-
la mer, le sable...J.Prevert, Y. Montand
Une photo, au hasard, un air qui arrive immédiatement à l'esprit, et la voix grave d'Yves Montand...
" C'est une chanson qui nous ressemble
Toi tu m'aimais et je t'aimais
Nous étions tous les deux ensemble
toi qui m'aimais, moi qui t'aimais
Un montage photographique, la mer, le sable, le temps qui passe, détruit...les paroles de J. Prévert...
Mais le temps sépare ceux qui s'aiment
Tout doucement sans faire de bruit
Et la mer efface sur le sable
Les pas des amants désunis...
Oh je voudrais tant que tu te souviennes
Des jours heureux où nous étions amis
En ce temps là la vie était plus belle
Et le soleil plus brûlant qu'aujourd'hui..."
" Les feuilles mortes "--1946
Lasidonie
-
Commentaires
17BigouMardi 24 Avril 2007 à 11:20Magnifique chanson ....oh combien réaliste !RépondreJ'aime beaucoup Yves montant et prévert. Merci pour tous les souvenirs qui me reviennent grâce à ces quelques vers.Et la voix envoûtante de Montand pour nous chanter ce si beau poème. Bisousj'adore cette chanson mais elle me donne le cafard quand je l'entends !Pourquoi toujours vouloir se souvenir et souffrir ?Trés joli.....j'adore.... moi je dirai que le plus beau futur dépendra toujours de la nécessité d'oublier le passé... sourire amitiéJacques Prévert tient sûrement son succès au fait qu'il écrivait avec des mots simples les choses simples de la vie. Chaque mot frappe en plein coeur, procure une émotion. Et c'est sûrement pour cela qu'il peut être enseigné aux enfants et apprécié par les adultes.Chansons merveilleuses de cette époque où les paroliers se donnaient la peine d'écrire de petits bijoux.
La nostalgie me prend parfois !C'est drôle, ça fait longtemps que je ne la fredonne plus. Je préfère de loin......"nous dormirons ensemble" ;-)dure la reprise ! bisous et bonne journée, christelClaudiogène : Le grand âge, sûrement pour moi ! pas pour toi, jeune homme !Tant que la nostalgie reste un plaisir rechargeant nos batteries, je prends et j'en reprends.
Je suis heureux de cette complicité de références, chère lasidonie, le grand âge sans doute ; )Sais-tu que cette chanson : les feuilles mortes a été longtemps notre chanson, mais malheureusement le vent a effacé sur le sable, les pas des amants désunis... C'est la vie...Mathéo : J. Prévert voit plutôt le contraire ! Les souvenirs d'un bonheur trés vif rendent le présent plus pâle !..
Ajouter un commentaire