• Correspondances, une pensée pour Baudelaire


         
               Un arrêt sur image , un arrêt  du regard, frappé  par  ces correspondances  que la nature offre parfois, transcription d'un  état d'âme, d'une perception !  Baudelaire  les a , bien avant moi, comprises...

    " La nature est un temple où de vivants piliers
     Laissent parfois sortir de confuses paroles
        L'homme y passe à travers des forêts de symboles
     Qui l'observent avec des regards familiers"

    Il est présomptueux après lui, d'exprimer la pensée qui s'inscrit dans cette photo ! Celle-ci me correspond , non par goût de la tristesse, mais par adéquation à ce moment présent.



    Image Hosted by ImageShack.us



    Feuille bien déssêchée, vieillie, de roux parée
    Si proche de la mort !
    Tremble, au vent froid du sort,
    Insoutenable désir de vie attardée !
      


    Destinée je défie !

    Le frêle rameau ploie, mais soutient, accompagne
    Vers le ciel son élan
    Et le fruit, qui attend.
    Grappillon oublié, que le souffle t’épargne !
       


    Destinée je supplie.

    Les grains petits, racornis, les mains les exilent,
    D’autres ont été cueillis
    Et leur cœur en sourit.
    Fruit et feuille bientôt ne seront plus, inutiles !

    Destinée ne m'oublie !

     

    LASIDONIE

    « Acrostiche d'une LunatiqueLe vent, la mer, la musique et moi... »

  • Commentaires

    17
    salaomne giuseppe
    Samedi 26 Janvier 2013 à 14:38
    Au gré du temps

    En passant devant sa porte, j'ai vu la jeunesse.
    J'aurais voulu la prendre par la main, ô la paresse!
    J'aurais voulu lui parler de la vieillesse, à quoi bon !
    On prend des envies, mais le coeur s'en ouvre, médite.

    Alors j'ai vite refermé  la porte, pour ne pas chagriner
    La jeunesse, pour ne pas la jalouser et finir par l'accabler.
    Un moment, j'ai cru que c'était elle qui convoitait mes pas,
    Qui voulait tout savoir de moi, savoir ce que je faisais là.

    J'ai paniqué, j'ai voulu la fuir, pour ne pas qu'elle me voit
    Dans cet état, un peu mal en point, parfois un peu funeste.
    Mais rien à faire, elle me suivait, aimait déjà tout de moi.

    Puis, puis elle s'est mise sans gêne à caresser mes rides
    Passa ses mains sur le contour de mon corps et d'un geste
    Elégant me salua en me disant, l'âme ne devient pas aride.

    Giuseppe
     
    Bonne soirée Mme Sido.





    16
    Jeudi 22 Novembre 2007 à 18:59
    Comme toi, Sido, je me plaît à cette image, sans tristesse, ses tons d'automne,, chauds, apportent une sagesse diffuse, une acceptation, et un petit espoir.
    Comme j'ai envie de cette petite grappe, déjà son goût sucré empli ma bouche
    15
    Jeudi 22 Novembre 2007 à 18:42

    Rien ne se perd, tout se récupère d'une façon ou d'une autre

    Bises

    • Nom / Pseudo :

      E-mail (facultatif) :

      Site Web (facultatif) :

      Commentaire :


    14
    Mercredi 21 Novembre 2007 à 21:32
    Désséchés, racornis, ils ne seront jamais inutiles, tombés au sol, ils nourriront insectes et la terre s'en nourrira. Bisous
    13
    Mercredi 21 Novembre 2007 à 00:10
    Je reviendrai lire ton poème, là il est tard et mes yeux se ferment, à bientôt Lasidonie, bisous
    12
    Mardi 20 Novembre 2007 à 09:11
    La vigne va s'endormir pour mieux repartir.
    Bisous Sido.
    11
    ABC
    Mardi 20 Novembre 2007 à 08:55
    Fruits et feuilles sont-ils vraiment inutils, même tombés par terre, ils nourissent encore notre terre !!!
    10
    Mardi 20 Novembre 2007 à 03:30
    La chaleur et le soleil te manque Sidonie, il faut venir vivre sur mon île.  J'ai très peu de temps pour moi en ce moment.  A bientôt.
    9
    Lundi 19 Novembre 2007 à 23:14

    Bonsoir...J'aime beaucoup ton blog et je crois qu'il est tres interesante et tres belle....si tu veux tu pouvoir visiter mon blog...Et si tu voulais tu pouvais de priere d'autres peronnes de visite mon blog

    8
    Lundi 19 Novembre 2007 à 22:16

    C'est avec ces "grapillons oubliés" que l'on fait les vins les plus délicieux : "vendanges tardives" d'Alsace, côteaux du Layon, Sauternes, Jurançon... Cela mérite bien un poème !

    bonne soirée Sido

    AB 

    7
    Lundi 19 Novembre 2007 à 21:42
    annecy-statue-berthollet.jpg
    Bonne semaine et gros bisous ! christel
    6
    Lundi 19 Novembre 2007 à 20:38

    Le soleil est toujours dans mon coeur quand je te lis....

    Image Hosted by ImageShack.us

    Bisous

    5
    Lundi 19 Novembre 2007 à 18:17
    C'est si beau Sido...si beau...
    4
    Lundi 19 Novembre 2007 à 13:49
    Je ne fais que lire, et j'y trouve mon compte .  Bises à toi.
    3
    Lundi 19 Novembre 2007 à 11:59

    La feuille désséchée ne meurt pas
    Elle s'offre aux vents pour un long voyage
    Elle quittera sa terre mère pour d'autres horizons
    C'est juste une autre vie qui commence
    Autres destinées
    Autres sagesses
    Autres survivances...

    Bises affectueuses ma Sido.

    2
    Lundi 19 Novembre 2007 à 11:12
    Effectivement : Des forêts, au lieu de u-ne, c'est corrigé merci !
    1
    Lundi 19 Novembre 2007 à 10:26

    oui qu'il est bien écrit ce poème ! Bravo !
    Pour le quatrain de Baudelaire, c'est bizarre, peut-être t'es-tu trompée en l'écrivant mais il ya un pied en trop dans le 3ème vers. Amitiés, Ghislain.

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :