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Le langage de la mer
Je l’ai vue radieuse
Resplendissante de sauvagerie
Et dans un grand cri
Sourd et continu
Libérant sa furie
Engloutir les promesses non tenues
En effacer toutes traces
Avant de repartir victorieuse
M’ayant fait comprendre
La force trompeuse des mots.
Un grand vent de fraîcheur
Venu du large
Balaya de mon cœur
L’inaccessible, l’inutile,
Et l’écume soulevée
En gouttelettes fines
Se déposa sur mes yeux lassés
Eparpillant avec elles
Les pensées rebelles.
Surgi des profondeurs du rêve
Ancré dans le hasard
Un regard,
Une voix, attentive,
De miel,
Auront suffi
Pour que s’efface la tristesse
Que je renaisse à l’essentiel.
Et de ma nuit
Je devins Eve.
Une brise comme une caresse
Ramena la douceur sur la grève.
Lasidonie
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Commentaires
Comme il est vrai que nous vivons comme des fous, l'être humain devient dingue à poursuivre des projets déments et inutiles. Dame nature reprend parfois ses droits mais cela devient difficile face à cette volonté de détruire , toujours forcer les éléments.
A ma facon je combat, j'aide de mon mieux à protéger la nature, faune et flore. Une longue vie à votre site.
Martialbonjour
je decouvre votre blog et il est vraiment tres beau. vous aimez la mer comme je l'aime ainsi que la nature qui est ma vie..
et mettre quelques mots ici pour moi c'est un honneur. Un ami M . photographe ,m'a dit indique ce lieu et m'a affirme que vous etiez la meilleure. comme il a raison et je l'en remercie de tout coeurla mer toujours recommencée qui apaise, qui fascine et tisse avec l'écume un lit d'oubli à nos peines.sauvagerie comme j'aime se mots car quelque par je suis cette sauvage des océan Marin,ou rebelle je pourrai l'être juste pour sauver tous se que j'aime,mes amis les dauphins,les beau et grang galop sur mes chevaux,prendre mon envole pour accompagnier mes oiseaux de passage et y construire ma meute de loups tous ceci a semnbler aux océans et montagne trés belle écries de poésie bise bonne soiré et passe un bon Samedi Amitié!Que c'est beau mon Amie. Voilà de quoi réjouir ma promenade au bord de la Mer.
Que ta journée soit une journée de tendresse.J'ai remarqué que la mer est une excellente inspiratrice pour les poètes! Bises !Tu es fille de la Mer
Tu es mère sur la Terre
Et comme aux jours premiers
Des débuts de l'humanité
Ta vie est faite de marées,
De ressacs, de larmes salées
Comme une sirène échouée
Dans une vie non désirée
Tu regardes le soleil se coucher
Disparaître et se noyer
Demain, les vagues auront léché
Les chagrins des jours passés
Les désirs et projets seront d'actualité
Toutes les douleurs auront été lavées
Car si tu es mère sur la Terre
Tu reste fille de la Mer...
Gros bisous et bonne journée ma Sido !De la furie à la douceur, la mer peut tout dire, elle se révolte et puis s'apaise, parfois plus forte, parfois plus faible, elle connaît les sentiments qui naissent, grondent et se calment dans nos veines !
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Bonsoir Mme Sido votre poème est beau, je suis heureux de voir à sa lecture que tout va bien.
"Je vous laisse la lecture d'un de mes poèmes".
A bientôt, portez vous bien
L’océan cuirasse le phare de Cordouan<o:p></o:p>
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Rocher fardé d’algues obscures trépassent sur le pont du diable.<o:p></o:p>
Les eaux de la mer jadis ont meurtri des loups sans êtres coupables,<o:p></o:p>
Les voilà qu’elles passent à l’acte, les vagues éreintent la roche,<o:p></o:p>
La brise à la rendre friable. Ses crevasses la mènent à Antioche.<o:p></o:p>
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Le diable passe, prône, se repose sur une des ses portes ouvertes,<o:p></o:p>
C’est au delà qu’on voit l’océan, là s’y engouffre les ombres muettes,<o:p></o:p>
Dans cet antre passe l’aube et à son zénith le soleil brûle du slam.<o:p></o:p>
Gare à qui se penche sur les échancrures rugueuses ! Sur la lame ;<o:p></o:p>
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Les âmes éperdues à marée basse glissent et prennent le large.<o:p></o:p>
Les méduses sont sans vie. La mer remonte, le diable est sur la barge.<o:p></o:p>
On peut musarder à pas lents sur le sentier des douaniers. Ce matin<o:p></o:p>
L’attrait, Saint Palais, Vaux, Royan respirent, prennent par la main.<o:p></o:p>
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Le sable de Nauzan donne des ailes au cœur et au Bureau la plage<o:p></o:p>
S’est remplie de monde… tandis que des scintillements nagent.<o:p></o:p>
Des reflets d’argent flottent sur la mer… l’œil en pleure de joie,<o:p></o:p>
Ô fidèles rayons d’or qu’illuminent ces plages qui s’offrent aux rois.<o:p></o:p>
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Le sable est si fluide qu’il passe au travers des âges, des farceurs !<o:p></o:p>
Les vêpres sonnent le glas des goûts amers. L’iode répand la douceur<o:p></o:p>
De l’atlantique. Ici, là-bas l’océan sent bon, on pêche sur l’estuaire.<o:p></o:p>
Sur le pont le cœur entend que le diable lui parle de vaines prières.<o:p></o:p>
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Mois de mai, des maisons sont sans vie, Mai s’obstine… les réveille!<o:p></o:p>
Ces façades blanches aux volets rouges ou bleus, ces jardins en veille.<o:p></o:p>
Bateaux assis à même le sable, Saint Martin règne sur l’ile de Ré.<o:p></o:p>
Plus bas la Rochelle, Rochefort, sont à quelques souvenirs d’ici, trop près.<o:p></o:p>
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La lune en plein jour bleuit, s’accroche encore au ciel, des âmes passent.<o:p></o:p>
Cœur bas, cœur haut ! imite la mer, se noie dans les marées, s’absente !<o:p></o:p>
Ce soir un vide monte jusqu’aux cieux. Les étoiles se cachent. Des nuages<o:p></o:p>
Assombris affrontent la nuit et font sortir les rainettes des marécages.<o:p></o:p>
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Saint Palais se moque du diable et le pont ne reflète plus de drame<o:p></o:p>
C’est l’heure, on part, on s’éloigne, on quitte la mer, ô ma belle dame.<o:p></o:p>
Des chimères retiennent nos larmes, des empyrées qui nous charment.<o:p></o:p>
Les maux s’opposent à cet air bienheureux dont Dieu et l’âme s’arment.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p> LE 24 MAI 2008 <o:p></o:p>
Giuseppe