• Le langage de la mer




    la-mer-dechainee.jpg

     

    Je l’ai vue radieuse

    Resplendissante de sauvagerie

    Et dans un grand cri

    Sourd et continu

    Libérant sa furie

    Engloutir les promesses non tenues

    En effacer toutes traces

    Avant de repartir victorieuse

    M’ayant fait comprendre

    La force trompeuse des mots.

    Un grand vent de fraîcheur

    Venu du large

    Balaya de mon cœur

    L’inaccessible, l’inutile,

    Et l’écume soulevée

    En gouttelettes fines

    Se déposa sur mes yeux lassés

    Eparpillant  avec elles

    Les pensées rebelles.

    Surgi des profondeurs du rêve

    Ancré dans le hasard

    Un regard,

    Une  voix, attentive,

    De miel,

    Auront suffi

    Pour que s’efface la tristesse

    Que je renaisse à l’essentiel.

    Et de ma nuit

    Je devins Eve.

    Une brise comme une caresse

    Ramena la douceur sur la grève.

     


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    Lasidonie

     
    « Le soleil et son ombreLe songe , le mensonge, des mots »

  • Commentaires

    11
    salamone
    Samedi 26 Janvier 2013 à 14:35

    Bonsoir Mme Sido votre poème est beau, je suis heureux de voir à sa lecture que tout va bien.
    "Je vous laisse la lecture d'un de mes poèmes".
    A bientôt, portez vous bien

    L’océan cuirasse le phare de Cordouan<o:p></o:p>

     

    <o:p> </o:p>

    Rocher fardé d’algues obscures trépassent sur le pont du diable.<o:p></o:p>

    Les eaux de la mer jadis ont meurtri des loups sans êtres coupables,<o:p></o:p>

    Les voilà qu’elles passent à l’acte, les vagues éreintent la roche,<o:p></o:p>

    La brise à la rendre friable. Ses crevasses la mènent à Antioche.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Le diable passe, prône, se repose sur une des ses portes ouvertes,<o:p></o:p>

    C’est au delà qu’on voit l’océan, là s’y engouffre les ombres muettes,<o:p></o:p>

    Dans cet antre passe l’aube et à son zénith le soleil brûle du slam.<o:p></o:p>

    Gare à qui se penche sur les échancrures rugueuses ! Sur la lame ;<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Les âmes éperdues à marée basse glissent et prennent le large.<o:p></o:p>

    Les méduses sont sans vie. La mer remonte, le diable est sur la barge.<o:p></o:p>

    On peut musarder à pas lents sur le sentier des douaniers. Ce matin<o:p></o:p>

    L’attrait, Saint Palais, Vaux, Royan respirent, prennent par la main.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Le sable de Nauzan donne des ailes au cœur et au Bureau la plage<o:p></o:p>

    S’est remplie de monde… tandis que des scintillements nagent.<o:p></o:p>

    Des reflets d’argent flottent sur la mer… l’œil en pleure de joie,<o:p></o:p>

    Ô fidèles rayons d’or qu’illuminent ces plages qui s’offrent aux rois.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Le sable est si fluide qu’il passe au travers des âges, des farceurs !<o:p></o:p>

    Les vêpres sonnent le glas des goûts amers. L’iode répand la douceur<o:p></o:p>

    De l’atlantique. Ici, là-bas l’océan sent bon, on pêche sur l’estuaire.<o:p></o:p>

    Sur le pont le cœur entend que le diable lui parle de vaines prières.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Mois de mai, des maisons sont sans vie, Mai s’obstine… les réveille!<o:p></o:p>

    Ces façades blanches aux volets rouges ou bleus, ces jardins en veille.<o:p></o:p>

    Bateaux assis à même le sable, Saint Martin règne sur l’ile de Ré.<o:p></o:p>

    Plus bas la Rochelle, Rochefort, sont à quelques souvenirs d’ici, trop près.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    La lune en plein jour bleuit, s’accroche encore au ciel, des âmes passent.<o:p></o:p>

