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L'automne à pas comptés
Presque tous les commentateurs de l'époque (2007) se sont dispersés ; (une pensée pour ceux qui ont disparu). Je remonte donc ici un poème de saison.
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Voici, s’avançant à feuilles semées, Octobre.Derrière lui traîne ici ou là un air léger
Echo des joies de fin d’été vêtu de sobre
Averse ou soleil paresseux se font discrets
A pas comptés notre petit Poucet d’automne
Progresse dans les champs les forêts et les bois
Tandis que derrière lui une fée polissonne
Brouille, chiffonne, provoque de magiques émois
Au spectacle étonnant d’une métamorphose :
Notre mystérieuse alchimiste a chargé d’or
Le sombre des ramures, costumé toutes choses
Fait rougeoyer, flamber le plus lointain décor !
Saison de proche mort, disent certains poètes
Chute des feuilles, page des ans et des amours
Fragiles ! Pourquoi pas célébration d’une fête
Qui créera dans la danse l’oubli du toujours ?
Dés le printemps la fin s’inscrit dans toute vie.
L’attendre, la devancer, ne change pas la loi.
Les yeux ouverts sur la nature épanouie
Atténue du destin l’insupportable poids.
SIDO
Tags : Octobre, Automne
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Commentaires
J'ai changé de blog, mais je suis heureuse d'être parmi ceux qui étaient déjà et qui est toujours là
<style></style>Novembre à trois temps :
- Où vas-tu l’oiseau ?
- En novembre
- En novembre ?
- En novembre, la tête auréolée de fleurs
Chatoyants chrysanthèmes
Les cimetières sont beaux
J’y chante pour les morts
Console les vivants
- Où vas-tu l’oiseau ?
- En guerre
- En guerre ?
- En guerre pour les nations
Je connais là-bas
Une vaste forêt
Un wagon à l’honneur
Armistice
Fanfares et défilés
En dépit des fausses notes
J’y chante la paix
Comme blanche colombe
- Où vas-tu l’oiseau ?
- En exil
- En exil ?
- En exil, novembre à les pieds froids
Je crains les gelées
La valse des flocons
Au revoir montagnes
C’est un bien long voyage
Vers d’autres horizons
J’y chante l’espoir
D’un nouveau printemps
- Envole-toi vite l’oiseau
Sur le sol, déjà,
Résonnent
Les pas de décembre.
ABC
Ton chant d'automne rejoint les mots des plus grands de nos poètes!
Saison de l'entre deux, entre la vie, entre la mort
saison belle, même dans sa fin puisqu'elle cache en ses couleurs qui flamboient
les cendres d'où renaîtra au printemps d'autres vies!
Un éloge en douceur et en odeurs de l'automne, saison chère aux poètes17MahinaSamedi 26 Janvier 2013 à 14:39bonjour Sido, une pensée pour toiNé en novembre, je connais le double poids de l'automne : saison cafardeuse, un an de plus. "Saison de proche mort", jolie expression.
"Dès le printemps la fin s'inscrit dans toute vie" cela aussi est beau.
Lecture toute en mélancolie, j'ai aimé.Mes parents reviennent de Prague ...ils ont adoré !le poème du rallye de poèsie est en ligne : http://lequipedechoc.over-blog.com/article-13127670.htmlGardons les yeux ouverts Lasidonie , encore et encore, jusqu'au bout ! Ton poème est merveilleux ! Ne nous prive pas ce ce plaisir !Beau poème Sido,
très juste, pourquoi s'inquiéter de la venue de l'automne, si beau sous les doigts de la fée, puisque dans quelques mois, le printemps sera de retour.
Carpe Diem
Bises
JulietteSi l'automne attire par ses couleurs les photographes , il offre de l'inspiration aux poètes talentueuses..n'est ce pas Sidonie !J'aime beaucoup l'image d'octobre en "Petit Poucet et de la fée polissonne qui brouille et chiffonne", c'est un beau poème pour célébrer l'automne, que du plaisir à lire cet ode. BisousBonsoir lasidonie ! Je te rends visite, intriguée et curieuse. Je vais pouvoir dire j'ai 5 blogs qui me font rêver maintenant.. Puisque je vais t'y ajouter..Merveilleux espace que le tien, tout y est beau... tes mots, tes photos, l'âme de ton blog.. Bravo !La beauté, le poids, le mouvement de l'automne,
Qui se doit d'être là quand son heure sonne
Il va et revient, jeux des années et des saisons,
Entre l'été et l'hiver marquant la transition
Important aussi, dans la vie des hommes
Chacun a sa place et son rôle en somme !Ce poème est merveilleux, tu continues d'écrire merveilleusement bien , pour toi c'est échapper à de trops grands moments de tristesse, pour les autres , tu le sais c'est un bonheur de retrouver tes lignes et en ce sens tu donnes du bonheur et en reçois .J'ai lu ton commentaire sur mon blog, je reviendrai y répondre demain, j'ai des difficultés à aller sur les différents sites ce soir, je ne sais pourquoi, peut- être que cela ira mieux demain .Mais je suis heureuse de te relire .Bisous et restes parmi nous !Ce poème est une merveille de couleurs chamarrées
Je peux voir le délicat mordoré des feuilles à terre
Contempler les matins brumeux et leur soleil voilé
Je profite de cette végétation flammée avant le blanc de l'hiver
Ce poème est une merveille d'odeurs boisées
Celles des forêts après la pluie, lorsque les champignons
Se font courageux, sortant braver les promeneurs et leurs paniers
Je sens la douce saveur grillée des chataignes et des marrons
Ce poème est une merveille de sons, de mélodies
Le bruit ouaté des feuilles pas encore assez sèches
Le ruisseau qui retrouve de sa vigueur et du débit
Le calme retrouvé des nuits qui tombent trop tôt, trop fraîches.
Oui, ce poème est une merveille...
Gros bisous ma SidoIl y a toujours un début qui mème à une fin ! Bises !
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tu sais faire venir et décrire l'automne avec de bien jolis mots qui sont de belles images.
Comment ne pas aimer cette saison qui nous offre des couleurs féeriques et inspire si bien les poètes.
Ton poème est splendide, plein de jolies tournures.
Il se termine avec des vers emplis de sérénité et même d'espoir, je trouve.
Cela me fait plaisir.
Bien à toi, Sido
Renaud