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La mer, toi, moi...
Tu as pour moi les séductions de la mer
Eternellement présente où que je sois
Glaner puis goûter l’heure à ses côtés
S’en approcher, la frôler,
S’en détacher pour mieux la retrouver,
Comme happée, sollicitée,
Pressée de répondre au silencieux appel,
De vagues en frissons je vibre avec elle,
J’en ressens la caressante fraîcheur
Mais je la tiens à distance, par frayeur,
Certaine de lui abandonner mes faibles armes !
Prolonger le plaisir de quelques pas mesurés,
Oser parfois d’une main timide l’effleurement,
Peu de choses en vérité pour de l’ineffable!
Tu as pour moi le mystère de la mer:
Contempler son émeraude insaisissable
Et toute tristesse se houle, s’écrase
Comme une lame projetée sur le roc sauvage,
Eclate en myriade de gouttes joyeuses
Qui suivent les sillons du visage
Fragiles danseuses aux reflets d’oubli
Que la venue du soir grise d'argent
Tu restes pour moi toute la mer à découvrir
Mes rêves à l’incertain devenir
Ma voile lancée sur l’océan des souvenirs.
LASIDONIE
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Commentaires
7lounalolaVendredi 30 Avril 2010 à 17:41jolis textes superbement illustrés...RépondrePouvais-je faire halte ailleurs ? (sourire)
Merci mon Amie pour les messages et les passages .
Que belles et douces soient les journées autant que faire se peut.Que dire c'est très beau.... La mer pour moi aussi, une passion : désir et peur à la fois. BisesLiedich
Merci à toi Poète pour tes jolies images. Tu as donné un nom au TU : un Serge en vaut bien un autre (rires) Le mien, de tu, flambée poétique et nostalgique s'adresse à tous les Toi... ou toits... du monde...Ne parle pas de souvenir, vis le comme s'Il était encore caresse, comme si l'écume du sentiment se faisait encore ressac sur ta peau, comme si la vague était celle de Serge et qu'irrésolue elle te déposait sur la grève chaude et lovante comme toute ta vie.
Elle est belle ta mer. si si !
Douceur.
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