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La vie simple en symboles : De la Sicile au Vietnam
Il est de ces matins
Levés avec le rien
Ainsi du tout efface
La plus infime trace
Il est des soirs très doux
Qui se couchent avec le tout,
Des petits riens ont fait ramasse,
Fruits couleurs qui jamais ne lassent
Ces petits riens mis bout à bout
Pour une vie jouent leur va-tout
LASIDONIE
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Commentaires
6LilounetteLundi 29 Juin 2009 à 17:08La vie faite de tous ces petits riens qu'on amasse, et oui ! Mais tes mots et photos savent mieux que tout les exprimer ..RépondreBonsoir
sorry de passer que maintenant mais fatiguée et la semaine qui arrive est chargée entre les visites d'appart , le boulot le rangement et me vieillir d'un an j'aurais peu de temps mais je pense a toi
alors je triche un peu avec ce poéme .... pas de moi
La Bonne Soirée
Quel temps de chien! - il pleut, il neige;
Les cochers, transis sur leur siège,
Ont le nez bleu.
Par ce vilain soir de décembre,
Qu'il ferait bon garder la chambre,
Devant son feu !
A l'angle de la cheminée
La chauffeuse capitonnée
Vous tend les bras
Et semble avec une caresse
Vous dire comme une maîtresse,
« Tu resteras ! »
Un papier rose à découpures,
Comme un sein blanc sous des guipures
Voile à demi
Le globe laiteux de la lampe
Dont le reflet au plafond rampe,
Tout endormi.
On n'entend rien dans le silence
Que le pendule qui balance
Son disque d'or,
Et que le vent qui pleure et rôde,
Parcourant, pour entrer en fraude,
Le corridor.
C'est bal à l'ambassade anglaise;
Mon habit noir est sur la chaise,
Les bras ballants;
Mon gilet baille et ma chemise
Semble dresser, pour être mise,
Ses poignets blancs.
Les brodequins à pointe étroite
Montrent leur vernis qui miroite,
Au feu placés;
A côté des minces cravates
S'allongent comme des mains plates
Les gants glacés.
Il faut sortir ! - quelle corvée !
Prendre la file à l'arrivée
Et suivre au pas
Les coupés des beautés altières
Portant blasons sur leurs portières
Et leurs appas.
Rester debout contre une porte
A voir se ruer la cohorte
Des invités;
Les vieux museaux, les frais visages,
Les fracs en coeur et les corsages
Décolletés;
Les dos où fleurit la pustule,
Couvrant leur peau rouge d'un tulle
Aérien;
Les dandys et les diplomates,
Sur leurs faces à teintes mates,
Ne montrant rien.
Et ne pouvoir franchir la haie
Des douairières aux yeux d'orfraie
Ou de vautour,
Pour aller dire à son oreille
Petite, nacrée et vermeille,
Un mot d'amour !
Je n'irai pas ! - et ferai mettre
Dans son bouquet un bout de lettre,
A l'Opéra.
Par les violettes de Parme,
La mauvaise humeur se désarme,
Elle viendra !
J'ai là l'Intermezzo de Heine,
Le Thomas Grain-d'Orge de Taine,
Les deux Goncourt,
Le temps, jusqu'à l'heure où s'achève
Sur l'oreiller l'idée en rêve,
Me sera court.
Théophile Gautier (1811-1872)Symbolique, quand tu nous tiens ! j'adore... normal... dOUCE journée Sido.c'est pour moi, l'heure la plus belle de la journée !! Bises et bonne journée.J'aime particulièrement ce mélange de photos et ces quelques mots simples .... Merci ce fut un plaisir de venir ici. Bises
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