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Du rêve à la réalité, désillusion.
Comme une main décrispée
Au dessus d’elle, en elle,
Le nuage émergeait de l’ombre
Tendant sa paume ouverte
En offrande de lumière
Et l’ombre vibrait
Des mots non retenus
Caressants, libres,
Glissant en écharpe de soi
Pour dénuder
Les secrets murmures de ses rêves.
Ses rêves !
Toute sa vie, elle s’en était enveloppée
Pour L‘attendre, lui, cet inconnu mystérieux
Venant bouleverser une existence
De passivité, d’indifférence
D'amour en dérive.
Minute après minute,
Que l’espoir, son rêve, pour vivre,
Empêcher la haine de s’installer,
Elle restait enchaînée
Aux sentiments exacerbés.
O comme Elle l’avait rêvé !
Il l’avait prise par la main
Elle l’avait aimé.
Tout s’était évanoui, dans sa chaleur,
De ce temps gaspillé en vain,
En révolte absurde
En souffrance coupable
Insoutenable.
Elle l’avait rêvé son rêve,
Avait crû le tenir son rêve,
Avec lui les jours s’étaient parés du rose
Que laisse en cadeau le soleil
Au bout de sa course.
Ecran merveilleux
D’une réalité trop vite déclose,
Illusion d’une affamée de partage !
Comme une Main refermée,
Au dessus d’elle, en elle,
S’enfonçait dans l’ombre le nuage
Rejoignant la nuit,
Pour une nouvelle solitude.
LASIDONIE
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Commentaires
Ta main n'est pas crispée, j'admire l'aisance à te jouer des motsDire son chant de douleur est souvent rosée pour son parterre de fleurs. Un jardin s’honore de ses mystères. Jamais le coeur n’oublie le chant de la source qui rend beau même le désert.
Bien des pensées vers toi mon Amie.Si tu savais à quel point ce poème me parle et m'émeut. Comme c'est bien écrit. Bises SidoVas tu le trouver ou non , ton inconnu , un jout ou l'autre ????(Sourires) Bonne journée avec bises.
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Passage à vide, mais je viens de temps en temps lire vos beaux poèmes.