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Il est impossible de décrire ici toutes les beautés architecturales, artistiques de cette capitale, foisonnante de clochers, s'élançant de toutes parts, imbriqués parfois, de palais somptueux, de parcs immenses, de passages sous voutes, de sculptures sur une corniche
l'ensemble dominé par la forteresse, véritable ville dans la ville " le Chateau" , résidence des pouvoirs en place, et par les flêches de la cathédrale gothique Saint-Guy.
Aussi je me bornerai à vous inviter à flâner encore une fois dans une" petite Prague"
Petite Venise tchèque, paisible, romantique, à l'abri de la nuée de visiteurs défilant dans les monuments.
Ce quartier s'appelle KAMPA. c'est une petite ile séparée de la rive abritant le château par un étroit chenal '' le chenal du diable'' et reliée par un petit pont. Les feuillages se mirent dans l'eau qui nous renvoie les teintes pastel des maisons des berges.
Ne se croirait-on pas à Venise, reflets pastélisés des façades dans l'eau-miroir...
Petites rues paisibles où il fait bon, nez au vent, les yeux tournés vers le ciel, aller au gré de son humeur, découvrir une statuette, un portique sculpté, une toiture, ou se reposer sous les bouleaux, les platanes du parc qui longent le chenal et débouchent sur la Moldaü.
De nombreux artistes, poètes, cinéaste, viennent y trouver l'inspiration.
Charme, calme, sérénité...
Ce fut un autre de mes nombreux coups de coeur dans la capitale tchèque...Mais la visite n'est pas terminée !
Lasidonie
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PRAGUE, la nuit, était inoubliable n'est-ce pas ?
Découvrez là, dans son manteau de brumes matinales, dissipées au fil des heures pour redonner aux pierres leur couleur berlingot.
MON AUTRE COUP DE COEUR :
LES Façades
Ces façades aux teintes pastel, irréelles, qui se croisent, se juxtaposent en angle, en equerre , quelle richesse architecturale !
Emerveillée, le nez en l'air, je n'ai pu que m'exclamer cent fois " comme c'est beau" !
Impossible de résister à l'attrait chaque fois différent de ces maisons, palais plutôt, qui offrent au détour de ruelles ou de grande artère, statuettes, frises, colonnades, encorbellement, voutes, portes majestueuses, quel que soit le quartier.
C'est un ravissement de styles juxpaposés, superposés, mélangés parfois, baroque, néo-classique, art déco, et rien ne choque la vue, vue qui se prolonge à l'infini dans les reflets des nombreuses vitres, miroirs élargissant les perspectives.
Je vous laisse en compagnie de quelques unes d'entre elles,
tout petit reflet des innombrables clichés rapportés.
Cette grande "fenêtre" peut paraître chargée, lourde, car condensée, il n'en n'est rien lorsqu'on découvre ces décors de théatre en flânant.
PRAGUE la rose, la chantante, la douce,...A demain ? peut-être.
LASIDONIE
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PRAGUE, ville lumière
Mon bonheur sera de vous raconter PRAGUE, au fil de mes coups de coeur. Je ne me livrerai pas à de savants commentaires et explications sur l'histoire, la culture, l'art, de cette ville magique pour la rêveuse que je reste.
Non, juste des images qui sont déjà gravées en moi et que je vous ferai partager, peu à peu, jour aprés jour, comme on savoure avec délice un apple strüdel au café chic de la " salle municipale" sous les ors diamantés des lustres de cristal aux mille reflets.
REGARDEZ donc et poussez avec moi ce oh ! que je n'ai pu retenir après une flânerie le long des berges de la "MOLDAU" (vltava), où flottaient quelques notes de SMETANA, quand au débouché d'une ruelle, une féerie de lumières me coupa le souffle: Immense place, décor de "Belle au bois dormant",ou du palais princier de "Cendrillon" : la "place de la vieille ville".
Avez vous laissé votre cri d'admiration exploser ? Reprenez votre souffle , vous êtes dans un conte de Perrault, la princesse attend quelque part dans le haut de la tour qui scintille, à l'un des endroits magiques, l'un des coeurs de la ville où se côtoient palais, tour à clochetons, églises, coupoles, parc et petit défilé de cabanes artisanales colorées, un peu celles que nos mairies installent pour les marchés de Noël...Ce fut Noêl pour moi ce premier soir ...REVEZ...
A bientôt pour une autre PRAGUE .
Je vous recommande, d'aller rendre visite à Alain Barre, pour d'excellents articles documentés sur son voyage en Tchéquie. " alain-barre.over-blog.com"
LASIDONIE
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Un été disparaît,
Ainsi de nos déboires !
Une autre saison naît,
Ainsi de nos espoirs !
L'écrasante lumière
D'hier, se fait légère.
En délicat aquarelliste
Le temps s'amuse, infatigable,
A nuancer en grand artiste
Les robes vertes des érables .
Et devant tant de chatoiement
nous fait oublier , misérable,
Que viendra l'heure inéluctable
Des feuilles mortes, partant au vent !
Mais saison meurt déjà,
Ainsi de nos amours !
Une autre reviendra,
Ainsi de nos beaux jours.
