•  Joan Baez

     

     

     «  Je vous parle d’un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître »...

    Petit bout de chanson qui trotte et par une bizarrerie de l’esprit  surgit l’image d’un livre vieilli,  que j'avais étudié autrefois, de Mme de Lafayette, « la princesse de Clèves »

    Qui connaît aujourd’hui ce roman désuet du 17eme ! En écrivant ce qui suit il y a quelques mois je ne pensais pas qu'il serait d'actualité !

     Pour la petite histoire, Mr Sarkozy  a trouvé stupide , dans des termes qui lui ressemblent, que ce roman figure dans une épreuve d'examen ( voir lien dans l' article qui suit plus bas) !

     

    Son thème en est éternel : Amour impossible, dissimulation, fausses apparences, lois inexorables d’une société, auxquelles on doit se conformer. L’héroïne brave les règles pour laisser s’exprimer des sentiments vrais : elle doit en payer le prix .

     

     Les temps ont changé mais se débarrasser des faux semblants, être en accord avec soi-même, quels que soient l’époque ou le modèle social, c’est prendre des risques. Il est tentant de rentrer dans le moule, se conformer à ce que les traditions imposent ou imposaient résumé par ce que l’on appelait «  se ranger ». De nos jours, " faire comme tout le monde",  jeans, guirlandes, flon flon, exemples mineurs mais combien d'autres plus sérieux !  Pensons aux jeune filles surveillées par leurs frères, contraintes de cacher, de fuir parfois pour un amour non conforme..

     

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    Ainsi   l’illusion du vrai est maintenue par des faux semblants. Un jour le rideau du théâtre se déchire, l’envers du décor apparaît, et ses chimères.

     

     

     

     

    Chimère, l’amour partagé : l'un aime toujours plus que l'autre et en souffre.  

    Chimère, l’espoir d’une vie sereine, dans la complicité, 2 couples sur 3 se séparent.

    Apparence  le refuge souhaité  dans l'affection des enfants ou petits-enfants qui s'éloignent  pour faire leur vie, évolution indispensable.

    Chimère, une amitié, dans laquelle on  se projette et de laquelle on attend trop .

    Apparence enfin, le bonheur dans la solitude. Rien n'est plus angoissant que la vraie solitude !

     

      Ce constat, nécessaire, permet de voir plus clair, au-delà du paravent et consciemment on en vient à « cacher » sans cesse, cacher pour ne pas faire de peine, cacher parce que les circonstances, la morale l’exigent, dissimuler des sentiments, souffrir de devoir se taire ou d’oser dire, parce que le cœur déborde ou pour briser le carcan, angoisse,  regrets d'avoir dit, La princesse de Clèves n'est pas si loin que cela... 


    « Vivre c’est voir ce qui est devant soi, et pas regarder ce qui manque » !

     

     Dernière réplique d’un film récent , appel au " balayage" de ce qui ne peut plus être et à L'ACCEPTATION de  ce qu’il y a devant. Pour l'esprit positif., la minute qui suit c'est déjà un "Devant" ! Et le scientifique (E. Renan) dira  que" rien de grand ne se fait sans chimères !"

     

     

     

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    AlorsAcceptation, Résignation, Vivre COMME SI...est-cela la  Sagesse ?

     

     LASIDONIE

    lire article qui suit, édifiant...

     

     

     


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  • "L'autre jour, je m'amusais, on s'amuse comme on peut, à regarder le programme du concours d'attaché d'administration. Un sadique ou un imbécile, choisissez, avait mis dans le programme d'interroger les concurrents sur la Princesse de Clèves. Je ne sais pas si cela vous est souvent arrivé de demander à la guichetière ce qu'elle pensait de la Princesse de Clèves... Imaginez un peu le spectacle "
    N. SARKOZY

     adresse  :
    http://www.liberation.fr/rebonds/218279.FR.php?mode=PRINTERFRIENDLY

    Lire l' Article de christine Lapostolle, enseignante,  :  " la princesse de Clèves au kärcher ",  en réaction aux propos ci dessus.

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    La flamme de Noël, et flamme de la culture !!


    Image Hosted by ImageShack.usCette lumière de Noël est transmise depuis le blog de Nadine de Trans, à charge pour vous d'en faire autant en la copiant.

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  • Un peu de fatigue ; L'éphémère, je le vois partout, les chimères, aussi ! ce sera dans un autre article...

    Cette roue sur laquelle nous tournons
    est pareille à une lanterne magique.

    Le soleil est la lampe;

    Le monde l'écran ;

    nous sommes les images qui passent.

    OMAR KAHYAM

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    LASIDONIE


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  •  

       Dimanche fait pour l'évasion, rien d'autre, mes pensées seront pour demain... 

     

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      Le  sombre bouillonnement de l'écume

        Brasse,  tord, déploie la vague des pensées

    Que les douloureux souvenirs embrument

    Jusqu'à l'extrème délire insensé ! 


     Comme l'onde qui déferle en un sourd fracas

    Pour se perdre apaisée sur la plage déserte

    Mon esprit tourmenté sonne le glas

    Des regrets qui déchirent  en pure perte  

     

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    La mer efface sur le sable les blessures

    Recouvre les plaies des anciennes meurtrissures.

