•       Chez nous, dans le midi, il est un vent qui balaie tout sous sa violence. Il est féroce, froid, soulève les vagues, mais il triomphe des nuages noirs venus de l'est et nous laisse un ciel magnifiquement azuréen.: Le mistral. Parfois,dans nos têtes aussi des rafales,et puis...    

    Le fanal

       

    Mon corps est devenu banquise.
    Un vent rageur a dévasté
    Le havre trop heureux où reposer
    Tordu jusqu’au délire l'esprit qui s’épuise.

     

    Comment résister aux rafales qui m’emportent
    Sur l’océan gris des souvenirs morts ?
    Les tourbillons me poussent loin du port
    Dans une valse noire d’images en cohorte.

       
       

    Semblable aux  Erynies, l’immensité
    Engloutit la rose écume de bribe heureuse,
    Aspire, mais rejette ce frêle radeau, furieuse
    De n’avoir pu encore le réduire au passé.

       

    Car là-bas un fanal
    Bien au loin dans la brume
    Timidement s'allume
    Prévient mon naufrage fatal

         

    Repoussant les trop vifs assauts du froid,
    Cette chaleur lumineuse c'est toi.

     
     
     
     
     
     


    Lasidonie

             


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    Dualité
     
     
     

     

     
    D’or sont mes cheveux,
     
    Les tiens sont d’argent.
     
    La lumière s’y reflète un peu
     
    Pour marier l’or et le temps.
     

     

     
    Ton regard est d’or
     
    Le sien est de feu
     
    Il te brûle, te tord.
     
    O, Tourne vers moi tes yeux !
     

     

     
    Ils verront dans mon sourire
     
    Tout l’or et l’argent
     
    Tout ce qui me fait frémir,
     
    D’émerveillement.
     

     

     
    Argent ou or qu’importe
     
    L’eau éteint le feu
     
    C’est elle la plus forte
     
    Des deux.
     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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     LASIDONIE 


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    Que serions nous si nous n'étions que Raison ? L'intérieur d'une coquille desséchée...Laissons de temps à autre flotter nos émotions, elles nous enrichissent, tant pis pour les Philosophes , Aristote, Pascal, Spinoza et les autres...
     
     
     
    Que deviens-tu
     
     
     
     Que deviens-tu, amie ?
     Déjà lasse de tes écrits fréquents
     Il y a peu ! Serait-ce donc l'oubli ?
     Vas-tu invoquer le manque de temps ?
    Ou l'orage, ou la pluie ?
     Ou le soleil devenu trop brûlant ?
     
     
     Je souhaitais, au delà de l'espace
    Que ce tout petit lien nouveau résiste
     Et grave en nous sa trace,
     Lumineuse partition duettiste !
     L'ombre gagne et prend place !
     
     Qu'en penses-tu, amie ?
     Comme dis le poète, avec le temps va...
     C'est fini ? englouties
    les trop naïves ressemblances ? Nos pas
     Se seraient-ils croisés en vain ? Ainsi
     Ames retrouvées, et perdues déjà !
     
    Dans le ciel je poursuis,
    Pour égayer mes mornes jours trop longs,
    les nuages éthérés vagabonds.
    Statiques ils ne fuient plus,
    Prêts à déverser leurs pleurs retenus.
     
    Mais... questions inutiles :
    Le présent seul importe,
    N'allons pas du futur cogner la porte !
    Tout cela est futile
    Il est sage de proscrire espoir, regrets,
    Et puis...philosopher.
     

     

     
     
     
    LASIDONIE

     

     


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    Oh J’ai le blues ce soir !
    Des heures à méditer,
    Fouiller sans grand espoir
    L’inspiration chercher.
     
    Car il me faut séduire
    Pour booster mon audience !
    Aurais-je cette chance
    De captiver, d’écrire
     
    Article ou beau poème
    Très simple mais plaisant ?
    Je veux rendre charmants
    Ces mots gris que je sème. 

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    Oh j’ai le blues ce soir !
    Ma pensée s’est perdue
    Dans les poésies lues,
                        En moi descend le noir.
     
    Mais je vois mon étoile.  
     
    Un instant de délire
     
    Et l’idée se dévoile !
     
    Demain ils vont bien rire !
     

     

     

     

     
    Fini le blues ce soir.
     

      LASIDONIE

       


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  •  
     
    Mon ordi est mon ENNEMI aujourd'hui ! GR! GR, GR! 
     
     
     Lequel d'entre nous ne s'est pas trouvé confronté un jour aux affres de la TECHNIQUE, une petite chose familière, "mulot" ou " "souris " qui refuse d'aller où vous voulez puis disparaît mystèrieusement, un écran bien rayonnant dans la pénombre du bureau qui tout à coup décide de jouer les prolongations et vous dénie tout droit à l'envoyer se reposer ! Pourtant ce P.C, on l'aime, MESSAGER des heures creuses, CONFIDENTdes pensées, PARTENAIRE de loisirs. " Objets inanimés avez-vous donc une äme ? ". Aussi lorsque cet ami vous lâche, qu'une messagerie reste inerte, c'est l' ENNEMI , " O rage, O désespoir". On lui parle, le conspue. Heureusement il n'a pas toujours le DERNIER MOT!
     
     
     
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    La page fermée
     
     
     
    « Pas de nouveau message »
    Me dit l'ordinateur,
    Encore rien ce soir.
    Il est fou de vouloir
    Attraper un mirage !
    Impossible bonheur !
     
