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Par lasidonie le 8 Octobre 2006 à 19:00
Chez nous, dans le midi, il est un vent qui balaie tout sous sa violence. Il est féroce, froid, soulève les vagues, mais il triomphe des nuages noirs venus de l'est et nous laisse un ciel magnifiquement azuréen.: Le mistral. Parfois,dans nos têtes aussi des rafales,et puis...
Le fanalMon corps est devenu banquise.Un vent rageur a dévastéLe havre trop heureux où reposerTordu jusqu’au délire l'esprit qui s’épuise.Comment résister aux rafales qui m’emportentSur l’océan gris des souvenirs morts ?Les tourbillons me poussent loin du portDans une valse noire d’images en cohorte.
Semblable aux Erynies, l’immensitéEngloutit la rose écume de bribe heureuse,Aspire, mais rejette ce frêle radeau, furieuseDe n’avoir pu encore le réduire au passé.Car là-bas un fanalBien au loin dans la brumeTimidement s'allumePrévient mon naufrage fatalRepoussant les trop vifs assauts du froid,Cette chaleur lumineuse c'est toi.
Lasidonie
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Par lasidonie le 3 Octobre 2006 à 09:22DualitéD’or sont mes cheveux,Les tiens sont d’argent.La lumière s’y reflète un peuPour marier l’or et le temps.Ton regard est d’orLe sien est de feuIl te brûle, te tord.O, Tourne vers moi tes yeux !Ils verront dans mon sourireTout l’or et l’argentTout ce qui me fait frémir,D’émerveillement.Argent ou or qu’importeL’eau éteint le feuC’est elle la plus forteDes deux.
LASIDONIE
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Par lasidonie le 30 Septembre 2006 à 09:39Que serions nous si nous n'étions que Raison ? L'intérieur d'une coquille desséchée...Laissons de temps à autre flotter nos émotions, elles nous enrichissent, tant pis pour les Philosophes , Aristote, Pascal, Spinoza et les autres...Que deviens-tuQue deviens-tu, amie ?Déjà lasse de tes écrits fréquentsIl y a peu ! Serait-ce donc l'oubli ?Vas-tu invoquer le manque de temps ?Ou l'orage, ou la pluie ?Ou le soleil devenu trop brûlant ?Je souhaitais, au delà de l'espaceQue ce tout petit lien nouveau résisteEt grave en nous sa trace,Lumineuse partition duettiste !L'ombre gagne et prend place !Qu'en penses-tu, amie ?Comme dis le poète, avec le temps va...C'est fini ? engloutiesles trop naïves ressemblances ? Nos pasSe seraient-ils croisés en vain ? AinsiAmes retrouvées, et perdues déjà !Dans le ciel je poursuis,Pour égayer mes mornes jours trop longs,les nuages éthérés vagabonds.Statiques ils ne fuient plus,Prêts à déverser leurs pleurs retenus.Mais... questions inutiles :Le présent seul importe,N'allons pas du futur cogner la porte !Tout cela est futileIl est sage de proscrire espoir, regrets,Et puis...philosopher.LASIDONIE
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Par lasidonie le 29 Septembre 2006 à 08:25Oh J’ai le blues ce soir !Des heures à méditer,Fouiller sans grand espoirL’inspiration chercher.Car il me faut séduirePour booster mon audience !Aurais-je cette chanceDe captiver, d’écrireArticle ou beau poèmeTrès simple mais plaisant ?Je veux rendre charmantsCes mots gris que je sème.Oh j’ai le blues ce soir !Ma pensée s’est perdueDans les poésies lues,En moi descend le noir.Mais je vois mon étoile.
Un instant de délireEt l’idée se dévoile !Demain ils vont bien rire !Fini le blues ce soir.LASIDONIE
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Par lasidonie le 27 Septembre 2006 à 09:50Mon ordi est mon ENNEMI aujourd'hui ! GR! GR, GR!Lequel d'entre nous ne s'est pas trouvé confronté un jour aux affres de la TECHNIQUE, une petite chose familière, "mulot" ou " "souris " qui refuse d'aller où vous voulez puis disparaît mystèrieusement, un écran bien rayonnant dans la pénombre du bureau qui tout à coup décide de jouer les prolongations et vous dénie tout droit à l'envoyer se reposer ! Pourtant ce P.C, on l'aime, MESSAGER des heures creuses, CONFIDENTdes pensées, PARTENAIRE de loisirs. " Objets inanimés avez-vous donc une äme ? ". Aussi lorsque cet ami vous lâche, qu'une messagerie reste inerte, c'est l' ENNEMI , " O rage, O désespoir". On lui parle, le conspue. Heureusement il n'a pas toujours le DERNIER MOT!La page fermée« Pas de nouveau message »Me dit l'ordinateur,Encore rien ce soir.Il est fou de vouloirAttraper un mirage !Impossible bonheur !Pas de nouveau messageCe sera pour demain.Petite voix me ditQue dépassé minuitS'ouvrira une page.Une angoisse m'étreint :Et si c'était un rêveSi pour vaincre ma peurPar un besoin paniqueDe défier la logiqueJ'allais en touche brèveVoir rire l'ordinateur!« Pas de nouveau messageOui c'est là ton exilEt, ricanera-t-il,Ainsi en sera-t-il,Tu attendras, bien sage »Même si tu m'enragesSois sûr, maudit média,Le jour viendraOù tu diras :« Vous avez un message »
LASIDONIE
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Par lasidonie le 24 Septembre 2006 à 11:10
Promesse effacée
Oh, voyez comme ils s'aiment ! " Dis moi, tu m'aimes "?
