• l'intolérance, le racisme, vus par R. DEVOS

     

        Mon coup de coeur du jour :

     

       J'ai relu ces jours ci ce texte que j'avais fait paraître l'an dernier, ce poème de Raymond Devos, cet acrobate merveilleux des mots et j'ai envie aujourd'hui de le remettre à l'honneur. Lisez plutôt :

     

     

     

     

     Je hais les haies

    qui sont des murs.

    Je hais les haies

    et les mûriers

    qui font la haie

    le long des murs.

    Je hais les haies

    qui sont de houx.

    Je hais les haies

    qu'elles soient de mûres

    qu'elles soient de houx !

     

     

     

    Je hais les murs

    qu'ils soient en durs

    qu'ils soient en mou !

    Je hais les haies

    qui nous emmurent.

    Je hais les murs

    qui sont en nous.

     

     

     

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    Ces murs que nous avons en nous, comme ils sont nombreux :

    timidité, égoisme, intolérance, racisme !

    Prenons garde : Abolissons les murs ...

     

    LASIDONIE

    « Les émois du coeur : attendre , balancerParents, enfants : l'expression des sentiments »

  • Commentaires

    15
    Samedi 5 Mai 2007 à 20:13
    Je serais hors sujet je fais l'égocentrique j'ai du arréter le traitement hospitalier car ma tension le tient pas ...

    je vous retrouve donc se soir ...avec plaisir

    La vie ne tient qu’à un fil



    On dort mal, on mange peu …

     Et un matin, on a du mal à se lever, fatiguée, rompue dans la chair et dans les os…

    Migraine, les yeux qui pleurent et les muscles qui tirent...

     Crampes dont on ne sait plus si elles sont du coeur ou du corps… Alors on continue, on marche, on avance pensant que c’est moral…

     Une semaine un mois, un an …

    On se traîne, mais on se ne laisse pas aller, on se dit que ça va passer, puis un soir …un crépuscule qu’on voit plus noir que d’habitude et l’on s’écroule, inconsciente, perdue, seule…

    On revient à soi, respire, on va se coucher, puis cette nuit, celle sans fin où l’on délire, fièvre, douleur…

    Où l’on ne sais plus qui l’on est ou ce qui existe encore…

    Le matin à bout de force on appelle le médecin,

    Il est tard, bien tard mais jamais trop tard lui dit-on…

    Lasse, elle était lasse et tout le monde a cru qu’elle déprimait, elle commençait aussi à le croire…

    Mais c’est son corps qui est mort, son corps qu’il faut ressusciter et elle n’a jamais perdu ni son cœur ni son âme …
    14
    Jeudi 26 Avril 2007 à 09:06

    bel article en l'honneur d'un funambule des mots qui nous a quitté l'année dernière ....


    bizzz sidonosida

    13
    Jeudi 26 Avril 2007 à 08:45
    Un nouvel article est paru ! bonne journée de jeudi et gros bisous, christel
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    12
    Jeudi 26 Avril 2007 à 08:08
    Belle idée d'avoir publié ce texte.
    La question que je me pose toujours :
    Trouverait-on quelqu'un qui dise qu'il aime, les haies, les murs, les barrières au sens où nous le comprenons tous ?
    Conclusion : nos intentions sont toujours bonnes, c'est la vision que nous avons des intentions des autres qui trouble tout.
    11
    Jeudi 26 Avril 2007 à 07:41
    bisous du jeudi matin!!!christel
    10
    Jeudi 26 Avril 2007 à 01:13

    C'est l'histoire d'une vieille dame qui se promène le long d'un mur tout a coup le mur s'écroule...


    et que trouve t'on ?


    Une vieille soupierre...


    Bonne journée et gros mimis


    Béatrice

    9
    Mercredi 25 Avril 2007 à 21:26

    Beau montage photo.


    J\\\'ai surtout peur des murs des autres, mais peut etre que la peur est mon mur à moi.


    bonne nuit

    8
    Mercredi 25 Avril 2007 à 17:06
    Coucou Sido Ah!!!Devos était un magicien des mots un maître dans la matière, quel dommage qu'il nous est quitté super que tu lui rende hommage .je t'ai vue en photo avec Lumi ,René ,Mamiekékévous êtes tous magnifique et pleins de dynamisme.Une bonne soirée bisous André
    7
    Mercredi 25 Avril 2007 à 13:42
    Je suis d'accord, abattons les tous...
    6
    Mercredi 25 Avril 2007 à 13:37
     abollir les murs !!!

     difficile, ils s'en montent régulièrement ....
    5
    Mercredi 25 Avril 2007 à 13:24
    Joli texte au message clair, tu as bien fait de nous le représenter.
    4
    Mercredi 25 Avril 2007 à 12:46
    Incomparable Devos, comme toujours. J'en connais qui devraient les haïr les murs. Je crains, au contraire, qu'ils n'en construisent d'autres.
    3
    Mercredi 25 Avril 2007 à 12:46
    J'en ai un de mur: la timidité !  c'est pénible parfois !
    2
    Mercredi 25 Avril 2007 à 12:21

    Bonjour Sido,


    Bravo pour ton article et sa conclusion ! Raymond Devos est irremplaçable, c'était un génie des mots !


    Bises et bonne journée.


    Joël.


    PS j'aime bien les surnoms que tu donnes à Lumi le gentil :)

    1
    Mercredi 25 Avril 2007 à 10:02
    Bonjour ,je n'aime pas le verbe hair mais je l'emploirais volontiers pour dire que moi aussi je hais les murs les barrieres
    tres beau 
    gros bisous
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