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    Comme il fait sombre, viendras-tu avec moi

    Pousser la lourde porte des secrets,

    Il y en a tant, je ne sais trouver

    La plus attirante, celle qui s'ouvrira

    Sur le monde des rêves radieux

    Baignés de chaude tendresse apaisée,

    Des vieux amants, le festin merveilleux !

    J'ai peur de me tromper et d'ouvrir celle

    Des illusions mortes et des amertumes,

    Rouges tisons  de l'enfer qui consume !

    Ô, retiens moi, vois comme elle m'appelle...

    LASIDONIE

     

     La photo représente une des entrées sur le  " Palais des archevèques"  dans la partie moyenageuse de la ville de NARBONNE 

     

     


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      Ces mots  de J. Brel " mourir cela n'est rien, mais vieillir, ô vieillir " rejoignent ceux d'autres poètes. Amertume devant  les atteintes du temps inexorable, contre lesquelles nous ne pouvons rien !

     

    C'est long d'être un homme une chose  

         C'est long de renoncer à tout  

        Et sens-tu les métamorphoses  

       Qui se font au-dedans de nous  

        Lentement plier nos genoux  

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    O mer amère ô mer profonde    

     Quelle est l'heure de tes marées  

    Combien faut-il d'années-secondes  

      A l'homme pour l'homme abjurer  

    Pourquoi pourquoi ces simagrées  

     Rien n'est précaire comme vivre  

     Rien comme être n'est passager  

    C'est un peu fondre comme le givre  

          Et pour le vent être léger 

       J''arrive où je suis étranger 

                   

               LOUIS ARAGON  

     

     

     

                                                                                LASIDONIE

     

     

       

     

     

     

     


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    Billet d'humeur

    J’ai envie de DIRE, en cette approche de fin d’année, où il est de rigueur de « faire la fête »,

    d’illuminer, de sapiniser son logis, de faire fleurir nos blogs d’étoiles scintillantes pour «  faire joli », marquer… marquer quoi ?

    Que de lumières factices, d’apparence de joie, de conformisme ! Ceux pour qui Noël a un sens religieux oublient-il l’étable, la paille, et une seule étoile comme projecteur !

     Et pour les autres ?  Les non-croyants, ceux d’une autre croyance, faire comme le voisin, réunir «  la famille », la «  moitié de famille », attendre Noël, «  l’occasion » comme on se réunit au baptême ou à l’enterrement, a-t-on besoin d’attendre ce jour là, spécialement ?

    A-t-on besoin d’attendre Noêl pour parler d’amour, d’espérance  quand partout grondent les armes ? Dans cette surenchère d’éclairage, les seuls, les pauvres, les laisser pour compte, sont encore d’avantage plongés dans l’ombre…Faire preuve de générosité, ce soir là, n'enlève rien au factice de ce geste, aussi. Passé minuit, lampions éteints, l'obscurité se re-installe  partout...

     

    Quand serons nous capables de résister aux sirènes du «  comme tout le monde » ! Peu d’entre les hommes, sont prêts pour çà ! …

    Et malgré moi, sans guirlandes, et à contre coeur, même pas moi ! 

    LASIDONIE

     

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    Je fais "remonter" ici un des tous premiers poèmes mis sur ce blog...petite paresse

     

     

    LE SILENCE, ombre et lumière

     
    J'ai évoqué déjà la nécessité de savoir " Faire silence", mais le silence n'est pas toujours un élément d'ouverture du coeur, d'écoute, il peut être aussi le moyen de se protéger, de s'isoler, comme derrière ces volets clos,  de ne pas dire ce que l'on attend de vous . Bien étrange le silence, mort et vie intérieure, ombre et lumière !

     

     

     

    Le silence

     

    J'aime de la nuit le silence apaisé

    Meublé de petits riens discrets, légers

    Qui effacent du jour lourdeurs assassines

    Vives fureurs et leur cortège d'épines.

    Les bruits ravageurs ont été balayés

    Par des bruissements, des murmures étouffés.

     

    Mais je hais du silence les malentendus

    Naissant quand toutes les paroles se sont tues

    Demi vérités, demi mensonges, rêves ?

    Questions obsédantes harcelant sans trêve.

    Je hais cette absence maintenue, la brume

    Des mots masqués, quand l'angoisse se rallume.

     

    Silence heureux de ces accords muets

    Malheureux de tous ces aveux cachés.

    Silence, je hais ton ambiguité.

