• L'automne à pas comptés

    Presque tous les commentateurs de l'époque (2007) se sont dispersés ; (une pensée pour ceux qui ont disparu). Je remonte donc ici un poème de saison.

    ***

    Voici, s’avançant à feuilles semées, Octobre.

    Derrière lui traîne ici ou là un air léger

    Echo des joies de fin d’été vêtu de sobre

    Averse ou soleil paresseux se font discrets

     

    A pas comptés notre petit Poucet d’automne

    Progresse dans les champs les forêts et les bois

    Tandis que derrière lui une fée polissonne

    Brouille, chiffonne, provoque de magiques émois

     

    Au spectacle étonnant d’une métamorphose :

    Notre mystérieuse alchimiste a chargé d’or

    Le sombre des ramures, costumé toutes choses

    Fait rougeoyer, flamber le plus lointain décor !

     

    Un automne

     

     Saison de proche mort, disent certains poètes

     Chute des feuilles, page des ans et des amours

     Fragiles ! Pourquoi pas célébration d’une fête

     Qui créera dans la danse l’oubli du toujours ? 

     

     Dés le printemps la fin s’inscrit dans toute vie.

     L’attendre, la devancer, ne change pas la loi.

     Les yeux ouverts sur la nature épanouie

     Atténue du destin l’insupportable poids.

     

     
     SIDO
     

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  • Commentaires

    23
    Mercredi 5 Novembre 2014 à 21:20

    tu sais faire venir et décrire l'automne avec de bien jolis mots qui sont de belles images.

    Comment ne pas aimer cette saison qui nous offre des couleurs féeriques et inspire si bien les poètes.

    Ton poème est splendide, plein de jolies tournures.

    Il se termine avec des vers emplis de sérénité et même d'espoir, je trouve.

    Cela me fait plaisir.

    Bien à toi, Sido

    Renaud

    22
    Mardi 4 Novembre 2014 à 22:32

    J'ai changé de blog, mais je suis heureuse d'être parmi ceux qui étaient déjà et qui est toujours là yes

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    Novembre à trois temps :

     

    -       Où vas-tu l’oiseau ?

    -       En novembre

    -       En novembre ?

    -       En novembre, la tête auréolée de fleurs

    Chatoyants chrysanthèmes

    Les cimetières sont beaux

    J’y chante pour les morts

    Console les vivants

     

    -       Où vas-tu l’oiseau ?

    -       En guerre

    -       En guerre ?

    -       En guerre pour les nations

    Je connais là-bas

    Une vaste forêt

    Un wagon à l’honneur

    Armistice

    Fanfares et défilés

    En dépit des fausses notes

    J’y chante la paix

    Comme blanche colombe

     

    -       Où vas-tu l’oiseau ?

    -       En exil

    -       En exil ?

    -       En exil, novembre à les pieds froids

    Je crains les gelées

    La valse des flocons

    Au revoir montagnes

    C’est un bien long voyage

    Vers d’autres horizons

    J’y chante l’espoir

    D’un nouveau printemps

     

    -       Envole-toi vite l’oiseau

    Sur le sol, déjà,

    Résonnent

    Les pas de décembre.

     

    ABC

     

    21
    Lundi 3 Novembre 2014 à 21:23

    Ton chant d'automne rejoint les mots des plus grands de nos poètes!

    Saison de l'entre deux, entre la vie, entre la mort

    saison belle, même dans sa fin puisqu'elle cache en ses couleurs qui flamboient

    les cendres d'où renaîtra au printemps d'autres vies!

    20
    Vendredi 31 Octobre 2014 à 16:35
    Un éloge en douceur et en odeurs de l'automne, saison chère aux poètes
    19
    Lundi 27 Octobre 2014 à 15:23

    Profitons des dernières couleurs bientôt ici tout sera blanc. Très joli poème.

