• Complainte pour le mal de mémoire

      

     

     

    Le mal insidieux

     

     

    Comment guérir ! J’aimerais oublier ce jour,

    Oter de mon esprit les pensées qui harcèlent,

    Jour dont la mémoire dessine les contours,

    Flashe des images, me garde sous tutelle !

     

    Pouvoir revivre le temps de l’indifférence

    Existence insensible aux blessures du cœur.

    Se laisser porter, endormi, par indolence 

    Et suivre, paisible, le courant, sans douleur !

     

    L’aveugle, du néant, a jeté les œillères.

    Le destin sans pitié décide seul du bien.

    Pourquoi mes yeux dans l’ombre ont-ils vu la lumière

    Réveillé l’espoir, chassé la brume, pour rien !

     

    Révolte stérile d’une vie qui s’achève.

    Le mal enraciné refuse de lâcher

    Une proie si facile envoûtée par ses rêves !

    Oh ! Sans mémoire, ou dans l’obscurité, sombrer !

     

     

    (poèmes 2006)


    P1000205-blog.jpg  

    Lasidonie

     

     

     

    « De ports en ports, aux pays du soleilLes séductions de l'océan, ou l'amour traitre. »

  • Commentaires

    13
    Mercredi 6 Octobre 2010 à 12:02
    Des vers toujours d'une grande beauté pour dire une douleur cruelle...
    Me viennent parfois à l'esprit les vers de Malherbe : "Ta douleur Du Périer, sera donc éternelle ...." tant il est vrai que l'amour blessé est source de poésie !...
    cordialement
    bises
    alainB
    12
    Mardi 5 Octobre 2010 à 16:40
    Le lacher-prise n'est pas la mort, Sido. L'on ne peut vivre avec un coeur endurci et revêtu d'indifférence.
    Et tu le sais bien, qui sertis tes mots de tant de sensibilité ! Tu as touché nos coeurs : tu n'es pas seule, Sido.
    Mes chaleureuses pensées, Alice.
    11
    Mardi 5 Octobre 2010 à 16:18
    La perde même pour un temps doit être terrible ! Ne plus savoir d'où l'on vient ni qui l'on est ! Et les souvenirs, même les mauvais...Font partie d'une vie !
    C'est un joli poème un peu triste !
    Amicalement à toi
    10
    Mardi 5 Octobre 2010 à 14:59
    La vache que d'émotions dans ce texte, et que d'émotions en lisant cette superbe plume! Bien à Toi, Madine.
    9
    Lundi 27 Septembre 2010 à 07:08
    la mémoire, quand on en a trop elle nous fait mal car on n'oublie rien des blessures mais si elle fait défaut elle fait mal aussi.
    bonne journée
    8
    Samedi 25 Septembre 2010 à 18:20
    yes c'est un sac de noeudsrones.....lol_ita
    7
    Samedi 25 Septembre 2010 à 11:05
    Je ne sais pas quoi dire.... je suis passé, j'ai aimé et je te fais un bisou
    6
    Samedi 25 Septembre 2010 à 10:41
    Un poème très fort et qui me touche...
    et plus particulièrement le quatrain: "L'aveugle du néant ..." qui dit si bien l'espoir désenchanté...
    Compliments sincères
    5
    Samedi 25 Septembre 2010 à 10:23
    Combien de fois ai-je souhaité l'oubli...
    C'est un texte magnifique Sido!
    Je t'embrasse
    4
    Vendredi 24 Septembre 2010 à 14:17
    Bonjour Sido,
    de jolis mots comme toujours.
    J'espère que tu vas bien. Le Var est gris aujourd'hui :(
    Bises et bonne journée.
    Joël.
    3
    Vendredi 24 Septembre 2010 à 10:13
    ce doit-être terrible, même quand on ne s'en aperçoit plus !!!! Bises !
    2
    Vendredi 24 Septembre 2010 à 01:08
    superbe article....
    besos
    tilk
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    1
    Ut
    Jeudi 23 Septembre 2010 à 22:30
    Il est certains génies qui savent me réconcilier avec la poésie ; tu es de ceux là.
    ... et le noeud ne craquera pas... nous le savons tous trop bien!
    Je t'embrasse tendrement.
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