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Vision d'automne... Re-lecture...et prolongement d'écriture
Un bref moment de vie surpris, et les mots qui se forment...
Il était là, à contempler cet horizon tourmenté, comme attiré par les rouleaux dont l’écume grisailleuse, diffuse, embrumait ses pensées. Ce début d’automne, présent dans les buissons roux, tristes témoins clairsemés d’un été joyeux, lui renvoyait son image : une âme abandonnée aux heures enfuies. Les rêves d’autrefois roulaient avec la houle dans sa mémoire. ELLE, Il ne voyait qu’ ELLE. Ses yeux la devinaient dans les nuages, dans l’échappée de bleu que le ciel, comme vainqueur de l’orage imminent, laissait deviner ça et là. Il l’entendait dans le ressac des vagues projetées sur les rocs, les soupirs de son fidèle compagnon qu’elle lui avait ramené un jour en riant « regarde, il a la couleur de mes cheveux, il m’a choisie mais je te le donne pour que tu penses chaque jour à moi ». Elle s’était envolée avec les dernières lueurs du soleil d’été… Les effluves d’iode renvoyés par un vent de plus en plus menaçant aujourd’hui, le ramenaient toujours sur ce bord de mer où ils s’étaient retrouvés. Un peu de son parfum y flottait encore. Et il le respirait…
Lasidonie (texte 2006)
@@@@@IMPROVISATIONLa lecture ce matin, chez un ami du Net, m'a fait écrire quelques mots devenus peu à peu texte étoffé ! Je le dépose ici : Ils cadrent aussi avec ce qui précède :
Y a-t-il des possibles dans l’ailleurs
Alors que le cœur
S’est effrité en poussières d’heures
Particules soulevées, emportées
Absorbées
Par le néant effroyable ?
Il est un temps inéluctable
Où la porte des possibles
Se ferme sur les rêves
D’aurores à découvrir,
Où ne peuvent s’assouvir
Que les désirs
D'oublier les parfums d'ailleurs
De pouvoir renoncer
Enfin
A ce qui est soif et faim !
16 Nov.2008
Lasidonie
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Commentaires
Je vous remercie d'être passé sur mon blog et m'excuse que le message ne soit pas à la hauteur vu la disposition et la façon dont il a été dressé.Cela vous revient grande poétesse , merci pour ces beaux partages de rêves et réalités mélés les uns aux autresBonnecontinuation et bonne fin de de soirée.Merci pour tout
la vie est faitre de renoncement, chauqe jour en est un à lui tout seul puisqu'on ne pourra jamais revenir, mais le jour suivant est encore un possible, un rêve, une attente, un projet qui se forme.
Ton poème est très doux, et cette douceur est pourtant amère.Sans doute ne reste-t-il plus alors que ce chemin qui conduit sous les ombrages dans la fraîcheur d'une aurore où "les parfums ne font plus frissonner ses narines".Ia Orana,
Un très joli texte empli de nostalgie,une douce tristesse qui fait du bien ,qui fait du mal.
Je suis ravie de te trouver entre tes pages.Il aurait été dommage que tu ne nous offres pas ces quelques mots s'effilochant au vent marin
A bientot,AMITIES,NANA
Marie-laure
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bise
alainB