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PRAGUE : Devoir de mémoire, devoir de parole, un poème
Lors de mon voyage à Prague j'ai été frappée par la coexistence de signes de pensées bien différentes ; Serait-ce le fruit des leçons du passé dans cette région du monde bien éprouvée ? On ne peut que le souhaiter vivement et méditer sur les méfaits, parfois, du silence !
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quand ils sont venus
chercher les juifs
je n'ai rien dit
je n'étais pas juif
Quand ils sont venus
chercher les catholiques
je n'ai rien dit
je n'étais pas catholique
Quand ils sont venus
chercher les communistes
je n'ai rien dit
je n'étais pas communiste
Quand ils sont venus
chercher les syndicalistes
je n'ai rien dit
je n'étais pas syndicaliste
Puis ils sont venus me chercher
Et il ne restait plus personne pour protesterPoème écrit à Dachau, attribué au pasteur Martin Niemöller.
Lasidonie
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Commentaires
Bonjour Sido,
Je ne suis jamais allée à Prague, mais je trouve les photos de ton blog magnifiques, et ce poème tragique très émouvants...en ce jour du 18 janvier 2006,où une cérémonie est célèbrée pour rendre hommage aux Justes, cela a une résonnance très particulière.Heureusement qu'il y a eu des gens formidables pour éviter à certaines personnes très menacées, d'être déportées...@ +
Un coucou et hop ! au boulot !!! bisous et bonne journée , christelPour ceux qui ne connaissent pas la synagogue de Prague qu'ils essaient d'imaginer, des listes interminables de noms recouvrants tous le murs, tapissant les plafonds.
pas une pièce vierge, pas un espace libre, qu'une longue lithanie, et la prise de conscience que ces noms sont des hommes, des femmes, des enfants que le plus noir de l'homme à conduit au trépas.
à Prague j'avais 47 ans , en sortant j'ai pleuré
merci pour ce souvenir de mémoire
Prague m\\\' a marquée à vie , (note sur mon blog ds la catégorie Voyages )
j\\\'ai visité le quartier juif en long et en large, et la synagogue transformée en musée avec les noms des tchèques de Bohême exterminés, et les dessins d\\\'enfants réalisés dans les camps, autant de choc; je connaissais ce texte, merci de l\\\'avoir remis en mémoire, Framboisine
Prague m' a marquée à vie , (note sur mon blog ds la catégorie Voyages )
j'ai visité le quartier juif en long et en large, et la synagogue transformée en musée avec les noms des tchèques de Bohême exterminés, et les dessins d'enfants réalisés dans les camps, autant de choc; je connaissais ce texte, merci de l'avoir remis en mémoire, Framboisine
Que la mémoire reste quand l'intolérance frappe l'humanité afin que la tolérance respecte cette humanité...des photos et des des mots trés forts quand l'humain devient inhumain...amitiéBonsoir ma Sido.
C'est trés beau de nous mémorer notre devoir. Merci de le faire, pour tous ceux qui y sont restés, ceux qui en portent encore les marques indélébiles douleurs ancrées dans la séparation, l'incertitude et la souffrance, jusqu'à l'abandon, l'extermination.
Douces pensées vers toi..
ne rien dire, ne rien faire.......et puis un jour on s'aperçoit que c'est trop tard !
arielle
Bonjour amie Sido, ce texte ,dont je ne connaissais pas l'auteur, ne quitte jamais mon esprit. Il m'est le nécessaire compagnon de route pour ne pas renoncer.
Merci de nous l'avoir rappelé.
Je t'embrasse.
Amitié.
michel.Un poème poignant, de superbes photos et ces sculptures ...ces hommes qui descendent les escaliers ...vers quel destin...Que l'on n'oublie jamais!!Linda : oui, hélas d'autres exemples surgissent encore dans le monde. C'est pourquoi il faut être vigilant et se souvenir qu'en se "taisant", on cautionne, on donne toute liberté aux bourreaux de faire des victimes.
Mathéo : merci de ces 3 phrases qui résument tout. " Briser le silence complice..."
on doit effectivement pas oublier ...mais ne recommence t'on pas de pars le monde ??
en palestine; en iraq; en tchétchénie,au Ruwanda, et j'en passe la liste est longue ...Ils sont venus chercher les communistes et les syndicalistes en premiers. D'ailleurs,ce sont eux, en temps que condamnés,qui ont bâtis les premiers camps. Il existe une chanson faite par un allemand,sur ces camps.
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Si le monde pouvait se débarrasser de la haine, enfin nous pourrions envisager le bonheur.
Si le monde pouvait briser les silences complices, enfin nous pourrions grandir.
Si le monde devenait amour, enfin nous redeviendrions des hommes.