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Par lasidonie le 19 Décembre 2008 à 21:21
Laissez moi hurler ce soir
Et pleurer
De colère, de rage,
De déceptions, de mal
A la tête, au cœur, aux tripes
Je voudrais extirper
Tout ce qui ronge
Détruit jour après jour !
Avoir tant de fois essayé
De nous relever, d’oublier,
De faire avec, comme si,
Pour que les lendemains chantent
Un peu, rien qu’un peu,
Juste pour bien finir l’année
Puis Repartir
Avec un autre cœur !
Tout essayer,
S’imaginer la vie
Reprenant son cours
Le long de rives paisibles,
Images joyeuses vous voila
Pour repeupler
Mon esprit saccagé
Bousculé, malmené.
Des projets tout neufs
Nous attendent
« Au gui l’an neuf »
Aujourd’hui tout va changer
Et demain sera beau
Comme ce petit matin rose
Comme tous les lendemains
Mais non ! Rien n’est beau
Je dégringole, la chute est rude
Je n’en finis pas de chuter
Encore et encore !
Ne plus rien entendre
Que ma voix,
S'élevant pour en couvrir d'autres,
JE suis Le Cri
Du peintre tourmenté.
Alors laissez-moi hurler ce soir
Avec lui
Lasidonie
19-12-2008
13 commentaires -
Par lasidonie le 13 Décembre 2008 à 00:07
Dans mes archives oubliées ces pensées, essai de réponse à la question que je me posais à l'ouverture de ce blog...et reste d'actualité.
Le voici avec d'autres illustrations :
Ecrire pour me libérer de ce mal qui me tenaille le coeur.
Ecrire pour évacuer cette douleur qui me ronge.
Ecrire sans calcul, sans fioriture, sans strophe ni rimes.
Ecrire pour te parler parce que c'est ma seule façon de te rejoindre.
Ecrire pour te dire tout ce qui est tapi en moi et qui ne veut plus rester muet.
Ecrire pour effacer mes doutes, glaner des certitudes.
Ecrire pour obtenir des réponses qui ne viennent pas ou peu.
Ecrire pour partager les chagrins
Et atténuer son malheur.
Dire je ne le peux pas ou ne le veux pas.
Dire ce serait me trahir, dans le bon comme dans le mauvais.
Dire ce serait lever un voile commode qui permet de tout supposer.
Dire ce serait peut-être mentir et je préfère l'éviter.
Dire, c'est si difficile, car on ne peut plus revenir en arrière.
Dire c'est quand les mots trop retenus veulent jaillir seuls.
Dire c'est avoir besoin que l'autre comprenne.
Dire c'est aussi une façon de se lier
Et faire partager son bonheur.
Ecrire ?Je suis seule face à moi-même.
Dire, ce serait manquer de pudeur.
LASIDONIE
(Texte août 2006)
9 commentaires -
Par lasidonie le 23 Novembre 2008 à 00:05
Un autre texte, "exhumé" de mes archives, que beaucoup d'entre vous ( Un seul de mes fidèles lecteurs anciens le reconnaîtra peut-être ) n'ont pu lire.
Il me semble ainsi feuilleter un peu les pages du temps passé ici, sur ce blog tout neuf, bâteau lancé dans l'océan virtuel...et qui s'est un peu perdu en route...
@@@@@@@
Ciel d'orage
L'orage gronde, roule, menace
D'une imposante, lourde masse
Noircie d'orgueil,
gonflé des pleurs qu'il recueille.
Sans pitié, sans répit
sa colère le conduit
et soulève les flots,
lance l'assaut.
La lumière au loin résiste,
éclaire de bleu les nues
mais l'ombre, sournoise, s'insinue
progresse, insiste,
Asseoit l'empire,
Au point que mon coeur chavire.
Et je me noie, épuisée
Dans les pleurs soudain lâchées.
LASIDONIE
(texte 2006)
8 commentaires -
Par lasidonie le 13 Novembre 2008 à 00:00
Rendez-vous aujourd'hui sur cette vision dantesque version revue et modifiée (poème paru en 2008)
Rouge
Comme le cri du cœur qui saigne
Baigne
Dans l’indifférence, le silence
Noir
Comme cette ombre qui s’installe
Fatale
Dans les prisons sans nom de l’âme
Rouge et noir
Comme un accord de feu et nuit scellé
Oublié
Dans les plis des rêves
Comme l'immense brasier n'est que cendres
Les couleurs se mêlent en noir
Espoir
Mort dans le coeur sans vie.