                                                                                                                                                                              Lasidonie

     


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    L'hiver approche, la nature, pourtant, trouve encore quelques  parures, moins flamboyantes, mais tout aussi lumineuses ; Il suffit d'ouvrir les yeux ...

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    et se compose au hasard d'une balade, un tableau, ou une association des trois couleurs bien de chez nous,

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    dans un décor étonamment vert ! Elle semble ainsi nous rappeler que l'espoir et la vie surgissent au plus profond des sombres saisons...Même celles du coeur, il faudrait s'en convaincre !

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    Boules bleues, blanches, rouges , féérie naturelle pour une année finissant.

    LASIDONIE


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    Il était une fois un petit poulpe baladeur qui aimait fouiner ici et là pour faire provision, Image Hosted by ImageShack.us

    avant de  regagner son abri, mais un jour...tiens donc, du traffic en cet endroit si tranquille ?

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     Oh là ! prudence donc avant de traverser ! Quelques mouvements timides de reptation, une légère progression, pas de bus à l'horizon, allez , un bon coup de tentacules, ouf ! le voila sans encombre hors du passage dangereux, l'entrée de la grotte rocheuse est à portée de ventouses.

     

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     et notre petit poulpe soulagé se demande encore pourquoi son royaume déserté jusqu'ici est devenu zone touristique...l'approche de Noêl pensa-t-il...

     

     

    LASIDONIE

     

     


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      Un bel aprés-midi de fin d'automne, j'ai dirigé mes pas vers ce hâvre de tranquillité..

     

     

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    La tiédeur de l’air réjouit l’hiver   

    Que la  lumière d’azur éblouit,   

    Les flots calmes, ont apaisé leur colère.   

    Me voici Barque immobile légère,   

    Maintenue sur l’avancée de la vie   

    Par une corde vieillie qui m’enserre.    

     

     

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    Je goûte un instant ce lien si fragile  

    Dans la sérénité d’un port d’attache 

    Abri temporaire, prison très subtile !  

    Compagnes d’un jour, captives inutiles 

    Enivrées d’un reflet que rien ne gâche  

    Vous voilà insouciantes, heureuses, dociles !   

     

     

    Qu’adviendra-t-il demain sur l’océan ?

    Qu’importe semblent elles me dire en riant !

     

     

     

     

                                                                       Lasidonie


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    Une histoire...

    Amour, bises, chaînes et distances, de l'enthousiasme de l'energie mais le gris de l'horizon, l'ignorance des joies et un kaleidoscope de langueur, de mutisme, la naissance d'une oasis puis la pénombre, dans l'air des soupirs, une tentative d'unisson, des voix sans Wagner ni Xénophon, un yo-yo avant d'atteindre, peut-être, le ZEN...

    ABECEDAIRE  

     A comme cet amour que je n'ai pu donner  

    B comme ces bises timides retenues  

    C comme la chaîne que je n'ai pu briser  

    D, les distances bien longues non parcourues  

     

     

    E c'est ton enthousiasme, l'énergie déployée  

    F c'est ta faconde, ou les flammes de tes rêves  

    G,  le gris  des souvenirs, l'atteinte passée  

    H c'est ton horizon qui jamais ne s'achève 

     

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     I, mon ignorance des douleurs de la vie  

    J, mes joies incomplètes, brouillées et éphémères  

    K, mon kaléidoscope de l'infini  

    L, cette langueur qui me terrasse, trop amère  

     

     

    M comme le mutisme qui s'est installé  

    N, une naissance d'amitié avortée  

    O comme l'oasis dont tu m'as éloignée 

    P,  la pénombre de mon esprit embrumé.  

     

     

    Q, la question lancinante, restée sans réponse  

    R comme  un air de ressemblance, sans importance  

    S comme les soupirs devant l'indifférence  

    T, la tentative pour croire au «  je renonce »  

     

     

    U ce serait l'unisson parfait de nos chants  

    V comme nos voix qui se seraient accordées  

    Le W de Wagner ferait triompher l'instant 

    L'X,  de Xénophon, pour agiter nos soirées .   

     

    Mais  

     

    Y comme le Yo-yo de mes jours d'espérance   

    Z  le Zéro du néant,  du vide, de l'absence   

     

    Ou bien  

     

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    Y c'est l'Y des contes : « Il y avait, on dit,   

    Le Z, Zen de la sagesse », chemin de l'oubli ?

     

     

    LASIDONIE

     

     

     

     

     

     

      


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