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          Contrejour


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    Paysage d'un soir, la mer

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    Des nénuphars dans les étoiles

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    Une mare aux herbes folles...ou en élan vers l'infini   Image Hosted by ImageShack.us

       

    La Fin de la journée

    Sous une lumière blafarde

    Court, danse et se tord sans raison

     La vie, impudente er criarde.

    Aussi, sitôt qu'à l'horizon


    La nuit voluptueuse monte

    Apaisant tout, même la faim,

    Effaçant tout, même la honte,

    Le Poète se dit " Enfin !


    Mon esprit, comme mes vertèbres

    Invoque ardemment le repos ;

    Le coeur plein de songes funèbres,


    Je vais me coucher sur le dos

    Et me rouler dans vos rideaux,

    Ô rafraîchissantes ténèbres ! "


     Charles BAUDELAIRE




    LASIDONIE



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    Mon ordi est mon ENNEMI aujourd'hui ! GR! GR, GR! 
     
     
     Lequel d'entre nous ne s'est pas trouvé confronté un jour aux affres de la TECHNIQUE, une petite chose familière, "mulot" ou " "souris " qui refuse d'aller où vous voulez puis disparaît mystèrieusement, un écran bien rayonnant dans la pénombre du bureau qui tout à coup décide de jouer les prolongations et vous dénie tout droit à l'envoyer se reposer ! Pourtant ce P.C, on l'aime, MESSAGER des heures creuses, CONFIDENTdes pensées, PARTENAIRE de loisirs. " Objets inanimés avez-vous donc une äme ? ". Aussi lorsque cet ami vous lâche, qu'une messagerie reste inerte, c'est l' ENNEMI , " O rage, O désespoir". On lui parle, le conspue. Heureusement il n'a pas toujours le DERNIER MOT!
     
     
     
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    La page fermée
     
     
     
    « Pas de nouveau message »
    Me dit l'ordinateur,
    Encore rien ce soir.
    Il est fou de vouloir
    Attraper un mirage !
    Impossible bonheur !
     
    Pas de nouveau message
    Ce sera pour demain.
    Petite voix me dit
    Que dépassé minuit
    S'ouvrira une page.
    Une angoisse m'étreint :
     
    Et si c'était un rêve
    Si pour vaincre ma peur
    Par un besoin panique
    De défier la logique
    J'allais en touche brève
    Voir rire l'ordinateur!
     
    « Pas de nouveau message
    Oui c'est là ton exil
    Et, ricanera-t-il,
    Ainsi en sera-t-il,
    Tu attendras, bien sage »
     
    Même si tu m'enrages
    Sois sûr, maudit média,
    Le jour viendra
    Où tu diras :
    « Vous avez un message »


    LASIDONIE
     
     
     

     

     

     

     

     

     


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    Promesse effacée

     

    Oh, voyez comme ils s'aiment ! " Dis moi, tu m'aimes "?

    Que ces mots tant répétés, entendus,

    Sont l'envolée de sentiments que sèment

    A tout vent les esprits jaloux, déçus !

     

    Quel mal se cache derrière ce mot

    Courant dans les chansons de par le monde,

    Faisant gémir poètes en solo

    Pour une brune fière, pour une blonde !

     

    Petits mots simples mais si douloureux

    Pour les belles qui de la lune rêvent !

    Elles y croient, à cet avenir joyeux.

    Mais un beau jour le voyage s'achève !

     

    Dis, tu m'aimes ? c'est le doute, le mal qui ronge

    Insidieusement, temps du soupçon

    Que ne guerissent les premiers mensonges,

    Pour apaiser, et ne pas dire non!

     

    Transporté pour un " oui je t'aime " ?

    Douce folie d'un court moment !

    Necessaire  antienne suprème !

    Mais elle n'apporte que tourment !

     

    Amour, amant, aimer, toute une histoire

    Pour du chagrin, des pleurs et des sanglots.

    Savoir se noyer dans le dérisoire,

    Des âmes en détresse c'est le lot !

     

    Bannir ce verbe, c'est  promesse jurée !

    Mais on veut y croire à nouveau,
    Et voila  promesse vite effacée

    A la chaleur de ce seul mot !

     

    Aimer 

     

     

    LASIDONIE

     

     

     

     

     


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  •   INSTANTANE de vie : Vous avez encore la parole !... 

     

     

     

      Voici le texte que BEATRICE a écrit sur l'image d'hier. Qui en fera autant ?

       

     

    Les vagues se brisent, comme lui pendant ses moments de vague à l'âme. Oui, il est loin dans ses pensées, écoutant le clip, clap de l'eau, tentant de mettre son coeur à l'unisson de ce bruit tel un métronome.De l'autre côté, l'Amérique...