    18
    Dimanche 26 Octobre 2014 à 17:33

    et les mois passent nous serons bientôt à la fin de l'année

    17
    Mahina
    Samedi 26 Janvier 2013 à 14:39
    bonjour Sido, une pensée pour toi
    16
    Jeudi 25 Octobre 2007 à 22:35
    Né en novembre, je connais le double poids de l'automne : saison cafardeuse, un an de plus. "Saison de proche mort", jolie expression.
    "Dès le printemps la fin s'inscrit dans toute vie" cela aussi est beau.
    Lecture toute en mélancolie, j'ai aimé.
    15
    Mercredi 17 Octobre 2007 à 20:32
    Tes mots sont l'évidence,tout est si bien décrit, chapeau l'artiste!Image Hosted by ImageShack.usbisous
    14
    Mercredi 17 Octobre 2007 à 17:40
    Mes parents reviennent de Prague ...ils ont adoré !
    13
    Mercredi 17 Octobre 2007 à 17:12
    le poème du rallye de poèsie est en ligne : http://lequipedechoc.over-blog.com/article-13127670.html
    12
    Mercredi 17 Octobre 2007 à 10:23
    Gardons les yeux ouverts Lasidonie , encore et encore, jusqu'au bout ! Ton poème est merveilleux ! Ne nous prive pas ce ce plaisir !
    11
    Mercredi 17 Octobre 2007 à 09:14
    Beau poème Sido,
    très juste, pourquoi s'inquiéter de la venue de l'automne, si beau sous les doigts de la fée, puisque dans quelques mois, le printemps sera de retour.
    Carpe Diem
    Bises
    Juliette
    10
    Mercredi 17 Octobre 2007 à 08:19
    ici en camargue le peupliers separant les cultures font leur spectacle, a++
    9
    Mercredi 17 Octobre 2007 à 00:00
    Si l'automne attire par ses couleurs les photographes , il offre de l'inspiration aux poètes talentueuses..n'est ce pas Sidonie  !
    8
    Mardi 16 Octobre 2007 à 23:21
    J'aime beaucoup l'image d'octobre en "Petit Poucet et de la fée polissonne qui brouille et chiffonne", c'est un beau poème pour célébrer l'automne, que du plaisir à lire cet ode. Bisous
    7
    Mardi 16 Octobre 2007 à 21:50
    L'Automne nous offre de belles couleurs et des beaux poèmes!..
    Bisous Sido.
    6
    Mardi 16 Octobre 2007 à 21:35
    Bonsoir lasidonie ! Je te rends visite, intriguée et curieuse. Je vais pouvoir dire j'ai 5 blogs qui me font rêver maintenant.. Puisque je vais t'y ajouter..Merveilleux espace que le tien, tout y est beau... tes mots, tes photos, l'âme de ton blog.. Bravo !
    5
    ABC
    Mardi 16 Octobre 2007 à 21:29
    La beauté, le poids, le mouvement de l'automne,
    Qui se doit d'être là quand son heure sonne
    Il va et revient, jeux des années et des saisons,
    Entre l'été et l'hiver marquant la transition
    Important aussi, dans la vie des hommes
    Chacun a sa place et son rôle en somme !
    4
    Mardi 16 Octobre 2007 à 21:17
    Ce poème est merveilleux, tu continues d'écrire merveilleusement  bien , pour toi  c'est échapper  à de trops grands moments de tristesse, pour les autres , tu le sais c'est un bonheur de retrouver tes lignes et en ce sens tu donnes du bonheur et en reçois .J'ai lu ton commentaire sur mon blog, je reviendrai y répondre demain, j'ai des difficultés à aller sur les différents sites ce soir, je ne sais pourquoi, peut- être que cela ira mieux demain .Mais je suis heureuse de te relire .Bisous et restes parmi nous !
    3
    Mardi 16 Octobre 2007 à 18:54
    Ce poème est une merveille de couleurs chamarrées
    Je peux voir le délicat mordoré des feuilles à terre
    Contempler les matins brumeux et leur soleil voilé
    Je profite de cette végétation flammée avant le blanc de l'hiver

    Ce poème est une merveille d'odeurs boisées
    Celles des forêts après la pluie, lorsque les champignons
    Se font courageux, sortant braver les promeneurs et leurs paniers
    Je sens la douce saveur grillée des chataignes et des marrons

    Ce poème est une merveille de sons, de mélodies
    Le bruit ouaté des feuilles pas encore assez sèches
    Le ruisseau qui retrouve de sa vigueur et du débit
    Le calme retrouvé des nuits qui tombent trop tôt, trop fraîches.

    Oui, ce poème est une merveille...

    Gros bisous ma Sido
    2
    Mardi 16 Octobre 2007 à 18:28
    Que dire d'autre que
    c'est très beau
    très lucide aussi.
    1
    Mardi 16 Octobre 2007 à 13:34
    Il y a toujours un début qui mème à une fin ! Bises !
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