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Pas d' Hiver pour le coeur
Voici le premier des poèmes réalisés avant ma décision d'arrêter d'écrire. Les 3 autres suivront lors de prochains jours. Le "style" en est volontairement "gouailleur".
Lutter ! Tyrannie du cœur
Qui s’emballe
Quand la raison s’fait la malle,
Laisse aller à contre temps,
Contre toujours
La valse des battements
Désordonnés
En coups d’poignards,
Ces crève rêve
D’étrange amour
Qui voudrait exister
Qu’il lui faut refuser !
Composer avec un corps
Pâl’ reflet d’un avant
Qui s’débine
Sous la hache du temps.
La lumière assassine,
Diva perfide,
L’ignorer, s’la cacher,
La tromper rien qu’un peu
Pour vivre en f’sant semblant
D’être heureux.
Dans ce magma brouillé
L’cœur enfant
Gamin écervelé
Reprend l'tambour d'hier
Avec passion, ardeur
Qu’importe l’moment, ou l’heure,
S’fiche des ans, des saisons,
Cà cogne mêm’ment
Un cœur en hiver,
S’fiche d’la raison
Et autr’ tribulations
De l’esprit en déroute
Qui s’déglingue !
Pas de doute :
Il rêve, tout simplement.
LASIDONIE
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Commentaires
7pollyDimanche 5 Octobre 2008 à 19:56tu ne nous avais pas habitués à cette gouaille et tu es fort pertinent ici, j'ai l'impression d'entendre Piaf avec son accent incomparable.RépondreComme tes mots de poésies tu en est le coeur d'un balançement de douceur,bonheur ou avec le temps tu en d'écries si bien de couleurs!
Magnifique poésie bravo Amicalement a bientôt!
Bise!Changement de style, hé bien je l'aime bien ta "gouaille" c'est frais, c'est tendre, c'est souriant.
Sido j'ai un problème d'orthographe, je viens de publier un article, tu as vu l'heure ?? grrrr j'ai galéré pour le publier, ça a mis un temps fou ! tu vois en haut de mon article, "nous longeions" il y a une faute ?? quelque chose me choque, si tu peux me corriger - merci
Bon week end, ici glacial, bisousCoucou je viens juste de voir la nouvelle façon d'OB pour compter le BR ...ça promet ... un pt poéme pour ce changer les idées chez vous où l'hiver a l'air installé ...bon we qui approche ...je t'embrasse ... Que deviens-tu belle saison, Pour qu'on t'implore notre pardon ? Tu n'as pas pitié des hommes ! Tu es triste, voire monotone. Tes sanglots sont-ils des nôtres, En cette vie où tout m'importe ? Mars a commencé à pleurnicher, Lorsque le printemps s'est réveillé. Avril nous a bafoué avec son grésil, Fouettant mon visage à faire couler le ri cil. Et toi, tu as fais pire avec la grêle, Dévastant tout sur son passage sans trêve. Les grêlons nous ont livré bataille, Mutilant mère nature jusqu'aux entrailles. Comme après une invasion de criquets. Les végétaux dénudés nous laissent inquiets. Maintenant nous pansons les blessures. Les intempéries engendrent souvent des morsures ! Pourquoi tant de colère ? Certes, certains d'entre nous trop sectaires, Ne comprendront jamais ton chagrin ! La rose accueille dans son calice vélin, Tes derniers pleurs qui perlent à mes lèvres. Comme si elle s'épanchait dans la fièvre, D'un baiser vaporeux volé. Alors que je me penchais pour m'enivrer, De son délicieux parfum au pistil poudré. Mais je ne suis point abeille frivole, Pour me perdre dans son audacieuse corolle Et mai doit donner ses chances à Juin, En souhaitant qu'il soit plein d'entrain, Pour réparer les dégâts d'une main sûre. Offrira-t-il ses sourires pour cicatriser les plaies de « douce Nature » ?J'aime le rythme rapide comme le temps qui passe de ce poème... Merci on en profite jusqu'au dernier vers. BisesJ'adore et j'en ris ... à ne pouvoir m'arrêter qu'avec difficulté.
Merci pour ce moment délicieux.Il rêve tout simplement
D'un prochain printemps !
La gouaille et l'humour ne sont que couvertures, à bientôt Sido, tes mots sont toujours aussi beaux ....
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