• la ville, un cauchemar

     

     

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                La ville

     
     

    Oublier ce monde, oublier le mal

    Mon esprit abusé vogue en errance

    Perdu dans ce dédale, sans résistance

    Ou trouver la lumière de cristal ?

     

      Ville étrange aux silhouettes  brumeuses

    S’offre large à mes regards angoissés,

    Ville, demain, ou rêves désenchantés ?

    Je te cherche en vain !Ville monstrueuse.

     

      Effrayante image de solitude

    Où je devrais avancer pas à pas

    Sans l’aide de ta présence, de ta voix

    Mon cœur baigné de trop d’incertitude.

     

     Je me livre à la ville dévoreuse

    Jamais satisfaite de nos malheurs

    Nécropole où décharger ma terreur,

    Mon cauchemar sans toi, pensée hideuse.

     

     

     LASIDONIE

     

    « Peindre de l'abstrait avec du numérique, humeur noire ou roseLe ROC et L'ARBRE, la vie, la mort... »

  • Commentaires

    17
    Vendredi 16 Mars 2007 à 18:53
    Bernard, c'est gentil de repasser par ici merci pour le rappel de ce poème dont je n'avais en tête que des fragments. le br se maintient mais pour l'instant stand by chez OB pour le changement de catégorie !
    16
    Vendredi 16 Mars 2007 à 15:52

    "Telle, le jour - pourtant, lorsque les soirs
    Sculptent le firmament, de leurs marteaux d'ébène,
    La ville au loin s'étale et domine la plaine
    Comme un nocturne et colossal espoir ;
    Elle surgit : désir, splendeur, hantise ;
    Sa clarté se projette en lueurs jusqu'aux cieux,
    Son gaz myriadaire en buissons d'or s'attise,
    Ses rails sont des chemins audacieux
    Vers le bonheur fallacieux
    Que la fortune et la force accompagnent ;
    Ses murs se dessinent pareils à une armée
    Et ce qui vient d'elle encor de brume et de fumée
    Arrive en appels clairs vers les campagnes.

    C'est la ville tentaculaire,
    La pieuvre ardente et l'ossuaire
    Et la carcasse solennelle.

    Et les chemins d'ici s'en vont à l'infini
    Vers elle."


    Emile Verhaeren .."les villes tentaculaires"  extrait  


     


    voilà ...comment va ce BR  ?

    15
    Vendredi 16 Mars 2007 à 11:02
    14
    Vendredi 16 Mars 2007 à 09:04
    ABSENCE
     

    L'absence ne tue l'amour que s'il est malade au départ.



    Il n'est pas d'amour qui résiste à l'absence.



    L'absence grandit l'être aimé, le pare de qualités
    que souvent il n'a pas et estompe les défauts qu'il a.



    Les absents sont toujours assassinés à coups de langue.
     



    Revenue de ma retraitre au calme je passe vous saluer....
    13
    Vendredi 16 Mars 2007 à 08:42
    youpi ! c'est vendredi !!! encore un peu de courage .... je te souhaite une bonne journée , avec toujours pour compagnon ce beau soleil radieux ... bisous, christel
    12
    Vendredi 16 Mars 2007 à 07:41
    Bonjour sidonie, merci de ta visite c'est exactement ce que je pense c'est tellement facile d'agir comme ça du moment qu'on sombre dans l'anonymat après une période faste avec son nom en tête d'affiche de film peu reluisant tous les moyens sont bons pour attirer l'attention sur soi. Superbe texte que je viens de lire en plus la musique se greffe parfaitement bravo.
    Bisou et bonne journée
    Armando
    11
    Jeudi 15 Mars 2007 à 22:59
    Viens faire un tour dans mon pays bigou ....
    10
    Jeudi 15 Mars 2007 à 22:48

                                        


    Dans la ville on entend pas les oiseaux !

    9
    Jeudi 15 Mars 2007 à 22:34
    Oui ces villes nous rongent. C'est pour cette raison qu'elles ont besoin de poètes !
    8
    Jeudi 15 Mars 2007 à 22:32
    Bruno, merci, C'est une merveilleuse citation, j'aime " le silence multipliera...les astres solitaires"
    7
    Jeudi 15 Mars 2007 à 22:19
    Je ne peux pas résister à l'envie de te citer ces quelques mots de Saint Johne Perse, issus du poème intitulé La Ville. Le poème décrit Crusoé (Robinson), revenu de son île et confronté à la ville et à sa laideur. Il est chez lui, le soir, et pleure sur la ce monde triste et laid. Alors, le poète lui dit ces mots: "Crusoé!- Ce soir près de ton Ile, le ciel qui se rapproche louangera la mer, et le silence multipliera l'exclamation des astres solitaires...." En résumé, misère du monde, mais la poésie nous permet l'évasion qui nous sauve.
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    6
    dan
    Jeudi 15 Mars 2007 à 21:48

    Il est vrai comme un jour nouveau.....
    Il est vrai que c'est beau par ici.


    Bravo lasido.
    Amitiés
    Dan.

    5
    Jeudi 15 Mars 2007 à 21:00
    J'aime la ville, la métropole
    J'aime son activité, son rythme
    J'aime cette idée de vitesse folle
    J'aime m'y sentir anonyme

    La ville me rassure
    La ville m'étourdit
    Par son architecture
    Et ses physionomies

    J'aime la ville et son histoire
    J'aime son centre, ses quartiers
    J'aime y promener mon désespoir
    J'aime sa foule mélangée, bigarrée

    4
    Jeudi 15 Mars 2007 à 18:41
    les villes brumeuses et nauséabondes, nous étouffe, nous tire des larmes brûlantes, même à deux, à moins de se faire un petit nid, loin de tout, sous un toit
    Amitiés
    3
    Jeudi 15 Mars 2007 à 18:13
    C'est vraiment un cauchemar, bien décrit avec des mots très durs "monstrueuse", "terreur", "hideuse".
    2
    Jeudi 15 Mars 2007 à 14:35
    Si t'as des ennuis,si t'as du souci , viens à la maison. les gosses te diront des choses d'autrefois, t'auras des chansons..... :**
    1
    Mercredi 14 Mars 2007 à 21:47
    Solitude dans la ville, oh combien douloureuse . Comme ce poème est touchant, je ' fonds' chaque fois que je te lis .On sent une profonde tristesse, et on voudrait arracher ce mal, pour libérer un peu de souffrance .Bonne soirée.
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