Que ces mots tant répétés, entendus,
Sont l'envolée de sentiments que sèment
A tout vent les esprits jaloux, déçus !
Quel mal se cache derrière ce mot
Courant dans les chansons de par le monde,
Faisant gémir poètes en solo
Pour une brune fière, pour une blonde !
Petits mots simples mais si douloureux
Pour les belles qui de la lune rêvent !
Elles y croient, à cet avenir joyeux.
Mais un beau jour le voyage s'achève !
Dis, tu m'aimes ? c'est le doute, le mal qui ronge
Insidieusement, temps du soupçon
Que ne guerissent les premiers mensonges,
Pour apaiser, et ne pas dire non!
Transporté pour un " oui je t'aime " ?
Douce folie d'un court moment !
Necessaire antienne suprème !
Mais elle n'apporte que tourment !
Amour, amant, aimer, toute une histoire
Pour du chagrin, des pleurs et des sanglots.
Savoir se noyer dans le dérisoire,
Des âmes en détresse c'est le lot !
Bannir ce verbe, c'est promesse jurée !
Mais on veut y croire à nouveau,
Et voila promesse vite effacéeA la chaleur de ce seul mot !
Aimer
LASIDONIE
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Par lasidonie le 21 Septembre 2006 à 12:24
Tu verras
On me l'avait bien dit :
Tu verras, avec le temps tout s'émousse.
Patience il te suffit !
La roche la plus solide le vent la pousse.
On me l'avait bien dit :
Regarde devant toi :Tout vibre, tout chantonne
Le passé a fui.
Efface de ton âme ce rien qui frissonne !
Solidifie tes pleurs,
Fais taire en toi ces stériles regrets qui rongent.
Fleurs fanées sans odeur,
Les images d'antan pâliront dans les songes.
On me l'avait bien dit :
La vie, d'autres visages accueillants l'annoncent,
Favorisent l'oubli.
Ouvre ton regard ; A l'impossible, renonce !
Dans un adieu déchirant à ce qui n'est plus
Je savais, je sentais
Que résidait la condition de mon salut,
De ma joie retrouvée !
On me l'avait bien dit
Mais mon coeur palpite encore, colombe blessée,
S'accroche. En lui survit
Cette lueur d'espoir, Intacte, préservée.
Oui, on me l'avait dit.
Non Inutile, Non, je ne veux pas écouter !
LASIDONIE
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Par lasidonie le 16 Septembre 2006 à 12:56
" Ô main divine "
65 x 81cm
Origine de l’idée :
" Le tableau est né d’un flash que j’ai eu un jour en voyant, dans une revue animalière, une panthère faire une sieste au creux d’un arbre. Elle paraissait si bien, perchée en haut de ce tronc, qu’il semblait que rien ne pouvait l’atteindre, comme si elle était protégée par une divinité."Parick CKROGELET
**********Les mains des artistes musiciens, peintres, sculpteurs, ébénistes, m'ont toujours fascinée. C'est en pensant à celles qui re-créent que j'ai écrit ce qui suit.
R.SCHNEGG " main du sculpteur"-Sanguine Les mainsTâtent, colmatent et puis polissent,Passent, repassent, inlassablement.Avec douceur elles guérissentInfatigables, persévérant.Bois craquelé tout vermoulu,Pierre fendue et abîméeEspèrent ces doigts assidusSavants. Dignité retrouvée !D’un geste très précis mais lentJe les devine, combien sublimes,La matière noble effleurantPour sentir la vie qui l’anime.Bois, pierre, rechantent rajeunisSous les caresses vespéralesDe ces passantes de minuit.Une visite machinale,Pour voir, toucher l’œuvre accomplie.Quelques heures immobiles : repos.Puis dès demain, belle harmoniePour une autre touche au tableau.Artistes ou un peu médecinDes objets vieillis en détresseAuxquels vous redonnez jeunesse,O, je vous admire, vous, les mains.LASIDONIE
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