    Cœur bas, cœur haut ! imite la mer, se noie dans les marées, s’absente !<o:p></o:p>

    Ce soir un vide monte jusqu’aux cieux. Les étoiles se cachent. Des nuages<o:p></o:p>

    Assombris affrontent la nuit et font sortir les rainettes des marécages.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Saint Palais se moque du diable et le pont ne reflète plus de drame<o:p></o:p>

     C’est l’heure, on part, on s’éloigne, on quitte la mer, ô ma belle dame.<o:p></o:p>

    Des chimères retiennent nos larmes, des empyrées qui nous charment.<o:p></o:p>

    Les maux s’opposent à cet air bienheureux dont Dieu et l’âme s’arment.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>                                                                                                                                                                                         LE 24 MAI 2008  <o:p></o:p>

    Giuseppe                                                                                                                           

    10
    Vendredi 20 Juin 2008 à 11:49
    Comme il est vrai que nous vivons comme des fous, l'être humain devient dingue à poursuivre des projets déments et inutiles. Dame nature reprend parfois ses droits mais cela devient difficile face à cette volonté de détruire , toujours forcer les éléments.

    A ma facon je combat, j'aide de mon mieux à protéger la nature, faune et flore. Une longue vie à  votre site.

    Martial
    9
    Mercredi 11 Juin 2008 à 00:33
    bonjour
    je decouvre votre blog et il est vraiment tres beau. vous aimez la mer comme je l'aime ainsi que la nature  qui est ma vie..
    et mettre quelques mots ici pour moi c'est un honneur. Un ami M  . photographe ,m'a dit indique ce lieu et m'a affirme que vous etiez la meilleure. comme il a raison et je l'en remercie de tout coeur
    8
    Dimanche 8 Juin 2008 à 16:10
    la mer toujours recommencée qui apaise, qui fascine et tisse avec l'écume un lit d'oubli à nos peines.
    7
    Lundi 2 Juin 2008 à 13:19
    Violente ou calme mais toujours belle. On se sent attire par elle!..
    Bisous Sido.
    6
    Vendredi 30 Mai 2008 à 20:16
    sauvagerie comme j'aime se mots car quelque par je suis cette sauvage des océan Marin,ou rebelle je pourrai l'être juste pour sauver tous se que j'aime,mes amis les dauphins,les beau et grang galop sur mes chevaux,prendre mon envole pour accompagnier mes oiseaux de passage et y construire ma meute de loups tous ceci a semnbler aux océans et montagne trés belle écries de poésie bise bonne soiré et passe un bon Samedi Amitié! 
    5
    Vendredi 30 Mai 2008 à 07:33
    C'est toujours une grande joie de te lire.
    Merveilleux Sido
    4
    Jeudi 29 Mai 2008 à 11:32
    Que c'est beau mon Amie. Voilà de quoi réjouir ma promenade au bord de la Mer.
    Que ta journée soit une journée de tendresse.
    3
    Jeudi 29 Mai 2008 à 10:15
    J'ai remarqué que la mer est une excellente inspiratrice pour les poètes! Bises !
    2
    Jeudi 29 Mai 2008 à 09:37
    Tu es fille de la Mer
    Tu es mère sur la Terre
    Et comme aux jours premiers
    Des débuts de l'humanité
    Ta vie est faite de marées,
    De ressacs, de larmes salées
    Comme une sirène échouée
    Dans une vie non désirée
    Tu regardes le soleil se coucher
    Disparaître et se noyer
    Demain, les vagues auront léché
    Les chagrins des jours passés
    Les désirs et projets seront d'actualité
    Toutes les douleurs auront été lavées
    Car si tu es mère sur la Terre
    Tu reste fille de la Mer...

    Gros bisous et bonne journée ma Sido !
    1
    ABC
    Jeudi 29 Mai 2008 à 09:17
    De la furie à la douceur, la mer peut tout dire, elle se révolte et puis s'apaise, parfois plus forte, parfois plus faible, elle connaît les sentiments qui naissent, grondent et se calment dans nos veines !
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