LASIDONIE
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Mardi 17-
Merci à vous tous qui m'avez souhaité de bonnes vacances et êtes venus me rendre visite même en mon absence. Une grande provision de merveilles, un enchantement pour les yeux, c'est ce que je ramène dans mon panier ! Je vous en ferai profiter bien vite, dés que j'aurai pu faire un choix, difficile, dans les 200 photos ramenées...
Pas de nouvel article pour ce soir ! Mais je ne " m'éfface" pas de ce journal-partage
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InutilitéQuoi que je fasseRien ne s'effaceTemps ou espaceToujours la traceDes images d'avant.Ton regard les ravive,Torture lentementMon esprit en dérive.Ta présence, o délice,Me fouaille le coeur !Paradis et suppliceAiguillon du malheur !Promesse, menacePassent et repassent.Une étincelle de survieS'électrise de ton sourireRenaît en moi l'envieDe cesser de te fuir !Trop tard, hélasInstant fugace !Comme l'eau sur le sable,Comme nuages vaporeux,je me dissous dans l'ineffableAdieu.Quoi que tu fassesJe laisse la place.Je m'efface !LASIDONIE
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un certain pessimisme que le titre de ce poème ! Mais le réalisme D'Aragon, de ses mots sans concessions, nous touche au plus profond ! Amour au sens large ! Bonheur, malheur ! Notre condition humaine. Un regard qui s'accomode comme il peut des desillusions, des cris de révolte, des marques inévitables du temps et de notre destin ! Mais que pèsent toutes ces réalités, au regard de la puissance des sentiments du couple Aragon-Elsa ?...il n'y a pas d'amour heureux(chanté entre autre par G. Brassens)Rien n'est jamais acquis à l'homme ni sa forceNi sa faiblesse ni son coeur et quand il croitOuvrir ses bras son ombre est celle d'une croixEt quand il croit serrer son bonheur il le broieSa vie est un étrange et douloureux divorceIl n'y a pas d'amour heureuxSa vie elle ressemble à ces soldats sans armesQu'on avait habillés pour un autre destinA quoi peut leur servir de se lever matinEux qu'on retrouve au soir désoeuvrés incertainsDites ces mots ma vie et retenez vos larmesIl n'y a pas d'amour heureuxMon bel amour mon cher amour ma déchirure,Je te porte dans moi comme un oiseau blesséet ceux-là sans savoir nous regardent passerRépétant après moi ces mots que j'ai tressésEt qui pour tes grands yeux tout aussitôt moururentIl n'y a pas d'amour heureuxLe temps d'apprendre à vivre il est déjà trop tardQue pleurent dans la nuit nos coeurs à l'unissonCe qu'il faut de malheur pour la moindre chansonCe qu'il faut de regrets pour payer un frissonCe qu'il faut de sanglots pour un air de guitareIl n'y a pas d'amour heureuxIl n'y a pas d'amour qui ne soit à douleurIl n'y a pas d'amour dont on ne soit meurtriIl n'y a pas d'amour dont on ne soit flétriEt pas plus l'amour de la patrieIl n'y a pas d?amour qui ne vive de pleursIl n'y a pas d'amour heureuxMais c'est notre amour à tous deux.ARAGON (Le fou d?Elsa)
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Parmi les poètes surréalistes que j'avais évoqués, il en est un que j'aime tout particulièrement : P. ELUARD, pour, en particulier, ses poèmes dédiés aux trois femmes qu'il a aimées : GALA ( qui le quittera pour Dali) , NUSH, que la mort lui ravira, puis Dominique, qui le ramènera vers la lumière.
Celui.ci célèbre le regard.
La Courbe de tes yeux
La courbe de tes yeux fait le tour de mon coeur,
Un rond de danse et de douceur,
Auréole du temps, berceau nocturne et sûr,
Et si je ne sais plus tout ce que j'ai vécu
C'est que tes yeux ne m'ont pas toujours vu.
Feuilles de jour et mousse de rosée,
Roseaux du vent, sourires parfumés,
Ailes couvrant le monde de lumière,
Bateaux chargés du ciel et de la mer,
Chasseurs des bruits et sources des couleurs,
Parfums éclos d'une couvée d'aurores
Qui gît toujours sur la paille des astres,
Comme le jour dépend de l'innocence
Le monde entier dépend de tes yeux purs
Et tout mon sang coule dans leurs regards.
Paul ELUARDCe poème provient du recueil intitulé " Capitale de la douleur "- 1926-
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Jour J . je vous laisse en musique..
"L'information n'est pas la connaissance , la connaissance n'est pas la sagesse, la sagesse n'est pas la beauté, la beauté n'est pas l'amour, l'amour n'est pas la musique, la musique est la meilleure des choses"
Franck Zappa ( extraits de « music is the best »)
Une de mes Jacquettes
Opinion que je partage entièrement, peut-être pas pour le même style, le mien étant plus " classique", mais si la musique est de qualité qu'importe !
Un exemple : le Boléro de Ravel adapté par le prolifique musicien de rock, ZAPPA, auteur, compositeur, guitariste, chanteur, qui s'est essayé à tous les genres musicaux...
LASIDONIE
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