• Hors aimer, il y a du salut

     

     Hors aimer, il y a du salut

     

    Le bonheur est il dans le verbe aimer
    Conjugué au singulier, sans partage,
    Chargé du poids des rêves avortés ?
      L
    e concevoir ainsi ? Rien que mirage !
    L'imaginer ailleurs, sans abdiquer.

     Saisir de l’instant l’infime parfum
    Le laisser envahir le corps et l’âme
    Accueillir la caresse des embruns
    Ou bien attendre que les cieux s’enflamment
    Tel sera le salut pour quelques uns

    Pour d'autres se jouer de l'ennemi,
    Le temps ;  Le dévorer jusqu'à son terme
    Se jeter dans l'action, trouver l'oubli
    Dans l'utile, la seule terre ferme
    Pour ancrer ses joies, quel qu'en soit le prix.

     Amour séduit puis épouse souffrance
    Gardons le, s’il se peut, bien à distance,
    Ainsi naitra bien-être, sans autrui,
    D'un paisible soi-même enfin conquis. 

     

    LASIDONIE

     

    « Tankas d'HiverLa lune après l'orage, scène de nuit ; émerveillez-vous ! »

    Tags Tags : , , , ,
  • Commentaires

    12
    Lundi 25 Février 2013 à 11:08

    Je pense à une phrase "il faut d'abord s'aimer soi même pour aimer les autres", remplir sa vie, aimer la vie, créer ou pas, partager, le bonheur est en soi, ce n'est qu'un mot qui emplit tant de sentiments (amour, amitié, tendresse,plénitude, contemplation..) la liste est longue.  Photo très romantique, mais il ne faut pas s'endormir sur un bonheur acquis, la vie se charge de nous remettre en question, toujours et toujours, et regarder ailleurs, à la croisée des chemins, il faut toujours choisir une nouvelle voie et avancer, tituber, hésiter, mais avancer quand même. Et je pense au mot "volonté". Gros bisous Sido

    • Nom / Pseudo :

      E-mail (facultatif) :

      Site Web (facultatif) :

      Commentaire :


    11
    liedich
    Lundi 25 Février 2013 à 04:32

    Qui aime-t-on le plus dans l'Autre ?Je crois qu'il me faut répondre à cette question. A quatre heures trente ce matin, je crois que la réponse n'est pas bien évidente. Ne serait-ce la preuve que....

    Joker et bonne journée.

    10
    Dimanche 24 Février 2013 à 21:31

    Aimer

    le bonheur est certainement lové au creux de ce mot

    quand on sait ouvrir les fenêtres

    et voir

    qu'aimer

     c'est toute la vie depuis la fleur jusqu'à l'étoile!

     

    9
    Dimanche 24 Février 2013 à 12:12

    "Aimer, même trop, même mal..." (Jacques Brel)

     

    C'est ce que je crois. Mais je me trompe peut-être. La vie donne le sens aux mots.

    Passe une douce journée. Merci pour cette magnifique page.

    8
    Dimanche 24 Février 2013 à 10:15

    UN résumé de la vie en une vingtaine de vers ! Beaucoup de vrai !.....Heureusement, l'amour ne se laisse jamais enfermé, même dans de beaux vers à dix pieds !

    bise

    alainb

    7
    Dimanche 24 Février 2013 à 09:02

    Aimer existe bien, il faut aussi savoir donner et aussi recevoir.... Pour moi, cela existe bien !!!!!

     

    beau poème avec bises x 2

    6
    Samedi 23 Février 2013 à 13:14

    Un bien beau poème, Lasidonie. Bises !

    5
    Samedi 23 Février 2013 à 11:54

    Le bonheur est probablement sujectif, mais il nous offre parfois quelques parenthèses, sachons alors en profiter pleinement..

    4
    Samedi 23 Février 2013 à 10:04

    aimer sans concéssions ...aimer à la folie...puis quand la passion n'est plus là...partir...c'est pas facile....

    besos

    tilk

    3
    Martine 85 Profil de Martine 85
    Samedi 23 Février 2013 à 10:03

    Très belle image pour illustrer ton poème. Le bonheur est il dans le verbe aimer ? Je pense que le bonheur n'est pas dans l'amour mais il l'est dans le verbe aimer : aimer la vie, les belles choses, la nature, la poésie, donner, partager, toutes ces petites joeis qui font le bonheur. Très beau poème. Je m'y suis retrouvée un peu. Bisous

    2
    Samedi 23 Février 2013 à 10:01

    point dans le verbe mais dans la vie, parfois...

    1
    mpolly
    Samedi 23 Février 2013 à 09:50

    le garder à distance, oui... mais parfois la distance crée le vide. Savoir le combler, n'est pas mince affaire: il reste le vivre en poésie, juste pour regarder le temps faire des courbettes entre les lignes. La conquête du paisible soi-même, la méditation, la respiration, mais peut-on se suffire à soi-même?

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :