• S. MALLARME, espérer, souffrir, partir...

    La mer est le miroir de nos âmes. Elle reflète nos espérances, invite nos rêves, épouse notre sérénité ou nos douleurs...

    Ce poème de Stéphane Mallarmé  le traduit , me traduit, merveilleusement .


    Brise marine

     

     

    La chair est triste, hélas! Et j'ai lu tous les livres.
    Fuir! Là-bas fuir! Je sens que des oiseaux sont ivres

    D'être parmi l'écume inconnue et les cieux!

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    Rien, ni les vieux jardins reflétés par les yeux
    Ne retiendra ce coeur qui dans la mer se trempe

    Ô nuits! Ni la clarté déserte de ma lampe

    Sur le vide papier que la blancheur défend

    Et ni la jeune femme allaitant son enfant.

    Je partirai! Steamer balançant ta mâture,

    Lève l'ancre pour une exotique nature!


    Un Ennui, désolé par les cruels espoirs,
    Croit encore à l'adieu suprême des mouchoirs!

    Et, peut-être, les mâts, invitant les orages


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    Sont-ils de ceux qu'un vent penche sur les naufrages
    Perdus, sans mâts, sans mâts, ni fertiles îlots...

    Mais, ô mon coeur, entends le chant des matelots!


    Stephane Mallarmé


    Lasidonie


     

     

     

     

     

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  • Commentaires

    15
    Mercredi 1er Novembre 2006 à 04:47
    Très joli poème... et j'aime beaucoup les rayons du soleil sur la photo... Bisous et à bientôt...
    14
    Mercredi 1er Novembre 2006 à 02:17

    Ce lieu, avec Mallarmé, la mer et etc, c,est trés bon

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    13
    Mardi 31 Octobre 2006 à 19:02
    Bonsoir j'aime bcp mallarmé ..il a aussi traduit Poe ...je connais moins celui-ci ...
    passe une belle soirée bisous
    12
    Mardi 31 Octobre 2006 à 18:03
    J'adore cet auteur comme Verlaine, Rimbaud où les mots reflètent se miroir de la vie quand l'âme s'illumine de mélancolie..amitié
    11
    Mardi 31 Octobre 2006 à 18:00

    J'aime trouver l'inspiration en bord de mer, seule. C'est comme si les déesses me parlaient.


    arielle

    10
    Mardi 31 Octobre 2006 à 17:45
    Je viens de faire une belle balade iodée le long de tes pages. Il m'a semblé reconnaitre Sanary où j'ai passé la plus grande partie de  mes vacances étant enfant. Merci de ton passage chez moi qui m'a fait connaître ce bel endroit. à bientôt
    9
    Mardi 31 Octobre 2006 à 14:02
    Bonjour Sidonie et merci pour ton passage et le très beau poème laissé.

    J'aime tes photographies de ciels et de Mer. Promenade salutaire et si forte que j'ai pris l'habitude d'y venir avant de me mettre à écrire. Combien de fois suis-je resté "dans celle du bas de page."

    Bon, je rentre me sécher et préparer les écrits de demain.

    Merci pour tout.

    Michel.
    8
    Mardi 31 Octobre 2006 à 13:23

    J'ai adoré lire ce beau poème de Stephane Mallarmé. Merci de l'avoir mis dans l'article du jour!..


    Bises Sidonie.

    7
    Mardi 31 Octobre 2006 à 12:32
    Gros bisous en passant  Sido,  petit jupi est fatigué.
    6
    Mardi 31 Octobre 2006 à 12:26
    Aie je viens de chez gerard bouhh  c'est tres beau le texte mais si triiste ,pourtant cette mer m'appelle aussi  bises
    5
    Mardi 31 Octobre 2006 à 12:00
    j'aime beaucoup l'illustration de ce beau texte!
    4
    Mardi 31 Octobre 2006 à 11:48
    Merci pour ce beau poème. et ton passage poètique chez moi
    Amitiés
    3
    Mardi 31 Octobre 2006 à 11:41
    C'est beau ces rayons de soleil qui fendent les nuages.
    Tu sais moi aussi je suis de la génération noir et blanc, la télé y'en avait pas chez moi, mais chez ma grand-mère. Dorothée, c'est la génération de mes enfants qui suivaient son émission quand ils étaient petits.
    2
    Mardi 31 Octobre 2006 à 11:23
    Ca donne envie de se perdre sur les flots, Sido.
    1
    Mardi 31 Octobre 2006 à 11:16

    "Nommez nous, pour que l'Amour, ailé d'un éventail


    M'y peigne,flûte aux doigts endormant ce bercail


    Princesse,nommez nous, berger de vos sourires " Mallarmé

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