, lourd,
S’apaise de leurs chants tout proches, si paisibles,
Elles déposent en moi leur partition d’amour
Mes ombres visiteuses, présentes invisibles.
Mais j’étouffe de leurs parades enjôleuses
Qui vont freinant du jour le salutaire assaut !
Elles ne sont pas parties, non, mes tourmenteuses
Juste un temps éloignées, juste un temps de repos.
LASIDONIE
Une autre illustration en allant Là
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Commentaires
9ChaïtanSamedi 26 Janvier 2013 à 14:33Que le noir n'épouse t-il pas le blanc,deux blanches pour une noire,grises mes tempes sont devenues,l'immaculé taché rouge sang,m'a donné à voir vénus,éclatant sourire d'un soir.RépondreCes ombrs sont bien larges sur toi... que la lumière enfin viennent se jouer d'elles.J'adore! Bonne et belle fin de semaine! Pascal.INDICATIF, VINDICATIF ! ! ! Nôtre avenir est-il sur, définitif, Sans aucun très réel choix délibératif ! Dès nôtre naissance sommes-nous condamnés, A progresser sur cette très unique voie, Qui nous mènera tous automatiquement A un objectif que nous n’avons pas choisi ; Nôtre avenir est-il sur, définitif, Sans aucun très réel choix délibératif ! Tout nôtre parcours fait de malheur, de bonheur Qui a imprégné l’âme, le cœur et le corps, N’est-il en fait qu’une simple péripétie Destinée à les distraire, mais…qui en fait ; Nôtre avenir est-il sur, définitif, Sans aucun très réel choix délibératif ! Lorsque vous vous voyez sans espoir galérer Tout simplement pour avoir le droit d’un vrai choix, Vous criez férocement sans ménagement Merde à tous ces trucs, réels faux interdits ; Nôtre avenir est-il sur, définitif, Sans aucun très réel choix délibératif ! Nous qui naissons et mourrons dans un dur labeur Toute nôtre route est remplie par l’effort, Dites-moi, qui peut ainsi diriger nos vies Nous considérant comme des benêts ; Henry CANAANBonsoir Sido , oui, tu as bien du talent pour te répondre , et bien non je n'ai pas de méthode particulière pour enregistrer un poème sur le blog .. j'ai simplement reçu un enregistrement d'une amie et je l'ai publié comme un fichier "son" ordinaire .. mais si tu veux je peux vous mettre en contact ..elle est vraiment très gentille et entre "poètesses" vous devriez vous entendre à merveille .. tu me diras ...je te souhaite une excellente fin de soirée Bises Bernard .Alors il faut jouir de ce moment de repos, que les tourmenteuses prennent de longues vacances en haut, tout là haut, qu'elles jouent avec l'oiseau, qu'elles s'éclatent entre elles, pour ne plus jamais redescendre, et ta sérénité pour toujours (j'avais écrit : "à jamais") te repose. Si j'écris "à jamais" ou "pour toujours" je veux dire la même chose, mais, grammaticalement est-ce la même signification ? Bonne soirée Sido bisousJ'aime bien ta façon de jouer avec les mots !! Bises.elles s'envolent portant nos pensées tristes dans les nuages. Quel malheur, elles retombent sur nous en pluie ;)
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