• De la photo au poème, l'abstrait en mots

    L'image créée, support de ce poème, vous la verrez en grand format ici :

    http://lunatiquebleue.ek.la

    Mon rêve m'entraîne vers le dédale offert
    où l'esprit éperdu erre entre ombre et lumière
    Parmi les formes longues, audacieuses, fières
    Qui grignotent le sol cruellement désert

     Géométrie sèche sur fond de ciel changeant
    Par un soleil d'hiver à peine réchauffées
     Ici ou là glacées par de blanches traînées,
    Un univers sans âme, au contact effrayant !

    Ce rêve est sur ma toile, imprégnée de couleurs
    Qui par un jeu subtil de lumière fondue
    De contrastes forcés, attirera la vue,
     Pourquoi pas l'attention, de quelques amateurs  !

     

    De la photo au poème, l'abstrait en mots

     

     

    SIDO

     

     

     







    « Rêve en confettisMarine fantaisiste sur un extrait de Lecomte de Lisle »

  • Commentaires

    9
    Vendredi 7 Février 2014 à 14:12

    Voilà tout le mystère de la vie : la relation entre le rêve et la réalité. Je pense que la lumière pénètre mieux lorsqu'on ne s'y attend plus, Sido ! De toute façon, nous sommes tous plus ou moins contraints de prendre le dédale glacé, obscur et souterrain de la réalité pour entrevoir, enfin, la beauté colorée du rêve qui se réalise.

    Amicales pensées,

    Yannig

    8
    Vendredi 31 Janvier 2014 à 18:49

    Un dédale ou un tunnel, difficile, un sol désert, une géométrie sèche, un univers sans âme, pas terrible tout ça, pas très vivant, une année qui a l'air de commencer difficilement, courage Sido, je t'envoie un mail, et aussi plein de gros bisous

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    7
    Lundi 27 Janvier 2014 à 13:29

    Un pays de couleur et de mots où il fait bon rêver!

    6
    Dimanche 26 Janvier 2014 à 08:36

    Dans une géométrie indéfinie, la perspective plongeante dans un flou illustre bien l'absence de vue que nous avons sur l'avenir. Les couleurs sont harmonieuses et en accord avec l'image de fond de votre blog. L'architecte qui s'érige ici me conduit dans divers pays. L'absence de sol évoquée dans le poème m'évoque l'exilé perdu dans un ville. Le bâtiment noir, comme un certain immeuble détruit par la folie humaine un 11 septembre.


    Je m'apaise en contemplant les eaux tranquilles ouvertes sur un horizon bien marqué.


    Bon dimanche, Sido.


    amitiés

    5
    Dimanche 26 Janvier 2014 à 01:17
    Comme une cathédrale et les pensées qui circulent dans sa nef..bel ensemble
    4
    Samedi 25 Janvier 2014 à 22:09

    Des mots à la toile

    le tableau se dessine

    au couleur de ta vie !

    3
    Vendredi 24 Janvier 2014 à 13:39

    C'est toujours un plaisir de voir un nouvel article sur ce blog ! Beauté classique des vers et peinture à la Georges BRAQUE...

    Bon dimanche

    bise

    alainB

    2
    Jeudi 23 Janvier 2014 à 09:38
    mpolly

    superbe, j'entends derrière tes mots une musique de tambour lent, un tam-tam mélancolique sur les deux premières strophes.

    Un son qui réveille et qui appelle, suis-moi dans le dédale, un pas à l'autre qui parle du froid et du désert au ciel.

     

    1
    Jeudi 23 Janvier 2014 à 01:36

    très beau

    besos

    tilk 

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