    Il irait bien faire le tour de la terre, mais, il est si fatigué ! Plus d'énergie, la routine de la vie, le bruit, les soucis...

    Il se revoit enfant, face à la mer sans soucis courant sur les galets pieds nus. Et demain il sera ?...Non pas l'homme d'Ernest Hemingway !

    Mais heureusement il a son chien, compagnon fidèle de sa solitude, qui saura regarder avec lui dans la même direction.

     

     

     

    Il rêve d'un demain plus souriant, d'un ailleurs. Où sont partis ses rêves, de l'autre côté de l'océan ?

    Il attendra le coucher du soleil ainsi des heures, puis, le bruit du clapot de l'eau dans les tympans, il rentrera chez lui, comme un automate, comme ivre des embruns qu'il a respirés.

     BEATRICE

    b.poupouil.over-blog.org

                                                                                                                                                        LASIDONIE


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    Un Instantané de vie

     

     

       Donnez  votre légende à cette photo , ou... pourquoi pas quelques mots rimés ? A vos plumes ou à vos claviers...

     

     

     Voulez- vous l'histoire de cet homme et de son chien ?
     
     
     
      Il était là, à contempler cet horizon tourmenté, comme attiré par les rouleaux dont l’écume grisailleuse, diffuse,  embrumait ses pensées. Ce début d’automne, présent dans les buissons roux, tristes témoins clairsemés d’un été joyeux, lui renvoyait son image : une âme abandonnée aux heures enfuies. Les rêves d’autrefois roulaient avec la houle dans sa mémoire.
     ELLE, Il ne voyait qu’ ELLE. Ses yeux la devinaient dans les nuages, dans l’échappée de bleu que le ciel, comme vainqueur de l’orage imminent, laissait deviner ça et là. Il l’entendait dans le ressac des vagues projetées sur les rocs, les soupirs de son fidèle compagnon qu’elle lui avait ramené un jour en riant «  regarde, il a la couleur de mes cheveux, il m’a choisie mais je te le donne pour que tu penses chaque jour à moi ».
    Elle s’était envolée avec les dernières lueurs du soleil d’été…
    Les effluves d’iode renvoyés par un vent de plus en plus menaçant aujourd’hui, le ramenaient toujours sur ce bord de mer où ils s’étaient retrouvés. Un peu de son parfum y flottait encore. Et il le respirait…

     

     

     

    LASIDONIE


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    Tu verras

     

    On me l'avait bien dit :

    Tu verras, avec le temps tout s'émousse.

    Patience il te suffit !

    La roche la plus solide le vent la pousse.

     

    On me l'avait bien dit :

    Regarde devant toi :Tout vibre, tout chantonne

    Le passé a fui.

    Efface de ton âme ce rien qui frissonne !

     

    Solidifie tes pleurs,

    Fais taire en toi ces stériles regrets qui rongent.

    Fleurs fanées sans odeur,

    Les images d'antan pâliront dans les songes.

     

    On me l'avait bien dit :

    La vie, d'autres visages accueillants l'annoncent,

    Favorisent l'oubli.

    Ouvre ton regard ; A l'impossible, renonce !

     

    Dans un adieu déchirant à ce qui n'est plus

    Je savais, je sentais

    Que résidait la condition de mon salut,

    De ma joie retrouvée !

     

    On me l'avait bien dit

    Mais mon coeur palpite encore, colombe blessée,

    S'accroche. En lui survit

    Cette lueur d'espoir, Intacte, préservée.

     

    Oui, on me l'avait dit.

    Non Inutile, Non, je ne veux pas écouter !

     

     

     

    LASIDONIE


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        En moi

     Une Rose du souvenir frissonne

    Au seuil si proche de l'automne !

    Ephémères perles bleutées

    Dans ma mémoire éparpillées

    Bulles de vie intemporelles

    Légères, fragiles, réelles

    Que je préserve en moi

    Pour toi

    Lasidonie


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      AUTOMNE

     

      

     Dans le brouillard s'en vont un paysan cagneux  

    Et son boeuf lentement dans le brouillard d'automne 

    Qui cache les hameaux pauvres et vergogneux.

     

    Et s'en allant là-bas le paysan chantonne

    Une chanson d'amour et d'infidelité

    Qui parle d'une bague et d'un coeur que l'on brise.

     

     

     

     

     

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    Oh ! L'automne a fait mourir l'été  

     

    Dans le brouillard s'en vont deux silhouettes grises.

     

     

    G.APPOLINAIRE (Alcools)

     

     

     Une  petite indication :

         Cette photo est issue d'une incrustation de 3 images en couleur, travaillée ensuite en négatif puis en noir et blanc.

            Lasidonie

     


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