    Pas de nouveau message
    Ce sera pour demain.
    Petite voix me dit
    Que dépassé minuit
    S'ouvrira une page.
    Une angoisse m'étreint :
     
    Et si c'était un rêve
    Si pour vaincre ma peur
    Par un besoin panique
    De défier la logique
    J'allais en touche brève
    Voir rire l'ordinateur!
     
    « Pas de nouveau message
    Oui c'est là ton exil
    Et, ricanera-t-il,
    Ainsi en sera-t-il,
    Tu attendras, bien sage »
     
    Même si tu m'enrages
    Sois sûr, maudit média,
    Le jour viendra
    Où tu diras :
    « Vous avez un message »


    LASIDONIE
     
     
     

     

     

     

     

     

     


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    Promesse effacée

     

    Oh, voyez comme ils s'aiment ! " Dis moi, tu m'aimes "?

    Que ces mots tant répétés, entendus,

    Sont l'envolée de sentiments que sèment

    A tout vent les esprits jaloux, déçus !

     

    Quel mal se cache derrière ce mot

    Courant dans les chansons de par le monde,

    Faisant gémir poètes en solo

    Pour une brune fière, pour une blonde !

     

    Petits mots simples mais si douloureux

    Pour les belles qui de la lune rêvent !

    Elles y croient, à cet avenir joyeux.

    Mais un beau jour le voyage s'achève !

     

    Dis, tu m'aimes ? c'est le doute, le mal qui ronge

    Insidieusement, temps du soupçon

    Que ne guerissent les premiers mensonges,

    Pour apaiser, et ne pas dire non!

     

    Transporté pour un " oui je t'aime " ?

    Douce folie d'un court moment !

    Necessaire  antienne suprème !

    Mais elle n'apporte que tourment !

     

    Amour, amant, aimer, toute une histoire

    Pour du chagrin, des pleurs et des sanglots.

    Savoir se noyer dans le dérisoire,

    Des âmes en détresse c'est le lot !

     

    Bannir ce verbe, c'est  promesse jurée !

    Mais on veut y croire à nouveau,
    Et voila  promesse vite effacée

    A la chaleur de ce seul mot !

     

    Aimer 

     

     

    LASIDONIE

     

     

     

     

     


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    Tu verras

     

    On me l'avait bien dit :

    Tu verras, avec le temps tout s'émousse.

    Patience il te suffit !

    La roche la plus solide le vent la pousse.

     

    On me l'avait bien dit :

    Regarde devant toi :Tout vibre, tout chantonne

    Le passé a fui.

    Efface de ton âme ce rien qui frissonne !

     

    Solidifie tes pleurs,

    Fais taire en toi ces stériles regrets qui rongent.

    Fleurs fanées sans odeur,

    Les images d'antan pâliront dans les songes.

     

    On me l'avait bien dit :

    La vie, d'autres visages accueillants l'annoncent,

    Favorisent l'oubli.

    Ouvre ton regard ; A l'impossible, renonce !

     

    Dans un adieu déchirant à ce qui n'est plus

    Je savais, je sentais

    Que résidait la condition de mon salut,

    De ma joie retrouvée !

     

    On me l'avait bien dit

    Mais mon coeur palpite encore, colombe blessée,

    S'accroche. En lui survit

    Cette lueur d'espoir, Intacte, préservée.

     

    Oui, on me l'avait dit.

    Non Inutile, Non, je ne veux pas écouter !

     

     

     

    LASIDONIE


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    " Ô main divine "
    65 x 81cm

    Origine de l’idée :

    " Le tableau est né d’un flash que j’ai eu un jour en voyant, dans une revue animalière, une panthère faire une sieste au creux d’un arbre. Elle paraissait si bien, perchée en haut de ce tronc, qu’il semblait que rien ne pouvait l’atteindre, comme si elle était protégée par une divinité."

    Parick CKROGELET

    **********

     

     

     

     
     

      Les mains des artistes  musiciens, peintres, sculpteurs, ébénistes, m'ont toujours fascinée. C'est en pensant à celles qui re-créent que j'ai écrit ce qui suit.

     

     

     

     

    R.SCHNEGG " main du sculpteur"-Sanguine

     

     

     
     
     
    Les mains
     
     
     
    Tâtent, colmatent et puis polissent,
    Passent, repassent, inlassablement.
    Avec douceur elles guérissent
    Infatigables, persévérant.
     
    Bois craquelé tout vermoulu,
    Pierre fendue et abîmée
    Espèrent ces doigts assidus
    Savants. Dignité retrouvée ! 
     
    D’un geste très précis mais lent
    Je les devine, combien sublimes,
    La matière noble effleurant
    Pour sentir la vie qui l’anime.
     
    Bois, pierre, rechantent rajeunis
    Sous les caresses vespérales
    De ces passantes de minuit.
    Une visite machinale,
     
    Pour voir, toucher l’œuvre accomplie.
    Quelques heures immobiles : repos.
    Puis dès demain, belle harmonie
    Pour une autre touche au tableau.
     
    Artistes ou un peu médecin
    Des objets vieillis en détresse
    Auxquels vous redonnez jeunesse,
    O, je vous admire, vous, les mains.
     
      
     
     
     
     
    LASIDONIE
     
                                                          
                                                                   
     

     


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