    L'écume me parle, je l'entends, mes yeux s'eclairent :

    " Vois je suis l'éphémère, tout est chimère !"

     

     

    LASIDONIE

     Je dirai, demain, mes chimères


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  •  

     Partir c'est "mourir un peu", voir partir c'est laisser vivre.

     

     

     

     

     

    L'inconnu

     

    Où veux-tu m'emmener ?   

    Le froid  miroitement de l'onde   

    Me cache ces terres inconnues   

    Que le soleil inonde.  

    Elles oscillent, chatoiement ocré,   

    Halte tant attendue !   

    Où veux-tu m'emmener ?   

    Si long est le voyage   

    Me voilà épuisée   

    Et lassée de ce jeu,   

    De ces rêves d'or et de feu   

     Dans lesquels je naufrage.   

    Ce ne sont que mirages !   

    Va, mon ami, les flots te portent,   

    Sois sans crainte je serai forte.   

    Je te regarderai   

    T'éloigner, peu à peu,   

    Heureux !

     

     

     

     

    LASIDONIE

     


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  • Nous avons choisi en utilisant le journal numérique de "parler", De laisser glisser entre les mots nos désirs, nos regrets, nos bonheurs, nos tristesses...Chacun DIT, par l'image, le mot , un peu de lui-même.

    Vous êtes vous posé la question du pourquoi  parler?

     

     ou Pourquoi se taire  et, ce faisant, parler aussi?

     

     

     

     

    Geo NORGE le voit ainsi avec humour


    BÂILLON

    Image Hosted by ImageShack.usJe parle à tort et à travers.
    Je parle à travers et à tort

    Et je chanterai vif ou mort
    En rouge, en noir, en prose, en vers.


     

    C'est pour chasser le vol des mouches

    Ou bien, c'est pour mieux vous mentir
    et mettre un baillon sur la bouche
    d'un silence qui va tout dire

     

     

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    GEO NORGE- "Poesies" (1923)

     

    Poète belge francophone, mort en 1990, plusieurs fois lauréat de prix littéraires et de poésies, il vécut entre autre à St PAUL DE VENCE.

    Lasidonie

     

    Photos du cloitre de l'archevêché de NARBONNE, silence et paroles muettes...


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  •  

     

     

     

     

     

    Qu’il ferait bon  

     

    D’aller comme autrefois  

     

    Flâner ici ou la  

     

    Humer l’air de la mer.  

     

    Qu’il serait doux de nous y arrêter  

     

    Pour respirer les parfums de varech  

     

    Déposés sur la grève,  

     

    Sentir les embruns rafraîchir nos âmes,  

     

    Nous enivrer des couleurs du couchant.  

     

    Qu’il serait tendre  

     

    De nous parler tout bas  

     

    Pour ne pas briser le silence  

     

    De la douce rumeur marine.  

     

    Ce serait  si câlin  

     

    De nous prendre la main,  

     

    Ce serait merveilleux !  

     

     Mais c’était autrefois !

     

     

                                                                                        

     

     

                                                                               

     

     LASIDONIE

     

     

     


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  •  

    Un récit de la mythologie raconte comment Zeus coupa les êtres humains alors androgynes en deux pour les punir de leur audace, mais ces deux moitiés n'avaient de cesse de se rejoindre. Zeus pris de compassion créa deux espèces, homme et femme...

    Ce récit repris par PLATON donne naissance à cette idée symbolique selon laquelle nos âmes sont incomplètes tant qu'elles n'ont pas retrouvé celle qui est leur complément.

     

    Un jour sur l'eau de mon  bassin j'ai cheminé en  pensées dans un reflet, ce n'était pas mon image, mais...

     

    Le Reflet

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            J'ai longtemps vécu dans la triste solitude       

      D'un esprit désabusé, aux espoirs déçus.   

    C'était mon chemin. Ignorer le temps perdu,   

    Endosser la morne bure des habitudes,   

           D'autres possibles abandonner les certitudes !  

     

     Je me suis engloutie dans un banal présent.  

    Mon futur se limitait aux joies éphémères   

    Jalonnant une existence routinière.  

    Imaginer, rêver, parfois secours tentant !    

    A bannir : Pourquoi souffrir inutilement ?     

     

    Le destin cet ange ou démon mystérieux   

    S'est un jour penché sur mon âme somnolente   

    L'a tôt bousculée pour la rendre moins dolente :  

    « Cherche, vois là bas, détends ce front trop sourcilleux    

    Une autre âme te sourit, oses tu le peux ».    

     

     

    J'ai regardé, me suis laissée porter, surprise    

    De découvrir d'un autre moi même le chant.    

    Je ne suis donc pas seule ! Regrets, chagrin latent    

    Sensations, à l'unisson ! Miroir tu me grises :    

    Image combien troublante ! Etonnante emprise :

     

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     Je décèle en moi des ressorts insoupçonnés !   

    Quel est cet autre capable de partager    

    Le poids si lourd des émotions mal contenues,   

    De m'égayer de richesses inattendues ?   

    Cet autre c'est elle, mon âme soeur,  mon reflet.

     

     Mais reflet effacé !   

    Elle ne m'a pas reconnue.   

    Une autre soeur perdue,    

      Ailleurs, elle est allé chercher !

     

     

     

     


     

       LASIDONIE

     

     

     


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