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L'espoir, un écrivain : S. de BEAUVOIR
"Dans les larmes s'attardent un espoir"
Simone de BEAUVOIR " Les Mandarins"
Paru en 1954, ce roman de Simone de Beauvoir a obtenu le prix Goncourt et a eu un succès considérableLes thèmes sont multiples : l'indépendance de l'écrivain vis-à-vis des partis ( de gauche) dont il se sent proche et qui veulent le récupérer, l'oubli et le pardon qu'on peut accorder ou non à ceux qui ont fait les mauvais choix pendant la guerre, thèmes auxquels se mêlent l’histoire personnelle de personnages dont on a pu voir en filigranne Camus, Sartre et l’auteur.
Il y a de très belles pages sur le devoir de mémoire, sur les choix de vie, sur la littérature et la place de l'art vis à vis de la misère et de la réalité sociale.
Simone de Beauvoir, dans certains chapitres de ce long roman, et dans les toutes dernières pages, s'y montre terrifiée par la mort, la mort des disparus qu'elle a connus et aimés, la mort de son compagnon auquel elle ne pense pas pouvoir survivre, sa propre mort enfin. Pourtant, elle n'a, quand elle l'écrit, pas encore cinquante ans.
Elle clôt le livre sur cette interrogation : "Qui sait? Peut-être un jour serai-je de nouveau heureuse. Qui sait?".
….Un ESPOIR dans les larmes
( source : internet)
LASIDONIE
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Commentaires
8euqinorevDimanche 17 Juin 2007 à 11:19Une sacrée femme, un sacré écrivain. Et puis j'adore ta photo ! ;)Répondreheureusement qu'il y a un espoir dans les larmes! il existe des larmes de joie , de bonheur , on peut pleurer de rire aussi ! merci pour la belle musique qui me rappelle l'andalousie , chère à mon coeur ... Ici on eu la chance d'avoir du soleil ..;alors j'en ai profité et je suis un peu en retard aujourd'hui ... mais bon ! bonne soirée et gros bisous, christel
nb: une devinette sur http://toutsurbarrueco.over-blog.comEt Sidonie le Beauregard, pourquoi ne dirait-elle pas, à la fin de ses écrits :
"Pourquoi ne pas profiter de l'instant ? Qui sait ? J'aurai sûrement le temps d'être triste un autre jour."
Je t'embrasse bien fort, ma Sido (pas mal ce pseudonyme, finalement ;-) )Ah § Simone ! Elle en a bavé avec Jean-Paul. Et même avec Nelson d'ailleurs. Le prix de la liberté est parfois lui-même une prison.Je ne pose même pas la question du devenir. C'est inutile de se bouffer la santé,puisque c'est inévitable !!C'est ainsi que nous parvenons à vivre, dans la quête d'un bonheur enfin retrouvé...
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