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Les pleurs de la Guitare : Garcia Lorca
Ecouter de la guitare andalouse c'est, très souvent, plonger dans un univers de nostalgie qui envoûte. Ce poème de F.Garcia Lorca (écrivain, poète et pianiste né prés de Grenade,1898-1936) traduit de l'espagnol, en est une illustration.
Photographié à Séville dans un coin de ruelle
Guitare
" Commence le pleur
de la guitare.
De la prime aubeles coupes se brisent.
Commence le pleur
de la guitare
Il est inutile de la faire taire.
Il est impossible
de la faire taire.
C'est un pleur monotone,
comme le pleur de l'eau,
comme le pleur du vent
sur la neige tombée.
Il est impossible
de la faire taire.
Elle pleure sur des choses
lointaines.
Sable du Sud brûlant
qui veut de blancs camélias.
Elle pleure la flèche sans but,
le soir sans lendemain,
et le premier oiseau mort
sur la branche.
O guitare!
Federico Garcia Lorca
C'est mon coup de coeur de ce dimanche que je vous souhaite agréable
Lasidonie
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Commentaires
Ah ! Lorca y el llanto de su musica, su cante jondo. J'ai découvert Lorca à 14 ans et nous ne nous sommes plus jamais quittés.La guitare est un peu une berceuse quand on l'écoute surtout le soir.BisesTon inscription a la Communauté ayant été validée il te suffit de mettre ton article en ligne en le rattachant à la Communauté Ecriture Ludique lors de la mise en ligne.
That's all !
Bienvenue et nous lirons ton article avec plaisir ;-)c'est vrai que c'était un virtuose ! Bon dimanche !Un peu de nostalgie
Beaucoup de mélancolie
La guitare nous berce ainsi
Porte ouverte aux rêveries !
Merci pour ce joli coup de coeur et bon dimanche à toi.Joli poème (j'allais dire chanson) nostalgique, la guitare a ce don d'émouvoir quand elle se fait intime.
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Si vous voulez lire un joli poeme faites donc un tour là:
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