• Prisonnier du mal, révolte.



    Pas très joyeuse ces temps ci, l'écriture me prolonge...



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    Pourquoi faut-il toujours

    Redécouvrir le mal

    Quand on l’a oublié

    Le bonheur d’un instant, d’un jour,

    Efface les craintes d’hier,

    Quand le cœur apaisé

    Adopte un rythme de croisière.

    Naïveté ou inconscience, 

    Le pire a perdu sa substance,

    Devient chose banale.

    Livre des révoltes sauvages

    Des déceptions des désespoirs 

    On veut en déchirer les pages !

    Et l’on se prend à croire

    Aux remords aux regrets

    Et l’on voit le temps s’alléger

    Les projets refleurir.

    Sûr, on va repartir

    Sur un chemin sans fin

    Délivré des souffrances,

    Saurait--on être heureux enfin ?

    Rien ne change jamais,

    Le mal resurgit, sans pitié

    Ecrase, piétine tous les rêves

    Et l’on cherche en silence

    Le comment garder pied

    S’accrocher pour ne pas tomber.

    Dans un sursaut, alors

    Vient l’envie de frapper sans trêve,

    Pour ébranler un mur

    Réapparu, solide, si dur  

    Et de hurler au sort :

    Pourquoi, pourquoi, pourquoi !

     

                                                                                         11-03-08
                                                                       Lasidonie


     


     

    « Le Vent mauvais... SymboleDe vagues en vagues, de l'éphémère à la rêverie... »

  • Commentaires

    24
    Samedi 15 Mars 2008 à 19:36
    Pas facile de se délivrer du mal, qui va, qui vient , quoique l'on fasse .
    Des épisodes, s'accrocher, espérer, recommencer , et puis plouf, tout revient , parfois on se demande pourquoi, oui pourquoi et à quand les réponses
    Très triste ton poème  mais si beau
    Bisous
    23
    Samedi 15 Mars 2008 à 19:14
    beau ce ryhtme de croisière
    22
    Samedi 15 Mars 2008 à 12:29
    Des mots qui font mal, des questions sans réponse, je te souhaite un demain serein sido :)
    21
    Samedi 15 Mars 2008 à 11:09
    Prends bien soin de toi mon Amie. Je t'embrasse avec tendresse. michel.
    20
    Samedi 15 Mars 2008 à 09:29
    croire que l'on va pouvoir enfin s'echapper tient du mirage, les doutes,les regrets nous clouent sur la croix de notre vie....
    19
    Samedi 15 Mars 2008 à 02:28
    la souffrance est le revers 
    de la quête du bonheur
    où est-il ce reperd
    ou loin de nos douleurs
    nous trouverons quiétude,
    calme, pleinitude

    je te souhaite de le trouver
    18
    Vendredi 14 Mars 2008 à 22:51

    HellOo les gens (excusez moi pour le 1er message de mon retour se sera un copier collé sur vos sites, je m'en excuse)
    Pour commencer, je remercie de tout coeur ceux qui ont continuer à visiter mon blog alors que je l'avais abandonné comme une maison trop vielle que l'on ne veut pas restaurer.
    Esuite je viens vous dire que..... MON BLOG REPREND DU SERVICE!!!! grace a une amie je me suis dis que j'allais le reprendre car je le trouvais très bien et il fait (avec mon site) ma fiertée du web!!!
    Pour finir je vous invite a venir de temps en temps le voir et m'envoyer les mails salés si je tente de l'abandonner encore!!!

    Je vous embrasse fort ! Bientot à tous!!!

    17
    Vendredi 14 Mars 2008 à 22:35

    pour ma part, plus de pourquoi, depuis le jour ou j'ai faillis perdre mon fils, je vie au jour le jour, avec des avec et avec des sans quand même. bise, bon weekend.

    16
    Vendredi 14 Mars 2008 à 22:11
    Très beau texte, merci Sido.
    Gros bisous de Trans
    Nadine
    15
    Vendredi 14 Mars 2008 à 13:20
    Depuis des mois comme toi je hurle pourquoi pourquoi?????
    Belle journée je te souhaite le meilleur.
    14
    Vendredi 14 Mars 2008 à 01:11

    l'écriture ma prolonge...j'adore cette phraseje vais me la noter
    tilk

    13
    Jeudi 13 Mars 2008 à 21:49
    bonsoir Sido,

    j'écrirai une chronique sur houellebecq (ou re-publierai une ancienne) d'ici qqs temps.
    Bise
    alainB
    12
    Jeudi 13 Mars 2008 à 21:02
    Je ne crois pas qu'il y ait une réponse.
    On est bien et soudain, elle nous tombe dessus la souffrance. Quel évènement, incident, brindille nous ramènent à elle?
    Puis elle s'apaise doucement, il suffit d'un sourire, d'un retour, d'un livre aussi, d'une rencontre... de toutes petites choses qui tissent  nos jours.
    D'un jour à l'autre, ainsi de suite.
    Bises Sido.
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    11
    Jeudi 13 Mars 2008 à 19:01
    "Le pire a perdu sa substance"...
    Je te le souhaite.

    les jours passent, si différents, douleurs sans fond, puis un matin plus doux nous éveille, et ainsi va notre vie fragile. Heureusement tu as les mots, la poésie que tu nous rends si bien. celui-ci est très beau.
    bien amicalement à toi
    annie
    10
    Jeudi 13 Mars 2008 à 18:34

    Des mots qui pleurent, des mots qui saignent...l'encre de la plume est souvent larmes de sang...fasse que naisse ce jour qui transformera l'eau de chagrin en perles de joie.
    Amicales pensées,
    Jyckie. 

    9
    Jeudi 13 Mars 2008 à 14:29
    De bien belles paroles pour conjurer les jours "que nous n'aimons pas".
    amitié
    michel
    8
    Jeudi 13 Mars 2008 à 10:56
    Je ne me pose plus ce "pourquoi", comme celà j'élimine le" parce que". Ne pas trop penser est souvent un bon remède. 

    Bises !!
    7
    ABC
    Jeudi 13 Mars 2008 à 09:26
    Hurler au sort
    Pour repartir plus fort
    Lâche ton cri
    Je t'en supplie
    Va le chercher
    Le débusquer
    Au plus profond
    Du tréfond
    Quand il aura jailli
    Tu seras guérie !

    6
    Jeudi 13 Mars 2008 à 07:39
    ce magnifique poème est très émouvant, la souffrance est présente partout actuellement, physique mais aussi morale
    5
    Jeudi 13 Mars 2008 à 07:34
    Pas joyeuse Sido ? Il semblerait que la révolte, la colère l'emportent sur ce que je lisais triste, trop triste. J'aime mieux ces jours, sûr, ça va repartir.
    4
    Jeudi 13 Mars 2008 à 06:54
    Mais le mur est solide, trop solide....
    3
    Jeudi 13 Mars 2008 à 06:45
    Très émouvant et beau ce texte. Merci Sido.
    2
    Jeudi 13 Mars 2008 à 06:08
    Que de tristesse dans ton texte, je sens, ma belle.  Oui, le mal nous blesse, nous ne nous y habituons pas, malheureusement, les cicatrices se réveillent et on a mal à nouveau.

    Triste, mais magnifique ton texte.

    Bon jeudi et bisous de ta p'tite cousine du Québec.
    1
    Jeudi 13 Mars 2008 à 01:13

    un tres bon moment passé a te lire 
    tilk

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