• LIBERTE, l'oiseau prend son envol

    Mes oiseaux étaient tristes, l'un isolé attendant tristement sur son caillou au milieu de l'eau, un signe, un petit signe. -" solitude"!-

    L'autre embourbé dans la marée noire, celle du coeur, n'arrivait plus à croire au soleil. -" la mort de l'oiseau"-

     

     

     Mais comme dit la sagesse populaire " jamais deux sans etc.." j'en ai aperçu un autre dont la cage venait de s'ouvrir : une main innocente en avait ainsi décidé.

      

     

     

    L'oiseau libéré

    L'enfant me dit « pourquoi l'oiseau est-il si haut ?
    Ce bouton blanc, comme il est beau sur robe bleue ! »
    Son ami des jours gris le voilà sans fardeau,  
      

    Nuage matelot accroché à ses yeux.


    La cage sans son coeur a perdu son doux chant.
    L'enfant, soudain sans voix, du temps l'a délivré.
    Ses pensées poursuivent les ailes dans le vent
    Pour rejoindre là haut ce grand vol libéré.  

     


    Tout là bas dans l'azur l'oiseau peint son ivresse
    De croches dessinées en lignes d'arabesques,
    Et baguette de l'orchestre, la main de l'enfant
    Se met à l'imiter en larges gestes lents.

    Ses yeux, très loin, entendent encore l'oiseau,
    En fins fuseaux dernières notes éclatées.
    Sur ce jeune visage, comme une goutte d'eau
    Et sur une plume,  petite main refermée.


     

    Dans son dernier adieu l'enfant fait la promesse:   

    Cage dorée miroir, plus jamais ! ni tristesse.

     

     

     

     

      Pour fuir loin de l'ennui qui teint le ciel en noir    

    O, voler nous aussi avec l'aile du soir.

     

     

    D et N  

     Ce poème est le fruit d'une collaboration amicale ;  la mienne, modeste, ayant consisté à mettre en forme ici ou là pour donner un peu de musicalité à ces mots que j'ai aimés.

     

     

    LASIDONIE


     

     

     

     

    « PASSE, PRESENT,AVENIRL'oiseau, la liberté : ABOLIR LES CAGES »

  • Commentaires

    7
    eau mer2 Lyliane
    Samedi 26 Janvier 2013 à 14:47

    lyliane....le cloaque qui attire celui qui sait aimer et voir la souffrance


    je prie ardemment pour que votre union se renforce et vous donne l'humanité partagée dans ce qu'elle a d'essentiel


    je vous aime aussi pour tout ce qui crève l'écran de vos mots et images

    6
    comme vous
    Samedi 26 Janvier 2013 à 14:47
    je souhaite que votre collaboration perdure,il a besoin de votre affection
    5
    Vendredi 15 Septembre 2006 à 18:44
    Les oiseaux sont fascinants. Mais pas les pigeons en ville. A moitié morts, ils propagent des saletés.
    4
    Vendredi 15 Septembre 2006 à 11:22
    C'est vrai que ce texte fait penser à P.Perret mais il a été inspiré par une anecdote réelle et écrit il y a très longtemps sans référence à la chanson !  Comment supporter de voir des animaux encagés ? Merci de tes visites régulières. Sido
    3
    Vendredi 15 Septembre 2006 à 10:46

    Coucou Lasidonie
    Bravo pour cette ci belle histoire nous avons un génial artiste qui ouvre la cage aux oiseaux notre Pierre Perret, qui est ci marrant parfois ! félicitation pour le collage photo. Bisous


    La Varlope


    <o:p> </o:p>

    2
    Jeudi 14 Septembre 2006 à 18:23
    En lisant m'est revenue en mémoire la chanson de p perret ... ouvrez la cage aux oiseaux ...Bisous du soir !!! bonne soirée , christel
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    1
    Jeudi 14 Septembre 2006 à 17:19
    Bonjour je découvre ton blog et vraiment il est superbe ! je suis sous le charme ...je me permet de te mettre en lien
    à bientot
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