LASIDONIE
8 commentaires -
Par lasidonie le 7 Octobre 2008 à 00:03
J’ai mal ce soir
Un picotement là,
Au fond de moi,
Un serrement, un étau,
Sur ma poitrine
Comme une pierre lourde
Avive la souffrance animale
Qui se veut solitaire, cachée,
Et puis, là-haut,
Comme une dague habile
Me fouaille les pensées
Torturées,
Esprit supplicié !
O, n’être qu’objet inanimé
Qui se laisse aller, roule,
Sans fin, pour toujours.
Tes sourires,
D’autres les respirent
Et puis tes rires au coeur
Mêlés aux leurs
Font tournoyer les mots d’amour
Et ce tourbillon m’emporte
M’anéantit jusqu’à l’ivresse du néant
Te voici sur les chemins semant
Ce qui a filé de mes mains. !
La pierre devient bloc écrasant.
Tu m’as fait mal ce soir
Mais tu ne le sais pas.
Texte improviséLasidonie
16 commentaires -
Par lasidonie le 6 Octobre 2008 à 00:15
Je te raconte
Aux fontaines, halte fraîche
Du bel été provençal
Sous l’ombre habité des platanes,
Aux sources bruissant sous les futaies,
Aux lacs frémissants sous la brise
A l’eau bruyante du torrent impétueux
Mais ils courent, elles courent
Et ne m’entendent pas !
Je te raconte aussi parfois
Au nuages des ciels d’automne,
Navires aux formes étranges
Malles lourdes chargées sur les rivages
De pays inconnus, d’une île mystérieuse
Puis délestés de leur sombre rapine
En voile de danseuse
Ils filent, ils filent
Et ne m’entendent pas.
Je te raconte alors à la mer
Douce compagne palpitante
Des soirs de printemps,
Au sable, manuscrit d’un instant
Qui garde mes signes naïfs,
Et les vagues, de miel se grisent,
Se carminent au cuivré solaire
M’écoutent et rient, amusées
De mes secrets d’or.
LASIDONIE
9 commentaires -
Par lasidonie le 1 Octobre 2008 à 08:50
Voici le premier des poèmes réalisés avant ma décision d'arrêter d'écrire. Les 3 autres suivront lors de prochains jours. Le "style" en est volontairement "gouailleur".
Lutter ! Tyrannie du cœur
Qui s’emballe
Quand la raison s’fait la malle,
Laisse aller à contre temps,
Contre toujours
La valse des battements
Désordonnés
En coups d’poignards,
Ces crève rêve
D’étrange amour
Qui voudrait exister
Qu’il lui faut refuser !
Composer avec un corps
Pâl’ reflet d’un avant
Qui s’débine
Sous la hache du temps.
La lumière assassine,
Diva perfide,
L’ignorer, s’la cacher,
La tromper rien qu’un peu
Pour vivre en f’sant semblant
D’être heureux.
Dans ce magma brouillé
L’cœur enfant
Gamin écervelé
Reprend l'tambour d'hier
Avec passion, ardeur
Qu’importe l’moment, ou l’heure,
S’fiche des ans, des saisons,
Cà cogne mêm’ment
Un cœur en hiver,
S’fiche d’la raison
Et autr’ tribulations
De l’esprit en déroute
Qui s’déglingue !
Pas de doute :
Il rêve, tout simplement.
LASIDONIE
7 commentaires -
Par lasidonie le 25 Septembre 2008 à 00:22
Plus brillante, à nulle autre pareille
Une étoile a traversé l’espace
Des milliers de rêves en paillettes d’argent
Se sont accrochés sur sa trace
Mes yeux, mon cœur, longtemps
Eblouis de tant de merveille
L’ont suivie, ont cherché à l’atteindre.
Las, à quoi bon feindre
De pouvoir en voler le diamant
L’étoile trop lointaine, bien trop belle,
Sur son esquif charmant
Etait sourire du ciel
Pour d’autres amants !
LASIDONIE
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